...
14h02.Le comité sportif ouvre sa séance sous la présidence de Jacques De Ketelaere. La lecture du rapport de l'arbitre Vervecken met en exergue "un crachat sur un joueur et le jet du maillot avec coup de poing dans le visage de l'arbitre." Le procureur fédéral René Vestringhe demande la vision des images de l'exclusion du Portugais. A la suite de laquelle, à la demande du club principautaire, on montre les deux exclusions d'Aruna Dindane, la saison dernière, où l'on a pas retenu la notion de voie de faits.
"Avec le coup de poing au visage, il y a assez d'éléments pour parler de "soupçon de voies de faits", explique René Vestringhe. C'est une aggression volontaire avec l'intetion d toucher l'arbitre. Et cela aurait été plus grave s'il n'avait pas retiré la tête." Si Pierre François s'avoue serein et confiant, il exprime le souhait que le président ne tombe pas "dans le piège qui consiste à suivre la vague déferlante entretenue par le quatrième pouvoir, les médias. Ce n'est pas à la presse ni à l'Union belge de décider d'une suspension provisoire comme on a pu le lire dans un communiqué officiel de la fédération."
Dans sa plaidoirie, le directeur général du Standard demande au président de laisser le soin au Comité sportif dans son ensemble d'étudier le fond du problème, et cela, en renonçant lui-même au délai de convocation. "Nous sommes prêts à comparâitre demain, si vous le décidez. Au-delà de le sanction, il faudrait le menacer de quelque chose de plus important. A la différence d'Aruna Dindane où l'arbitre a dû recevoir une éponge pour épancher un saignement, il n'y a pas eu d'agression de Conceiçao qui n'a pas blessé l'arbitre. Dans la foulée, Conceiçao s'excuse de son geste en insistant sur les provocations du Waregemois Stijn Meert et "les insultes sur sa famille, ses parents, ses enfants."