Paradis
Obey, Buy, Consume
C'est peut être ce qui vas arriver, en tout cas le vrais combat commence aux état-unis, a force d'être pris pour un délinquant, l'internaute à repris sa casquette de citoyent electeur au usa ou une première campagne de vote pro PEER-to-PEER se profile à l'horizon, voici la copie d'un article.
Le poids des urnes contre les anti-P2P
posté le Mercredi 03 décembre 2003 à 07h24 par Guillaume Champeau
source : News.com
Un nouveau groupe de pression en faveur du P2P vient de faire son apparition aux Etats-Unis. Appelée "Click the vote", l'association cherche à soutenir les députés qui ont pris le parti des consommateurs contre ceux qui défendent la RIAA et consorts. Dans la perspective des élections de 2004, les P2Pistes américains trouvent ici un bon moyen de faire entendre leur voix, avant de la donner.
Click the Vote (CTV) revendique trois projets politiques à travers son action : 1. Légaliser le partage de musique qui récompense les créateurs, 2. défendre le "open computing" et les standards ouverts, et 3. démocratiser les commons électromagnétiques.
Ils ne donnent aucune solution concrète pour réaliser ces trois objectifs (sans doute pour laisser une liberté de moyens au législateur) mais l'on peut sans peine entrevoir certaines d'entre elles. Légaliser le partage de la musique tout en récompensant les créateurs passe par un système de licence obligatoire qui, en échange de l'acquittement d'une taxe, permettra aux internautes de télécharger librement et de façon illimitée les MP3 qu'ils souhaitent. L'open computing se place lui en opposition au Trusting Computing (anciennement Palladium) guidé par Microsoft et quelques autres industriels. Il s'agirait donc de lutter contre la systématisation des DRM qui empêchent au consommateur d'avoir une utilisation libre de ce qui lui appartient. Enfin la démocratisation des commons est en réalité la promotion d'équivalents artistiques de l'open-source, avec les différentes licences publiques qu'on lui connaît (le projet le plus avancé dans ce sens étant le Creative Commons créé par Lawrence Lessig).
La force du bulletin de vote
L'originalité de Click The Vote tient surtout dans la possibilité de voter virtuellement pour les représentants au Congrès, de façon positive (généralement s'il est en faveur des P2Pistes), ou négative (s'il est pour l'industrie). Le number one des représentants appréciés par les adhérents de CTV est ainsi sans surprise le républicain Norm Coleman, qui avait demandé des comptes à la RIAA sur les injonctions envoyées aux FAI pour connaître l'identité des abonnés pirates. Face à lui, la démocrate Dianne Feinstein a l'honneur d'être la plus détestée, sans doute pour sa participation à de nombreuses actions d'intimidation contre les utilisateurs et éditeurs de logiciels de P2P.
Avec plus de 10% de la population américaine connectée sur Kazaa, il fait bon aujourd'hui de réfléchir à deux fois avant de porter sur ses épaules un nouveau projet de loi anti-P2P. Les initiatives de pression politique de la part de la communauté P2P se multiplient aux USA. Avant CTV, P2P United avait déjà appelé à faire pression sur le Congrès, et Sharman Networks a également lancé récemment sa campagne "Kazaa Revolution" pour faire reconnaître la légitimité du P2P. Le poids politique des P2Pistes arrivera t-il enfin à contrebalancer le poids économique des industriels ? Réponse après 2004...
Le poids des urnes contre les anti-P2P
posté le Mercredi 03 décembre 2003 à 07h24 par Guillaume Champeau
source : News.com
Un nouveau groupe de pression en faveur du P2P vient de faire son apparition aux Etats-Unis. Appelée "Click the vote", l'association cherche à soutenir les députés qui ont pris le parti des consommateurs contre ceux qui défendent la RIAA et consorts. Dans la perspective des élections de 2004, les P2Pistes américains trouvent ici un bon moyen de faire entendre leur voix, avant de la donner.
Click the Vote (CTV) revendique trois projets politiques à travers son action : 1. Légaliser le partage de musique qui récompense les créateurs, 2. défendre le "open computing" et les standards ouverts, et 3. démocratiser les commons électromagnétiques.
Ils ne donnent aucune solution concrète pour réaliser ces trois objectifs (sans doute pour laisser une liberté de moyens au législateur) mais l'on peut sans peine entrevoir certaines d'entre elles. Légaliser le partage de la musique tout en récompensant les créateurs passe par un système de licence obligatoire qui, en échange de l'acquittement d'une taxe, permettra aux internautes de télécharger librement et de façon illimitée les MP3 qu'ils souhaitent. L'open computing se place lui en opposition au Trusting Computing (anciennement Palladium) guidé par Microsoft et quelques autres industriels. Il s'agirait donc de lutter contre la systématisation des DRM qui empêchent au consommateur d'avoir une utilisation libre de ce qui lui appartient. Enfin la démocratisation des commons est en réalité la promotion d'équivalents artistiques de l'open-source, avec les différentes licences publiques qu'on lui connaît (le projet le plus avancé dans ce sens étant le Creative Commons créé par Lawrence Lessig).
La force du bulletin de vote
L'originalité de Click The Vote tient surtout dans la possibilité de voter virtuellement pour les représentants au Congrès, de façon positive (généralement s'il est en faveur des P2Pistes), ou négative (s'il est pour l'industrie). Le number one des représentants appréciés par les adhérents de CTV est ainsi sans surprise le républicain Norm Coleman, qui avait demandé des comptes à la RIAA sur les injonctions envoyées aux FAI pour connaître l'identité des abonnés pirates. Face à lui, la démocrate Dianne Feinstein a l'honneur d'être la plus détestée, sans doute pour sa participation à de nombreuses actions d'intimidation contre les utilisateurs et éditeurs de logiciels de P2P.
Avec plus de 10% de la population américaine connectée sur Kazaa, il fait bon aujourd'hui de réfléchir à deux fois avant de porter sur ses épaules un nouveau projet de loi anti-P2P. Les initiatives de pression politique de la part de la communauté P2P se multiplient aux USA. Avant CTV, P2P United avait déjà appelé à faire pression sur le Congrès, et Sharman Networks a également lancé récemment sa campagne "Kazaa Revolution" pour faire reconnaître la légitimité du P2P. Le poids politique des P2Pistes arrivera t-il enfin à contrebalancer le poids économique des industriels ? Réponse après 2004...