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Ph@NtOm
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Quelque 200 experts en "cybercriminalité" venus de toute l'Europe mais aussi des Etats-Unis, d'Australie, de Chine ou du Japon se sont retrouvés de mercredi à vendredi au Conseil de l'Europe pour discuter des dernières avancées en matière de lutte contre ces délits d'un genre nouveau. Depuis quelques années, les criminels ont trouvé avec Internet et ses centaines de millions d'utilisateurs un terrain idéal pour commettre le crime presque parfait. Les cyber-menaces vont aujourd'hui des spams à la pédophilie, en passant par les virus, le piratage, le vol d'informations bancaires, de coordonnées de cartes de crédit, la désactivation de services de ventes, le vol d'identité, la fraude, le blanchiment d'argent, le chantage informatique et l'incitation à la haine ou au racisme.
En quelques clics, les pirates peuvent décrocher le jackpot avec seulement une part infime de réponses à leurs milliers de sollicitations. Même pour les demandes les plus saugrenues, comme récemment le mail d'un soi-disant proche d'une personnalité africaine appelant à l'aide pour transférer des fonds en France, le succès est à la clé, selon les spécialistes. Dans le domaine du jeu, des bookmakers ont récemment été victimes de racket, en Russie, après une attaque informatique massive. Les maîtres chanteurs demandaient ensuite par mail ou chat (forum de discussions, ndlr) 10.000 dollars par mois pour les protéger. Une autre technique en vogue consiste à insérer sur l'écran d'un particulier, qui dispose d'un compte bancaire en ligne, une page demandant des informations bancaires confidentielles qui permettront d'accéder à ses liquidités.
Ce type de "menace internationale exige une réponse internationale", a souligné pour sa part Christopher Painter, du ministère de la Justice américain. L'expert appelle à "une coopération internationale sous forme d'entraide". La Convention du Conseil de l'Europe sur la cybercriminalité entrée en vigueur le 1er juillet prévoit ainsi l'adoption par les pays signataires "d'une législation appropriée" et la "stimulation de la coopération internationale".
qu'en pensez vous ? :roll:
En quelques clics, les pirates peuvent décrocher le jackpot avec seulement une part infime de réponses à leurs milliers de sollicitations. Même pour les demandes les plus saugrenues, comme récemment le mail d'un soi-disant proche d'une personnalité africaine appelant à l'aide pour transférer des fonds en France, le succès est à la clé, selon les spécialistes. Dans le domaine du jeu, des bookmakers ont récemment été victimes de racket, en Russie, après une attaque informatique massive. Les maîtres chanteurs demandaient ensuite par mail ou chat (forum de discussions, ndlr) 10.000 dollars par mois pour les protéger. Une autre technique en vogue consiste à insérer sur l'écran d'un particulier, qui dispose d'un compte bancaire en ligne, une page demandant des informations bancaires confidentielles qui permettront d'accéder à ses liquidités.
Ce type de "menace internationale exige une réponse internationale", a souligné pour sa part Christopher Painter, du ministère de la Justice américain. L'expert appelle à "une coopération internationale sous forme d'entraide". La Convention du Conseil de l'Europe sur la cybercriminalité entrée en vigueur le 1er juillet prévoit ainsi l'adoption par les pays signataires "d'une législation appropriée" et la "stimulation de la coopération internationale".
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