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Mars et la Terre ont été mercredi plus proches qu'elles ne l'ont jamais été depuis près de 60.000 ans, mais l'événement est essentiellement symbolique. C'est en fait tout l'été qui est favorable à l'observation de la "planète rouge", et toute l'année, le second semestre notamment, constitue une occasion pour les agences spatiales. A 11h51, selon les calculs de Jacques Laskar, de l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE, rattaché à l'Observatoire de Paris), Mars et la Terre se sont trouvées à 55,758 millions de kilomètres seulement. Ce qui constitue la distance la plus courte entre les deux planètes depuis 59.618 ans. Il faudra attendre 23.698 ans pour les voir passer quasiment aussi près (à 53,821 millions de kilomètres) l'une de l'autre. Alors que les deux planètes sont en opposition (toutes deux du même côté du Soleil) une fois tous les 780 jours, c'est beaucoup plus rarement, en raison des caractéristiques de leurs orbites - légèrement excentriques et inclinées, et qui se déforment lentement, sous l'action des autres planètes - que cette distance est des plus réduites (dite "minimale"), alors qu'elle atteint parfois plus de 400 millions de kilomètres. Ainsi, Mars et la Terre ne se retrouvent dans des configurations très similaires, de "grand minimum", que tous les 32, 47, 79, 284 ou 363 ans, mais c'est encore plus rarement que cette distance est vraiment des plus réduites. Selon Jacques Laskar, au cours des 500.000 prochaines années, ce "minimum absolu" n'interviendra que dans 292.854 ans : les deux planètes ne seront alors qu'à 53,637 millions de kilomètres.
Mais, "il n'y a rien de particulier aujourd'hui. Nous n'apprendrons rien", souligne Patrick Rocher, de l'Observatoire de Paris. "C'est en fait tout l'été qui est propice à l'observation de Mars, à la fois parce que les deux planètes sont proches et qu'elles sont en période d'opposition : Mars est levée toute la nuit". La proximité de Mars nous fait paraître actuellement la planète plus grande qu'à l'habitude : son diamètre apparent est aujourd'hui de 25,13 secondes d'arc. Mais, précise Patrick Rocher, il était déjà de 22 secondes d'arc début août et sera encore de 21 secondes d'arc fin septembre. Une bonne lunette ou un télescope de 50 mm d'ouverture, ou, mieux, de 100 mm et équipé d'une caméra à transfert de charge ("Charge Coupled Device/CCD"), permettra, pendant de nombreuses semaines encore, d'observer et de photographier la "planète rouge" (orangée en réalité) pendant une grande partie de la nuit (actuellement à partir de 21h30 environ), à 25 degrés au-dessus de l'horizon, dans la constellation du Verseau. Les amoureux du ciel pourront y voir des régions remarquables telles que Margariter Sinus, Sinus Meridiani, Syrtis Major et Hellas et plusieurs cratères: Schiparelli, Antoniadi, Huyghens. D'autant que, cette année, la planète ne connaît pas de tempête de poussière, comme c'est quasiment toujours le cas en situation d'opposition.
Une image de mars captée le 23 août depuis Hawaï (AP)
Mais, "il n'y a rien de particulier aujourd'hui. Nous n'apprendrons rien", souligne Patrick Rocher, de l'Observatoire de Paris. "C'est en fait tout l'été qui est propice à l'observation de Mars, à la fois parce que les deux planètes sont proches et qu'elles sont en période d'opposition : Mars est levée toute la nuit". La proximité de Mars nous fait paraître actuellement la planète plus grande qu'à l'habitude : son diamètre apparent est aujourd'hui de 25,13 secondes d'arc. Mais, précise Patrick Rocher, il était déjà de 22 secondes d'arc début août et sera encore de 21 secondes d'arc fin septembre. Une bonne lunette ou un télescope de 50 mm d'ouverture, ou, mieux, de 100 mm et équipé d'une caméra à transfert de charge ("Charge Coupled Device/CCD"), permettra, pendant de nombreuses semaines encore, d'observer et de photographier la "planète rouge" (orangée en réalité) pendant une grande partie de la nuit (actuellement à partir de 21h30 environ), à 25 degrés au-dessus de l'horizon, dans la constellation du Verseau. Les amoureux du ciel pourront y voir des régions remarquables telles que Margariter Sinus, Sinus Meridiani, Syrtis Major et Hellas et plusieurs cratères: Schiparelli, Antoniadi, Huyghens. D'autant que, cette année, la planète ne connaît pas de tempête de poussière, comme c'est quasiment toujours le cas en situation d'opposition.
Une image de mars captée le 23 août depuis Hawaï (AP)
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