Skarbone
Le méchant Ω
Ca y est! enfin!
BOGOTA Maintes fois annoncée, maintes fois reportée, la libération d'Ingrid Betancourt semblait désormais un vain espoir pour sa famille qui, cependant, n'a jamais baissé les bras. Nicolas Sarkozy avait annoncé dès son investiture à la présidence de la République qu'il faisait de la libération de l'otage franco-colombienne une priorité. Ses accointances avec Hugo Chavez, qu'il avait reçu en novembre dernier, avaient relancé l'espoir d'une libération en début de mandature du président, mais l'opposition farouche entre Chavez et Uribe avait quelque peu perturbé le plan des deux chefs d'État.
Le président colombien avait d'ailleurs annoncé sa préférence pour une solution militaire, alors que Chavez assurait un rôle de médiateur semblant porter ses fruits. La mort du chef historique des Farc, Manuel Marulanda, a cependant marqué un tournant dans l'histoire des guerilleros, dont l'un des responsables se disait prêt à procéder à un échange d'otages contre la libération de guerilleros. Un échange accepté par le président colombien, qui se disait également prêt à accéder à la demande des Farc de ne pas extrader ses prisonniers vers les États-Unis. La France, de son côté, était également prête à de multiples efforts, y compris à accueillir sur son territoire les guerilleros qui se rendraient afin de leur offrir l'immunité.
C'est finalement une action de l'armée colombienne qui a pris de vitesse ces négociations à tout va. Au total, quatorze otages ont été libérés au cours d'une opération héliportée de l'armée, a annoncé le ministre de la Défense colombien Juan Manuel Santos. Les otages sembleraient en bonne santé, mais l'on sait que l'état d'Ingrid Betancourt était préoccupant depuis plusieurs semaines, la franco-colombienne souffrant notamment d'une hépatite. Ingrid Betancourt avait été enlevée le 23 février 2002. Cinq ans et près de cinq mois d'un long calvaire dans la jungle. A l'annonce de sa libération, ses proches n'osaient pas y croire. Son fils, Lorenzo, attendait avec impatience d'avoir sa mère au téléphone pour réaliser l'incroyable nouvelle. Les retrouvailles devraient avoir lieu dans les prochaines heures à Bogota.
source: http://www.dhnet.be/infos/monde/article/213599/ingrid-betancourt-enfin-libre.html
BOGOTA Maintes fois annoncée, maintes fois reportée, la libération d'Ingrid Betancourt semblait désormais un vain espoir pour sa famille qui, cependant, n'a jamais baissé les bras. Nicolas Sarkozy avait annoncé dès son investiture à la présidence de la République qu'il faisait de la libération de l'otage franco-colombienne une priorité. Ses accointances avec Hugo Chavez, qu'il avait reçu en novembre dernier, avaient relancé l'espoir d'une libération en début de mandature du président, mais l'opposition farouche entre Chavez et Uribe avait quelque peu perturbé le plan des deux chefs d'État.
Le président colombien avait d'ailleurs annoncé sa préférence pour une solution militaire, alors que Chavez assurait un rôle de médiateur semblant porter ses fruits. La mort du chef historique des Farc, Manuel Marulanda, a cependant marqué un tournant dans l'histoire des guerilleros, dont l'un des responsables se disait prêt à procéder à un échange d'otages contre la libération de guerilleros. Un échange accepté par le président colombien, qui se disait également prêt à accéder à la demande des Farc de ne pas extrader ses prisonniers vers les États-Unis. La France, de son côté, était également prête à de multiples efforts, y compris à accueillir sur son territoire les guerilleros qui se rendraient afin de leur offrir l'immunité.
C'est finalement une action de l'armée colombienne qui a pris de vitesse ces négociations à tout va. Au total, quatorze otages ont été libérés au cours d'une opération héliportée de l'armée, a annoncé le ministre de la Défense colombien Juan Manuel Santos. Les otages sembleraient en bonne santé, mais l'on sait que l'état d'Ingrid Betancourt était préoccupant depuis plusieurs semaines, la franco-colombienne souffrant notamment d'une hépatite. Ingrid Betancourt avait été enlevée le 23 février 2002. Cinq ans et près de cinq mois d'un long calvaire dans la jungle. A l'annonce de sa libération, ses proches n'osaient pas y croire. Son fils, Lorenzo, attendait avec impatience d'avoir sa mère au téléphone pour réaliser l'incroyable nouvelle. Les retrouvailles devraient avoir lieu dans les prochaines heures à Bogota.
source: http://www.dhnet.be/infos/monde/article/213599/ingrid-betancourt-enfin-libre.html
