Perso je ne suis pas du tout un expert mais, depuis l'adolescence, j'ai toujours eu l'envie et le désir d'apprendre le japonais ! Une fois terminé mon master de gestion en horaire décalé je compterai bien embrayer sur l'apprentissage de cette langue si des possibilités (genre cours du soir) existent.
Comme échos sinon, je n'en ai pas sur le chinois mais bien sur le japonais (qui, à moins que je ne me trompe lourdement, sont 2 langues "voisines" avec la même logique ?); la compagne d'un ami qui avait fait des études de traducteur anglais-néerlandais avait opté pour le jap comme 3ème langue optionnelle à l'EII de Mons .. et ce fut pour elle d'une difficulté assez incommensurable induite en grande partie par plusieurs faits :
- d'abord contrairement aux langues latines et germaniques, ils n'utilisent pas notre alphabet (des caractères bien spécifiques type kanjis qui n'ont eux non plus aucunes logiques avec notre alphabet; ces caractères étant des sortes d'associations de lettres et ne remplacent aucunement une lettre, ...) et il est nécessaire, dans l'apprentissage des étrangers, de commencer par étudier une version "latine" du japonais avec notre alphabet à nous (le japonais "romaji")
- ensuite une fois les caractères et romaji métrisés le plus difficile reste de comprendre la façon de "penser" et la logique de construction de phrases des japs qui n'a strictement rien à voir avec la nôtre (par exemple, nous nous avons difficile à comprendre certaines inversions en flamand ... tandis que les flamands eux ont du mal à distinguer dans le français le "tu" du "vous" forme polie) ---> et bien le japonais c'est mille fois pire pour nous quoi car notre cerveau n'est pas du tout formaté pour ce type de langues.
Alors, autant on pourrait considérer une similitude entre le parlé mandarin et japonais, autant en écrit, tu oublies.
L'écriture chinoise, même simplifié, NE dispose PAS d'un alphabet simplifié type hiragana ou katakana comme en japonais ! Bref, tu es obligé de passer par l'étude des idéogrammes (traditionnel ou simplifié, mais bon, parfois, tu le vois pas trop le simplifié O_O)
Je dirais que la plus grosse difficulté d'apprendre le mandarin proviendra de la prononciation qui est très exigeante, tant sur le placement des accents toniques, que par le ton employé. Sachant que, par exemple, un même ensemble phonique pourrait signifier des choses différentes en fonction de où tu mets ton accent tonique et du ton utilisé.
Après, la grammaire de base et co, fort heureusement, est plutôt simple quand tu compares à la conjugaison francophone !
Genre, en français, la phrase : Demain, qu'allons nous manger ? se traduirait en Demain / nous/ aller / manger / quoi
Donc voilà
... ?? c'est pour cela que n'importe quelle fac de langues ou de traduction / interprétation utilise le vocable "chinois" pour désigner cette langue dans ses programmes de cours et qu'on ne voit jamais apparaitre les termes "cantonais" ou "mandarin" ??
Et pourtant, il a raison, dire que tu parles chinois n'a aucun sens !
Va demander à un chinois quelle langue il parle, il ne te répondra pas chinois, mais mandarin, cantonnais ou un des autres dialectes plus ou moins répandus. D'ailleurs, en plus, le chinois, s'il sait parler plusieurs dialectes, il les considérera comme étant tout autant de langues différentes, ce qui est logique puisque la ressemblance parlée entre le mandarin et le cantonnais est aussi similaire que ce que tu as entre le français et le néerlandais.
Bref, les fac et co qui utilisent le terme Chinois pour désigner l'apprentissage du mandarin font juste un raccourci énorme.