L'article parle de l'influence personnelle de Collin à l'UB, mais je vois pas où ça clashe entre son job à l'UB et son job à Anderlecht (à part une référence à l'avis de Phillips sur Paul Taylor, mais 'faudrait avoir du culot pour avancer que c'est ça qui lui a valu son C4).
Perso, j'aimerais bien savoir ce qu'on lui reproche, exactement...
Qu'il soit intransigeant même avec les anciennes gloires du club, ça le regarde (et ça peut se défendre).
Qu'il puisse pas piffer Vandereycken, ça l'a sans doute amené à accélérer son limogeage, mais ça ne lie en rien le Sporting (et nombreux furent ceux qui applaudirent le caractère expéditif de la décision, ici comme ailleurs).
Qu'il ait établi une liste de noms prestigieux pour entraîner les Diables n'est certainement pas un mal en soi (encore une décision que beaucoup approuvaient), et je ne vois toujours pas de rapport avec Anderlecht.
Qu'il fasse du lobbying pour la candidature belgo-néerlandaise de 2018, ben... j'espère bien ! Il fait partie du comité Coupe du Monde 2018, on va quand même pas râler parce qu'il fait son boulot !
Et puis... Et puis c'est tout. S'il y avait eu d'autres choses à dire, nul doute que l'auteur de cet article "où l'on ose enfin se mouiller" ne s'en serait pas privé.
Ok, Collin doit pas rendre la vie facile au trésorier, mais il veut visiblement qu'on se donne les moyens de nos ambitions, ce qui n'est pas totalement stupide. D'après l'article, ce mec a du pouvoir, mais à aucun moment on ne dit qu'il essaye pas de s'en mettre plein les poches ou de favoriser Anderlecht.
Bref, pas grand chose de neuf ("le côté oligarchique de l'UB conduit à des dérives", putain de scoop, effectivement), rien de croustillant, et finalement, deux timides lignes sur le Sporting. Le seul truc que vous pouvez en déduire, c'est qu'au lieu de critiquer RVDS et HVH à tort et à travers, vous pouvez maintenant vous concentrer sur Collin, puisque visiblement, c'est lui qui fait tout...
Big deal.
