eezzy5
Too Many Humans!
J'ai eu la chance de voir ce film, et pour tout avouer, il m'a bien bluffé.
Intelligent, émouvant, électrisant,...il y a de fortes chances qu'il marquera les esprits.
Etant un grand amateur du genre, pendant cette dernière décennie, je suis resté souvent dépité par les grosses productions de Sci-Fi, et les campagnes de pubs à gros coups de marketing qui vont avec...
Cette fois, je n'ai pas été déçu, car le (premier) long-métrage de Neill Blomkamp ne tombe pas dans un archétype de scénario stéréotypé, comme les productions à 100 millions de Dollars, sans âme, au scénario peu crédible et invraisemblable, mais bien au contraire, j'ai été agréablement surpris.
Ici le réalisateur, reste plutôt réaliste et proche de l'actualité, car il y aborde des thèmes comme la ségrégation raciale et le traitement des masses, qui ont marqué son pays (donc lui-même), comme il y dénonce en toile de fond, le système de la sous-traitance de la guerre, par des compagnies privées.
Dés les premières images, tournées comme un documentaire qui "suit" le personnage principal, récemment promu "chef d'opération anti-aliens", on sent que la réalisation se détache déjà de tout ce qu'on à pu voir auparavant (sauf peut-être Cloverfield ou Le Fils de l'homme).
Pas de plans orbitaux sur des d'étranges vaisseaux spatiaux qui arrivent en vue de la terre et qui obstruent l'horizon, pas de bastons galactiques à coups de lasers, etc...
Cette fois, tous les plans sont filmés au "naturel", par plusieurs types de caméras (à 'l'épaule" façon reporter, à la manière hollywoodienne, de surveillance, de labo médical, de JT en direct, à la FPS, etc!), qui s'enchainent à la perfection, dans des décors très variés et souvent crades, ainsi grâce à cette mise en scène particulière, ce film rend un degré de réalisme rarement atteint auparavant.
De bout en bout, Blompkamp nous prend littéralement par la main et nous emmène avec lui, pour nous montrer son histoire d'extra-terrestres étourdis, échoués et retenus malgré eux dans ce bidonville appelé Distric 9, de Johannesburgh.
Malgré le budget limité, les effets spéciaux sont efficaces, maitrisés, très bien réalisés visuellement, et servent l'histoire de manière assez "utile", sans jamais sombrer dans l'excès (et je dirai même qu'il donne une leçon à tous les autres derniers Blockbusters du genre analogue).
Quand aux comédiens, malgré le fait qu'ils soient tous des parfaits inconnus (dans nos contrées), ont fait un boulot remarquable (en improvisant pour le plus souvent), surtout l'acteur principal qui va fournir la base d'un personnage profond, passant malgré-lui, du stade de bureaucrate dépassé par la situation, à celui de fugitif charismatique (j'en raconte peut-être trop ?).
Aussi bon soit-il, le film n'échappe toutefois pas à quelques erreurs disons de jeunesse (petites incohérences), mais qui n'entachent pas du tout le résultat final, et je dirai que même les sud-africains savent faire de bons, ou plutôt d'excellents films.
Une histoire bien racontée, des personnages attachants, des effets spéciaux discrets mais efficaces, avec un rythme très soutenu.
Pour une fois le spectateur n'est pas pris pour un idiot,,, pour moi ce film est une réelle réussite et bonne surprise, qui redonnera peut-être espoir dans le cinéma de science-fiction, du genre un peu moins Hollywoodien ?
Pour résumer, on a là une oeuvre léchée, sublime, parfaitement rythmée, dense et intelligente, qui mérite l'attention de tous les amateurs du genre ou non.
Un grand classique en devenir...
Intelligent, émouvant, électrisant,...il y a de fortes chances qu'il marquera les esprits.
Etant un grand amateur du genre, pendant cette dernière décennie, je suis resté souvent dépité par les grosses productions de Sci-Fi, et les campagnes de pubs à gros coups de marketing qui vont avec...
Cette fois, je n'ai pas été déçu, car le (premier) long-métrage de Neill Blomkamp ne tombe pas dans un archétype de scénario stéréotypé, comme les productions à 100 millions de Dollars, sans âme, au scénario peu crédible et invraisemblable, mais bien au contraire, j'ai été agréablement surpris.
Ici le réalisateur, reste plutôt réaliste et proche de l'actualité, car il y aborde des thèmes comme la ségrégation raciale et le traitement des masses, qui ont marqué son pays (donc lui-même), comme il y dénonce en toile de fond, le système de la sous-traitance de la guerre, par des compagnies privées.
Dés les premières images, tournées comme un documentaire qui "suit" le personnage principal, récemment promu "chef d'opération anti-aliens", on sent que la réalisation se détache déjà de tout ce qu'on à pu voir auparavant (sauf peut-être Cloverfield ou Le Fils de l'homme).
Pas de plans orbitaux sur des d'étranges vaisseaux spatiaux qui arrivent en vue de la terre et qui obstruent l'horizon, pas de bastons galactiques à coups de lasers, etc...
Cette fois, tous les plans sont filmés au "naturel", par plusieurs types de caméras (à 'l'épaule" façon reporter, à la manière hollywoodienne, de surveillance, de labo médical, de JT en direct, à la FPS, etc!), qui s'enchainent à la perfection, dans des décors très variés et souvent crades, ainsi grâce à cette mise en scène particulière, ce film rend un degré de réalisme rarement atteint auparavant.
De bout en bout, Blompkamp nous prend littéralement par la main et nous emmène avec lui, pour nous montrer son histoire d'extra-terrestres étourdis, échoués et retenus malgré eux dans ce bidonville appelé Distric 9, de Johannesburgh.
Malgré le budget limité, les effets spéciaux sont efficaces, maitrisés, très bien réalisés visuellement, et servent l'histoire de manière assez "utile", sans jamais sombrer dans l'excès (et je dirai même qu'il donne une leçon à tous les autres derniers Blockbusters du genre analogue).
Quand aux comédiens, malgré le fait qu'ils soient tous des parfaits inconnus (dans nos contrées), ont fait un boulot remarquable (en improvisant pour le plus souvent), surtout l'acteur principal qui va fournir la base d'un personnage profond, passant malgré-lui, du stade de bureaucrate dépassé par la situation, à celui de fugitif charismatique (j'en raconte peut-être trop ?).
Aussi bon soit-il, le film n'échappe toutefois pas à quelques erreurs disons de jeunesse (petites incohérences), mais qui n'entachent pas du tout le résultat final, et je dirai que même les sud-africains savent faire de bons, ou plutôt d'excellents films.
Une histoire bien racontée, des personnages attachants, des effets spéciaux discrets mais efficaces, avec un rythme très soutenu.
Pour une fois le spectateur n'est pas pris pour un idiot,,, pour moi ce film est une réelle réussite et bonne surprise, qui redonnera peut-être espoir dans le cinéma de science-fiction, du genre un peu moins Hollywoodien ?
Pour résumer, on a là une oeuvre léchée, sublime, parfaitement rythmée, dense et intelligente, qui mérite l'attention de tous les amateurs du genre ou non.
Un grand classique en devenir...
Entre Moon, Avatar et District 9, j'ai l'impression de voir un regain d'intérêt pour la SF.
![[ KL3R ]](/data/avatars/m/1/1761.jpg?1404045283){kind=avatar}
