Les forces du bien d’un côté, celles du mal de l’autre. Ce serait trop simple. C’est ce que rappelle Amnesty...
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Un article très intéressant sur la réaction épidermique ukrainienne au rapport d'Amnesty International.
Cette guerre n'est pas seulement une guerre de bombes et d'obus, c'est aussi une guerre d'information et de propagande.
L'Ukraine soigne son image depuis le début du conflit: nation victime de l'ogre russe, elle se défend héroïquement contre un adversaire vicieux, gourmand, sanguinaire et supérieur en nombre et en puissance de feu, le président n'a pas fui, dirige les opérations et se rend même dans des zones à risque... Et pendant ce temps, les Russes ils tuent, ils violent, ils pillent, ils bombardent sans discernement et se font tracter leurs chars par des fermiers ukrainiens. C'est presque devenu les gentils gentils contre les méchants méchants.
Alors forcément quand on écorne cette image, ça hurle. Et avec raison, car c'est de cette communication que dépend l'aide étrangère. Les nations, organisations et particuliers qui aident l'Ukraine en lui fournissant armes, munitions, nourriture et argent, seraient moins tentés de le faire s'ils apprenaient que l'Ukraine se rend coupable de crimes de guerre (dans une moindre mesure que son adversaire certes, mais tout de même).
Si l'Ukraine perd ses livraisons d'armes, elle perd la guerre, et si elle perd la guerre elle n'existe plus.