Carambar
Elite
Voici un petit texte inspiré de ma situation personelle. Ne le prenais pas trop au sérieux car je voulais surtout exprimer le côté émotionnel des choses. Vos commentaires sont les bienvenus.
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Depuis que je suis petit, j'ai pris le réflexe de me priver en attendant que les choses aillent mieux. Je ne vais pas raconter mon parcours car on pourrais facilement en faire un livre, mais à un certain moment de la vie je me suis dis que j'allais avoir vingt-cinq ans ans en l'an deux mille et que c'est à ce moment là que les choses iront mieux.
Ce moment là est passé et cela me détruis à petit feu. Je n'ai rien fais de ma vie et il n'y a aucune chance qui se présente. Je suis du signe du Lion et je me sens comme enfermé dans une cage, tournoyant en rond. Ce mois d'Août, je vais avoir trente ans et, contrairement à ce cher Lance Armstrong, je ne suis arrivé nul part dans ma vie.
Cet anniverssaire va être un moment difficile à passer. Moi qui me voyais déjà gagner ma vie et avoir trouvé une âme soeur, je me sens déçu de moi même et de monde qui m'entoure. Tout ce que je fais pour l'instant c'est vivre au crochets de la société. Je suis un simple parasite, un gaspillage complet de ce qu'on peut appellé un être humain. Je sert à rien et ca fais très mal quand j'y pense.
Et puis, même si je commencais à m'en sortir maintenant, je devrais m'attarder à ces blessures que m'ont infligé mon passé, aussi bien au corps qu'à l'esprit. Car, avec le temps et la souffrance, le plaisir et le bien être est devenu si difficile à atteindre. Et je suis au dela du point où la tendresse, une oreille attentive ou un médicament peuvent changer quoi que ce soit. La question qui me hante c'est de savoir s'il est possible de revenir en arrière.
Là dessus, je me rends compte que j'ai recontré des personnes qui ont faits un mauvais choix pour moi. De quel droit ont ils fait ca ? Qu'est-ce qui pousse un être humain à agir de la sorte ? Cela me mène à penser que le mal existe sous une forme ou l'autre. Si seulement tout le monde comprenais qu'il faut s'aider entre nous pour que ce monde soit un endroit agréable pour tous. Mais non, le monde s'enfonce à grande vitesse dans le monde de l'argent où le gain ne se produit plus mais se fait au dépends d'autrui.
A vrai dire, cela fais un moment que je mène une existence usurpée, que je n'ai rien à faire dans ce monde. Je dirais même que je suis né à la mauvaise époque et aurait préféré une époque où l'on se battais au sabre ou un âge d'or qui viendras peut être d'ici cinquante ou cents ans avec l'utilisation à grande échelle de la fusion nucléaire. Si je n'ai pas réussi dans la vie, tout ce que l'avenir me réserve ce serais une existence médiocre et sans intérêt. Moi qui pensais laisser une trace. Récemment, j'ai hurlé à ma mère, "La vie ne vaut pas la peine d'être vécu" et c'est cette même phrase que j'ai retrouvé en lisant 'Les chemins de traverse' de Nicolas Hulot. Malgré que ce livre soit positif, cette coincidence me fais réflêchir. Hulot nous y apprends qu'on dois y affronter ses peurs mais ma peur c'est que je ne puisse pas retrouver ma sensibilité d'antan.
Aussi, si cette impréssion est pénible est l'est d'autant plus que je dois supporter un rayonnement de douleur qui brûle en bas de mon dos et qui descends parfois ma jambe droite comme un mince tuyau d'arrosage. C'est une chose que je dois endurer jour après jour et sans répit. Il s'agit là d'une relique d'un accident que j'ai subi en voulant faire plaisir à une personne qui n'obtiens jamais de satisfaction. Oui, j'ai montré ma bonne volonté à de nombreuses reprises mais j'en ai parfois tiré des séquelles; tout comme maintenant alors que je sombre dans la déprime en attendant une assistance pour que je ne me retrouves pas à la rue.
Je voudrais me battre, je voudrais sortir de cette torpeur du quotidien qui m'envahit. Je me considère comme un être fort. Seulement, face à la masse je ne suis rien et personne ne comprendras la peine et les éfforts que j'ai du donnés pour être là aujourd'hui. Oui, je suis certain que, malgré mes échecs passés, j'ai donné des éfforts que personne ne pourrais soupçonner. Dois-je m'en vouloir pour avoir laissé tombé les bras face à une peine trop lourde ? Et je me retrouves souvent dans une situation ou un interlocuteur me considère comme un moins que rien parceque je n'ai pas atteints mes objectifs. C'est là que pensées s'embrouillent et que je ressens la violence.
Cet été, je vais écrire des lettres à plusieurs personnes de notre gouvernement car je ne vois pas de porte de sortie. Le prochain cap seras les 35 ans. Si je n'arrives à rien à ce moment là, je pense que je ne le supporterais pas car, plus les jours passent, moins je me sens humain. Le jour où je ne supporterais plus les choses, je vais soit adopter une attitude criminelle envers nos institutions, soit en finir avec ma vie, non comme un appel à l'aide mais pour conserver une certaine dignité et manifester mon désaccord avec ce monde impitoyable. Nombreux serons ceux qui décriraient un tel acte comme un signe de lacheté mais vous n'êtes pas à ma place à subir ce que je subit. Aussi, nous sommes bien dans un pays où l'on cultive l'absurde. La mort n'est elle pas la chose la plus absurde que vous connaissez ?
Ai-je tort de penser ainsi ? On me parle de génération sacrifiée dont je fais partie. Mais pour quoi et pour qui ? Qu'au moins je le sâche pour que je puisse décider si cela est juste. Il y a tant de gens qui pleurent l'avenir qu'ils n'auront jamais et je suis de l'avis que les choses ne peuvent pas continuer ainsi. Chaque jeune personne devrais avoir droit à une place pour qu'il puisse s'épanouir. On parle de crise économique mais cette crise semble vouloir s'éterniser. Et puis, c'est quand même nous, les 18-35 ans, qui devrons supporter le poids de la société de demain. Parmi ceux qui n'ont pas trouvé une place, on retrouve des intéllectuels qui ont un savoir qui leur permettrais de trouver leur place ailleurs. Toute cette masse ne peut rester endormie ainsi. Malgré cela, on reste un peu comme des lapins au milieu de la route, hypnotisé par les feux d'une voiture en approche.
La grande question que je pose c'est, pourquoi personne ne réagit ?
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Depuis que je suis petit, j'ai pris le réflexe de me priver en attendant que les choses aillent mieux. Je ne vais pas raconter mon parcours car on pourrais facilement en faire un livre, mais à un certain moment de la vie je me suis dis que j'allais avoir vingt-cinq ans ans en l'an deux mille et que c'est à ce moment là que les choses iront mieux.
Ce moment là est passé et cela me détruis à petit feu. Je n'ai rien fais de ma vie et il n'y a aucune chance qui se présente. Je suis du signe du Lion et je me sens comme enfermé dans une cage, tournoyant en rond. Ce mois d'Août, je vais avoir trente ans et, contrairement à ce cher Lance Armstrong, je ne suis arrivé nul part dans ma vie.
Cet anniverssaire va être un moment difficile à passer. Moi qui me voyais déjà gagner ma vie et avoir trouvé une âme soeur, je me sens déçu de moi même et de monde qui m'entoure. Tout ce que je fais pour l'instant c'est vivre au crochets de la société. Je suis un simple parasite, un gaspillage complet de ce qu'on peut appellé un être humain. Je sert à rien et ca fais très mal quand j'y pense.
Et puis, même si je commencais à m'en sortir maintenant, je devrais m'attarder à ces blessures que m'ont infligé mon passé, aussi bien au corps qu'à l'esprit. Car, avec le temps et la souffrance, le plaisir et le bien être est devenu si difficile à atteindre. Et je suis au dela du point où la tendresse, une oreille attentive ou un médicament peuvent changer quoi que ce soit. La question qui me hante c'est de savoir s'il est possible de revenir en arrière.
Là dessus, je me rends compte que j'ai recontré des personnes qui ont faits un mauvais choix pour moi. De quel droit ont ils fait ca ? Qu'est-ce qui pousse un être humain à agir de la sorte ? Cela me mène à penser que le mal existe sous une forme ou l'autre. Si seulement tout le monde comprenais qu'il faut s'aider entre nous pour que ce monde soit un endroit agréable pour tous. Mais non, le monde s'enfonce à grande vitesse dans le monde de l'argent où le gain ne se produit plus mais se fait au dépends d'autrui.
A vrai dire, cela fais un moment que je mène une existence usurpée, que je n'ai rien à faire dans ce monde. Je dirais même que je suis né à la mauvaise époque et aurait préféré une époque où l'on se battais au sabre ou un âge d'or qui viendras peut être d'ici cinquante ou cents ans avec l'utilisation à grande échelle de la fusion nucléaire. Si je n'ai pas réussi dans la vie, tout ce que l'avenir me réserve ce serais une existence médiocre et sans intérêt. Moi qui pensais laisser une trace. Récemment, j'ai hurlé à ma mère, "La vie ne vaut pas la peine d'être vécu" et c'est cette même phrase que j'ai retrouvé en lisant 'Les chemins de traverse' de Nicolas Hulot. Malgré que ce livre soit positif, cette coincidence me fais réflêchir. Hulot nous y apprends qu'on dois y affronter ses peurs mais ma peur c'est que je ne puisse pas retrouver ma sensibilité d'antan.
Aussi, si cette impréssion est pénible est l'est d'autant plus que je dois supporter un rayonnement de douleur qui brûle en bas de mon dos et qui descends parfois ma jambe droite comme un mince tuyau d'arrosage. C'est une chose que je dois endurer jour après jour et sans répit. Il s'agit là d'une relique d'un accident que j'ai subi en voulant faire plaisir à une personne qui n'obtiens jamais de satisfaction. Oui, j'ai montré ma bonne volonté à de nombreuses reprises mais j'en ai parfois tiré des séquelles; tout comme maintenant alors que je sombre dans la déprime en attendant une assistance pour que je ne me retrouves pas à la rue.
Je voudrais me battre, je voudrais sortir de cette torpeur du quotidien qui m'envahit. Je me considère comme un être fort. Seulement, face à la masse je ne suis rien et personne ne comprendras la peine et les éfforts que j'ai du donnés pour être là aujourd'hui. Oui, je suis certain que, malgré mes échecs passés, j'ai donné des éfforts que personne ne pourrais soupçonner. Dois-je m'en vouloir pour avoir laissé tombé les bras face à une peine trop lourde ? Et je me retrouves souvent dans une situation ou un interlocuteur me considère comme un moins que rien parceque je n'ai pas atteints mes objectifs. C'est là que pensées s'embrouillent et que je ressens la violence.
Cet été, je vais écrire des lettres à plusieurs personnes de notre gouvernement car je ne vois pas de porte de sortie. Le prochain cap seras les 35 ans. Si je n'arrives à rien à ce moment là, je pense que je ne le supporterais pas car, plus les jours passent, moins je me sens humain. Le jour où je ne supporterais plus les choses, je vais soit adopter une attitude criminelle envers nos institutions, soit en finir avec ma vie, non comme un appel à l'aide mais pour conserver une certaine dignité et manifester mon désaccord avec ce monde impitoyable. Nombreux serons ceux qui décriraient un tel acte comme un signe de lacheté mais vous n'êtes pas à ma place à subir ce que je subit. Aussi, nous sommes bien dans un pays où l'on cultive l'absurde. La mort n'est elle pas la chose la plus absurde que vous connaissez ?
Ai-je tort de penser ainsi ? On me parle de génération sacrifiée dont je fais partie. Mais pour quoi et pour qui ? Qu'au moins je le sâche pour que je puisse décider si cela est juste. Il y a tant de gens qui pleurent l'avenir qu'ils n'auront jamais et je suis de l'avis que les choses ne peuvent pas continuer ainsi. Chaque jeune personne devrais avoir droit à une place pour qu'il puisse s'épanouir. On parle de crise économique mais cette crise semble vouloir s'éterniser. Et puis, c'est quand même nous, les 18-35 ans, qui devrons supporter le poids de la société de demain. Parmi ceux qui n'ont pas trouvé une place, on retrouve des intéllectuels qui ont un savoir qui leur permettrais de trouver leur place ailleurs. Toute cette masse ne peut rester endormie ainsi. Malgré cela, on reste un peu comme des lapins au milieu de la route, hypnotisé par les feux d'une voiture en approche.
La grande question que je pose c'est, pourquoi personne ne réagit ?