" My parfume ? Vodka ! My limit ? Coma ! "
GHINZU: "Blow" (Dragoon/Bang!)
:arrow: Blow
:arrow: Jet Sex
:arrow: Cockpit Inferno
:arrow: Do you read me
:arrow: 'til you faint
:arrow: Dragster wave
:arrow: Sweet love
:arrow: High voltage queen (The reign of)
:arrow: 21st century crooners
:arrow: Mine
:arrow: Horses
:arrow: Seaside friends
Site officiel de Ghinzu
Avant de vous coller quelques critiques, je me dois de vous présenter cette formation bruxelloise qui, avec ce deuxième album, a trouvé la voie de mon coeur. J'ai acheté cet album le lemendemain d'avoir découvert le groupe via le concert enregistré lors de la Sacré Nuit à l'AB et diffusé sur Canal+ le 08 mai. Et depuis, je l'écoute tous les jours. Il est rempli de bon morceau, tantôt teinté de rock alternatif (Blow, Dragster Wave [mes deux préférées]), de pop à l'anglaise (My sweet love, Do you read me, Sea-side friends) mais reste tout de même ancré dans la folie du groupe.
Et là où ça prend vraiment un sens, c'est sur scène. Des bêtes de scène, ils se défoncent, ils suent, et ils aiment ça. Et leur public aussi J'vous invite à me rejoindre au Verdur Rock le 26 juin à la Citadelle de Namur pour les soutenir après Pleymo. Du GRAND art. Et en plus, les mecs sont très sympa Viendez me rejoindre sur leur forum, ça papote sec et y'a de chouettes gens
Pour écouter un peu de leur son :
- 2 petits concerts en stream (Realplayer), sur 3Voor12.
- Sur le site officiel, des extraits de 30 sec et les textes
Guido:
Deuxième album pour les Bruxellois de Ghinzu, au titre bien choisi car c'est vraiment "soufflé" que l'on ressort de l'écoute de celui-ci. En effet, si sur leur premier album ("Electronic Jacuzi", fin 2000) on pouvait repérer quelques tics imputables à tout premier album (influences marquées, manque de constance), sur "Blow" toutes ces imperfections valsent dans le caniveau.
Ghinzu s'est bâti une personnalité sous les feux de la rampe et on sent le groupe qui serre les coudes, contrairement au premier album où la personnalité expansive de son désormais chanteur (et moins leader, donc) John Stargasm prenait un peu trop de place. Si on peut lui laisser une tendance à "monopoliser" le piano pour des passages crooner parfois un peu surfaits, ceux-ci ne gâchent en rien la réussite de ce deuxième album qui augure de beaux jours pour ses créateurs.
Musicinbelgium.net :
Le deuxième album des belges de Ghinzu s'est fait attendre puisque le premier, "Electronic Jacuzzi", remonte à l'année 2000 déjà. Sa sortie avait alors étonné tout le monde par la créativité et la folie régnante. La question est sur toutes les lèvres, vont-ils continuer à nous étonner?
Ce nouvel album "Blow" débute par le morceau titulaire qui est également sorti en single, mais en version réduite. En effet, ce titre fait environ 9 minutes et pour passer en radio, ils ont décidé de lui offrir une édition rabotée. Je dis "rabotée" car pour moi seul l'original à une valeur et on regrettera ce formatage imposé par les radios. Ce "Blow" est formidable par sa construction. Il allie un rock noisy, un peu fou par moment , à une ascension musicale digne du rock progressif. La voix est pleine de sensualité. Ghinzu ose les longueurs (dans le bon sens du terme) et cela lui réussi plutôt bien. On se laisse entraîner pendant ces presque neuf minutes sans le moindre ennui. C'est sans aucun doute le morceau phare de ce nouvel opus.
"Jet Sex" brille par sa simplicité, quasi acoustique, alors que "Cockpit Inferno" s'emballe et rappelle la folie qui régnait sur le premier album. Le côté plus pop rock de "Do you read me" est beaucoup moins personnel. Il ressemble trop à ce que font beaucoup de groupes américains et/ou britanniques actuellement. Mais, qui sait, cela pourrait être ce titre qui leur ouvrira les portes internationales. Ensuite, le déjanté et répétitif "Until you faint" nous ramène sans autre forme de procès au style Ghinzu.
Tout en douceur, "The dragster - wave" suit. Un morceau très simple qui s'amplifie au fil du temps. C'est d'ailleurs un peu la carte que joue Ghinzu sur tout l'album. Tout comme "Blow", ce titre se révèle petit à petit pour s'imposer comme un des meilleurs. Quant à "My sweet love", il sonne un peu trop pop anglaise et perd de ce fait l'emprunte du groupe. "High voltage queen (the reign of)" continue en ce sens, tout comme "21st century crooners". Même si ce dernier contient un peu de folie Ghinzu, les morceaux se ressemblent trop pour se sortir du lot. On patine quelque peu.
C'est avec "Mine" que l'on retrouve enfin notre Ghinzu, les déjantés du rock belge. On imagine aisément John sautant derrière son piano tout en chantant et en écrasant ses accords plus dingues les uns que les autres. Marrant aussi cette reprise très rock'n'roll au milieu de la chanson. "Horse" se pose ensuite en une simple ritournelle entrecoupée de moments déjantés qui pourraient faire penser à du Alice Cooper produit par Bob Ezrin ou aux premiers Pink Floyd époque Barrett ou "Ummagumma". Cet album de Ghinzu se termine en toute simplicité par un "Sea-side friends" qui fleure bon le Coldplay
GHINZU: "Blow" (Dragoon/Bang!)
:arrow: Blow
:arrow: Jet Sex
:arrow: Cockpit Inferno
:arrow: Do you read me
:arrow: 'til you faint
:arrow: Dragster wave
:arrow: Sweet love
:arrow: High voltage queen (The reign of)
:arrow: 21st century crooners
:arrow: Mine
:arrow: Horses
:arrow: Seaside friends
Site officiel de Ghinzu
Avant de vous coller quelques critiques, je me dois de vous présenter cette formation bruxelloise qui, avec ce deuxième album, a trouvé la voie de mon coeur. J'ai acheté cet album le lemendemain d'avoir découvert le groupe via le concert enregistré lors de la Sacré Nuit à l'AB et diffusé sur Canal+ le 08 mai. Et depuis, je l'écoute tous les jours. Il est rempli de bon morceau, tantôt teinté de rock alternatif (Blow, Dragster Wave [mes deux préférées]), de pop à l'anglaise (My sweet love, Do you read me, Sea-side friends) mais reste tout de même ancré dans la folie du groupe.
Et là où ça prend vraiment un sens, c'est sur scène. Des bêtes de scène, ils se défoncent, ils suent, et ils aiment ça. Et leur public aussi J'vous invite à me rejoindre au Verdur Rock le 26 juin à la Citadelle de Namur pour les soutenir après Pleymo. Du GRAND art. Et en plus, les mecs sont très sympa Viendez me rejoindre sur leur forum, ça papote sec et y'a de chouettes gens
Pour écouter un peu de leur son :
- 2 petits concerts en stream (Realplayer), sur 3Voor12.
- Sur le site officiel, des extraits de 30 sec et les textes
Guido:
Deuxième album pour les Bruxellois de Ghinzu, au titre bien choisi car c'est vraiment "soufflé" que l'on ressort de l'écoute de celui-ci. En effet, si sur leur premier album ("Electronic Jacuzi", fin 2000) on pouvait repérer quelques tics imputables à tout premier album (influences marquées, manque de constance), sur "Blow" toutes ces imperfections valsent dans le caniveau.
Ghinzu s'est bâti une personnalité sous les feux de la rampe et on sent le groupe qui serre les coudes, contrairement au premier album où la personnalité expansive de son désormais chanteur (et moins leader, donc) John Stargasm prenait un peu trop de place. Si on peut lui laisser une tendance à "monopoliser" le piano pour des passages crooner parfois un peu surfaits, ceux-ci ne gâchent en rien la réussite de ce deuxième album qui augure de beaux jours pour ses créateurs.
Musicinbelgium.net :
Le deuxième album des belges de Ghinzu s'est fait attendre puisque le premier, "Electronic Jacuzzi", remonte à l'année 2000 déjà. Sa sortie avait alors étonné tout le monde par la créativité et la folie régnante. La question est sur toutes les lèvres, vont-ils continuer à nous étonner?
Ce nouvel album "Blow" débute par le morceau titulaire qui est également sorti en single, mais en version réduite. En effet, ce titre fait environ 9 minutes et pour passer en radio, ils ont décidé de lui offrir une édition rabotée. Je dis "rabotée" car pour moi seul l'original à une valeur et on regrettera ce formatage imposé par les radios. Ce "Blow" est formidable par sa construction. Il allie un rock noisy, un peu fou par moment , à une ascension musicale digne du rock progressif. La voix est pleine de sensualité. Ghinzu ose les longueurs (dans le bon sens du terme) et cela lui réussi plutôt bien. On se laisse entraîner pendant ces presque neuf minutes sans le moindre ennui. C'est sans aucun doute le morceau phare de ce nouvel opus.
"Jet Sex" brille par sa simplicité, quasi acoustique, alors que "Cockpit Inferno" s'emballe et rappelle la folie qui régnait sur le premier album. Le côté plus pop rock de "Do you read me" est beaucoup moins personnel. Il ressemble trop à ce que font beaucoup de groupes américains et/ou britanniques actuellement. Mais, qui sait, cela pourrait être ce titre qui leur ouvrira les portes internationales. Ensuite, le déjanté et répétitif "Until you faint" nous ramène sans autre forme de procès au style Ghinzu.
Tout en douceur, "The dragster - wave" suit. Un morceau très simple qui s'amplifie au fil du temps. C'est d'ailleurs un peu la carte que joue Ghinzu sur tout l'album. Tout comme "Blow", ce titre se révèle petit à petit pour s'imposer comme un des meilleurs. Quant à "My sweet love", il sonne un peu trop pop anglaise et perd de ce fait l'emprunte du groupe. "High voltage queen (the reign of)" continue en ce sens, tout comme "21st century crooners". Même si ce dernier contient un peu de folie Ghinzu, les morceaux se ressemblent trop pour se sortir du lot. On patine quelque peu.
C'est avec "Mine" que l'on retrouve enfin notre Ghinzu, les déjantés du rock belge. On imagine aisément John sautant derrière son piano tout en chantant et en écrasant ses accords plus dingues les uns que les autres. Marrant aussi cette reprise très rock'n'roll au milieu de la chanson. "Horse" se pose ensuite en une simple ritournelle entrecoupée de moments déjantés qui pourraient faire penser à du Alice Cooper produit par Bob Ezrin ou aux premiers Pink Floyd époque Barrett ou "Ummagumma". Cet album de Ghinzu se termine en toute simplicité par un "Sea-side friends" qui fleure bon le Coldplay