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Des paquets d'eau de mer chargée de débris envahissaient samedi des quartiers entiers de Kingston, la capitale de la Jamaïque, frappée samedi matin par le cyclone Ivan, qui a déjà fait 27 morts dans la région.
Avec ses vents de 250 km/h, le cyclone, attendu ensuite à Cuba et en Floride, est le pire qu'ait connu la région depuis des décennies. A Kingston, la côte était touchée par des vagues de sept mètres de haut, et les quartiers proches de la mer étaient entièrement inondés d'un bon mètre d'une eau charriant troncs d'arbres, rochers et débris divers.
L'électricité a en partie été coupée et, un peu partout sur l'île, les rivières débordaient, emportant maisons et infrastructures. Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence et demandé aux habitants des régions côtières, soit un demi-million de personnes sur une population totale de 2,7 millions, de quitter leur domicile pour se réfugier à l'intérieur.
Un millier d'abris, dont des églises et des écoles, ont été réquisitionnés pour les accueillir. Beaucoup toutefois ont refusé de partir, disant préférer rester chez eux par crainte du pillage. Le Premier ministre jamaïcain PJ Patterson a appelé la population à "rester calme et à agir de manière responsable". Il a également mis en garde les pilleurs éventuels, en promettant "d'invoquer les pouvoirs exceptionnels comme en 1988", quand le cyclone Gilbert avait durement frappé l'île.
Le ministre de la Sécurité nationale Peter Phillips a déclaré que l'armée et la police seraient déployées pour assurer l'ordre. Ivan, qui a été ramené de la catégorie maximale (5) à la catégorie 4 sur l'échelle de Safir-Simpson, est accompagné de vents pouvant atteindre 250 km/h, capables de détruire des édifices et d'arracher des toits, et qui se déplacent sur un rayon de 100 km à partir du centre, avec des vents tropicaux capables d'atteindre un rayon de 280 km. Avant d'atteindre la Jamaïque, Ivan a frappé l'arc caraïbe, faisant 27 morts - 17 à la Grenade, cinq au , quatre dans la République dominicaine et un à Trinidad-et-Tobago - et une soixantaine de blessés.
Il a touché notamment La Barbade, île de 90.000 habitants, dont 85% du territoire a été dévasté mercredi, et Grenade, où 90% des maisons ont été touchées, des récoltes entières détruites et où des stations balnéaires entières étaient en ruines. Pillage et violence ont suivi le passage du cyclone, poussant les Etats-Unis à organiser samedi l'évacuation de ses 1.500 ressortissants vivant dans cette île de 100.000 habitants. A deux heures du matin (06h00 GMT), l'oeil du cyclone se trouvait à quelque 75 km au sud-ouest de Kingston.
Il devrait, selon le Centre national des cyclones américain, basé à Miami, passer juste au sud de l'île, avant de se diriger vers Cuba et l'extrême sud de la Floride.
A Cuba, plus de 40.000 personnes ont déjà été évacuées, sur un total prévu de 760.000, et le gouvernement a autorisé pour la première fois l'emploi du réseau de tunnels militaires de l'île pour abriter la population. Catastrophe naturelle annoncée, Ivan pourrait asséner un nouveau coup de boutoir à une économie cubaine déjà exsangue et une population exténuée, à peine remise du passage du cyclone Charley le 13 août, qui a fait cinq morts et plus d'un milliard de dollars de dégâts.
Enfin dans les Keys, le chapelet d'île qui forme la pointe sud de la Floride, l'unique route qui les relie à la terre ferme était embouteillée dès vendredi soir par des milliers de voitures, beaucoup remorquant des bateaux.
Avec ses vents de 250 km/h, le cyclone, attendu ensuite à Cuba et en Floride, est le pire qu'ait connu la région depuis des décennies. A Kingston, la côte était touchée par des vagues de sept mètres de haut, et les quartiers proches de la mer étaient entièrement inondés d'un bon mètre d'une eau charriant troncs d'arbres, rochers et débris divers.
L'électricité a en partie été coupée et, un peu partout sur l'île, les rivières débordaient, emportant maisons et infrastructures. Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence et demandé aux habitants des régions côtières, soit un demi-million de personnes sur une population totale de 2,7 millions, de quitter leur domicile pour se réfugier à l'intérieur.
Un millier d'abris, dont des églises et des écoles, ont été réquisitionnés pour les accueillir. Beaucoup toutefois ont refusé de partir, disant préférer rester chez eux par crainte du pillage. Le Premier ministre jamaïcain PJ Patterson a appelé la population à "rester calme et à agir de manière responsable". Il a également mis en garde les pilleurs éventuels, en promettant "d'invoquer les pouvoirs exceptionnels comme en 1988", quand le cyclone Gilbert avait durement frappé l'île.
Le ministre de la Sécurité nationale Peter Phillips a déclaré que l'armée et la police seraient déployées pour assurer l'ordre. Ivan, qui a été ramené de la catégorie maximale (5) à la catégorie 4 sur l'échelle de Safir-Simpson, est accompagné de vents pouvant atteindre 250 km/h, capables de détruire des édifices et d'arracher des toits, et qui se déplacent sur un rayon de 100 km à partir du centre, avec des vents tropicaux capables d'atteindre un rayon de 280 km. Avant d'atteindre la Jamaïque, Ivan a frappé l'arc caraïbe, faisant 27 morts - 17 à la Grenade, cinq au , quatre dans la République dominicaine et un à Trinidad-et-Tobago - et une soixantaine de blessés.
Il a touché notamment La Barbade, île de 90.000 habitants, dont 85% du territoire a été dévasté mercredi, et Grenade, où 90% des maisons ont été touchées, des récoltes entières détruites et où des stations balnéaires entières étaient en ruines. Pillage et violence ont suivi le passage du cyclone, poussant les Etats-Unis à organiser samedi l'évacuation de ses 1.500 ressortissants vivant dans cette île de 100.000 habitants. A deux heures du matin (06h00 GMT), l'oeil du cyclone se trouvait à quelque 75 km au sud-ouest de Kingston.
Il devrait, selon le Centre national des cyclones américain, basé à Miami, passer juste au sud de l'île, avant de se diriger vers Cuba et l'extrême sud de la Floride.
A Cuba, plus de 40.000 personnes ont déjà été évacuées, sur un total prévu de 760.000, et le gouvernement a autorisé pour la première fois l'emploi du réseau de tunnels militaires de l'île pour abriter la population. Catastrophe naturelle annoncée, Ivan pourrait asséner un nouveau coup de boutoir à une économie cubaine déjà exsangue et une population exténuée, à peine remise du passage du cyclone Charley le 13 août, qui a fait cinq morts et plus d'un milliard de dollars de dégâts.
Enfin dans les Keys, le chapelet d'île qui forme la pointe sud de la Floride, l'unique route qui les relie à la terre ferme était embouteillée dès vendredi soir par des milliers de voitures, beaucoup remorquant des bateaux.
