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On reste dans le rouge ...
source Lesoir.beFin du suspense. Au terme de la réunion du Bureau du PS, les participants ont annoncé qu'Elio Di Rupo succéderait à Jean-Claude Van Cauwenberghe au poste de ministre-président du gouvernement wallon. Il devrait également rester président du PS.
Au terme de la réunion du Bureau du PS, les participants ont annoncé qu'Elio Di Rupo succéderait à Jean-Claude Van Cauwenberghe au poste de ministre-président du gouvernement wallon. Il devrait également rester président du PS.
Monsieur le bourgmestre empêché
Elio Di Rupo devient ainsi bourgmestre empêché, conformément à la loi communale et sera remplacé temporairement par un échevin faisant fonction de bourgmestre pour les actes administratifs de la ville. A tout moment, Elio Di Rupo pourra reprendre sa fonction mayorale si les circonstances l'exigent, annonce un communiqué du cabinet du bourgmestre de Mons. Elio Di Rupo tient également à faire savoir que malgré la lourde charge qui sera la sienne, il continuera à être présent à Mons et à y soutenir tous les projets importants.
Le choix douloureux qui vient d'être posé se justifie par une situation exceptionnelle, la démission de Jean-Claude Van Cauwenberghe. Or, le plan "Marshall" prend son envol et exige une mobilisation générale, souligne M. Di Rupo.
Pour la Wallonie, la mise en oeuvre de ce "plan Marshall wallon" est une priorité absolue. Elle doit conduire à plus de prospérité économique, plus d'emplois et donc à une amélioration importante des conditions de vie de tous les Wallons en ce inclus les Montois et les Montoises, poursuit le bourgmestre.
En travaillant à la tête du gouvernement wallon, Elio Di Rupo entend oeuvrer pour tous les habitants de Wallonie, dont ses concitoyens des 19 communes du Grand Mons.
M. Di Rupo rencontrera mardi à 9 heures les échevins socialistes de Mons pour une réunion de concertation.
Une ascension politique fulgurante
Ministre de l'Education en 1992, vice-premier ministre fédéral des communications en 1994, président du PS depuis 1999, Elio Di Rupo, qui succédera à Jean-Claude Van Cauwenberghe à la tête du gouvernement wallon, a connu une ascension politique fulgurante.
Elio Di Rupo est né à Morlanwelz le 18 juillet 1951. Il est le cadet d'une famille d'immigrés italiens de sept enfants venus en Belgique travailler dans les mines de charbon.
Son père meurt alors qu'il n'a qu'un an. A 20 ans, il devient technicien chimiste mais il décide d'aller plus loin et devient licencié en chimie à l'université de Mons en obtenant une grande distinction tout en travaillant dans un café pour payer ses études.
Il obtient ensuite le titre de docteur en sciences après un passage à l'université de Leeds en Angleterre.
Sa carrière professionnelle se poursuit comme chercheur et assistant à l'Institut National Interuniversitaire des Matériaux à l'Université de l'Etat à Mons.
En 1985 il devient Directeur de recherches et inspecteur général à l'Inspection générale de l'Energie au ministère de la Région wallonne. Il fait ensuite partie de cabinets à l'Exécutif wallon et devient Conseiller communal à Mons de 1982 à 1986. Il occupe l'échevinat de la Santé, de la Rénovation urbaine (environnement) et des Affaires sociales à la Ville de Mons de 1986 à 1987.
Elu député de l'arrondissement de Mons en 1987, il quitte ce mandat pour un siège au parlement européen en 1989. Il revient cependant sur la scène nationale aux élections de novembre 1991, mais en tant que sénateur cette fois, en recueillant 31.000 voix de préférence.
En janvier 1992, il rejoint l'Exécutif de la communauté française, et prend en charge l'Education. Il affronte la fin de la grogne enseignante du début des années 90 et lance une série de réformes profondes. En mai 1993, il reçoit en sus la compétence sur l'Audiovisuel.
A la suite de la démission de Guy Coëme mis en cause dans le scandale Agusta, il entre en janvier 1994 au gouvernement fédéral et devient vice-premier ministre et ministre des Communications et des Entreprises publiques.
Le 21 mai 1995, il est à nouveau élu député dans l'arrondissement de Mons-Soignies et devient vice-premier ministre en charge de l'économie et des télécommuncations. Il sera ensuite chargé également du Commerce extérieur.
Après les élections de 1999, il négocie les accords du gouvernement "Arc-en-ciel" et devient ministre-président wallon. Il rédige alors le "Contrat d'avenir pour la Wallonie".
Il quitte toutefois rapidement la fonction lorsqu'il est élu, en octobre de la même année, président du PS au suffrage universel (pour la première fois) des membres du parti. Il recueille 71% des voix et entame une longue opération de transformation et modernisation du PS.
Elio Di Rupo devient bourgmestre de Mons à la suite des élections communales de 2000. Après les dernières élections législatives, il est élu député et est nommé Informateur par le Roi le 21 mai 2003. Il rédige alors le texte de base sur lequel s'appuie la nouvelle majorité fédérale "violette".