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Un nouveau rapport d’Oxfam International révèle aujourd’hui que 45 millions d’enfants supplémentaires mourront inutilement avant 2015, parce que les pays riches, contrairement à leurs engagements, échouent à fournir les ressources nécessaires pour surmonter la pauvreté.
Le rapport, « Le prix à payer » constate que les budgets d’aide au développement des pays riches représentent la moitié de ce qu’ils étaient en 1960 et que les pays à faibles revenus remboursent chaque jour 100 millions de dollars à leurs créanciers. Oxfam évalue également à 97 millions, le nombre d’enfants supplémentaires qui ne seront toujours pas scolarisés d’ici 2015, si aucune action urgente n’est entreprise.
Jeremy Hobbs, directeur d’Oxfam International, a déclaré : "le monde n’a jamais été aussi riche, alors que les pays riches donnent moins et moins. À travers le globe, des millions de gens sont privés des besoins humains les plus essentiels – eau potable, nourriture, soins de santé et éducation. Des gens meurent alors que les leaders retardent l’allègement de la dette et l’aide au développement."
Oxfam invite les dirigeants des pays du G8 - Allemagne, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis et Canada - à faire un geste historique en 2005 en annulant la dette des pauvres pays, en augmentant l’aide et en continuant leurs actions pour un commerce équitable.
« Le prix à payer » est publié à la veille du lancement d’un Appel mondial à agir contre la pauvreté, dont l’objectif est de faire disparaître la pauvreté. Cet appel rassemble un grand nombre de groupes du Sud et du Nord, y compris des réseaux régionaux et nationaux de la société civile, des syndicats, des communautés religieuses et des organisations internationales. C’est une occasion pour des millions de personnes de dire aux dirigeants du monde que la pauvreté n’est pas une injustice inévitable.
Il avertit qu’à moins que l’aide ne soit augmentée dès maintenant d’au moins 50 milliards $ et que les dettes soient annulées, les Objectifs de Développement du Millénaire, consentis au niveau international, ne seront pas atteints.
En 1970 des pays riches se sont engagés à dépenser seulement 0,7 pour cent de leurs revenus pour l’aide au développement. Trente-quatre ans plus tard, aucun des membres G8 n’a atteint cet objectif et plusieurs d’entre eux n’ont même pas encore fixé de calendrier pour y parvenir.
De plus, seuls 40 pour cent de l’argent officiellement considéré comme de l’aide atteignent en réalité les pays les plus pauvres et souvent avec un sérieux retard. Par exemple, 20 pour cent de l’aide de l’Union Européenne arrivent avec au moins une année de retard et 92 pour cent de l’aide italienne sont dépensés en services et marchandises italiens. Aux Etats-Unis, l’aide au développement représente seulement 0,14 pour cent du revenu national, soit environ un dixième des dépenses pour la guerre en Irak.
Les Etats-Unis n’atteindront pas l’objectif d’aide nécessaire pour réduire la pauvreté mondiale de moitié d’ici 2040. L’Allemagne n’atteindra pas cet objectif avant 2087 tandis que le Japon diminue ses engagements d’aide.
Jeremy Hobbs ajoute : "Ce scandale doit cesser. L’aide peut envoyer des millions d’enfants à l’école, éviter la mort à des millions de mères lors de leur accouchement. Elle peut encore en sortir davantage de la pauvreté mais les pays riches continuent à menacer le futur des pays pauvres.
Cette année la Zambie dépensera deux fois plus en remboursement de ses dettes qu’en éducation de ses enfants." Si les dirigeants de la planète n’agissent maintenant pour effectuer une percée décisive en matière de pauvreté, l’année prochaine n’aboutira qu’à un échec honteux."
oxfamsol.be
:arrow: Rapport d'oxfam: ' Le prix à payer : Pourquoi les pays riches doivent investir maintenant dans la guerre contre la pauvreté '
Le rapport, « Le prix à payer » constate que les budgets d’aide au développement des pays riches représentent la moitié de ce qu’ils étaient en 1960 et que les pays à faibles revenus remboursent chaque jour 100 millions de dollars à leurs créanciers. Oxfam évalue également à 97 millions, le nombre d’enfants supplémentaires qui ne seront toujours pas scolarisés d’ici 2015, si aucune action urgente n’est entreprise.
Jeremy Hobbs, directeur d’Oxfam International, a déclaré : "le monde n’a jamais été aussi riche, alors que les pays riches donnent moins et moins. À travers le globe, des millions de gens sont privés des besoins humains les plus essentiels – eau potable, nourriture, soins de santé et éducation. Des gens meurent alors que les leaders retardent l’allègement de la dette et l’aide au développement."
Oxfam invite les dirigeants des pays du G8 - Allemagne, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis et Canada - à faire un geste historique en 2005 en annulant la dette des pauvres pays, en augmentant l’aide et en continuant leurs actions pour un commerce équitable.
« Le prix à payer » est publié à la veille du lancement d’un Appel mondial à agir contre la pauvreté, dont l’objectif est de faire disparaître la pauvreté. Cet appel rassemble un grand nombre de groupes du Sud et du Nord, y compris des réseaux régionaux et nationaux de la société civile, des syndicats, des communautés religieuses et des organisations internationales. C’est une occasion pour des millions de personnes de dire aux dirigeants du monde que la pauvreté n’est pas une injustice inévitable.
Il avertit qu’à moins que l’aide ne soit augmentée dès maintenant d’au moins 50 milliards $ et que les dettes soient annulées, les Objectifs de Développement du Millénaire, consentis au niveau international, ne seront pas atteints.
En 1970 des pays riches se sont engagés à dépenser seulement 0,7 pour cent de leurs revenus pour l’aide au développement. Trente-quatre ans plus tard, aucun des membres G8 n’a atteint cet objectif et plusieurs d’entre eux n’ont même pas encore fixé de calendrier pour y parvenir.
De plus, seuls 40 pour cent de l’argent officiellement considéré comme de l’aide atteignent en réalité les pays les plus pauvres et souvent avec un sérieux retard. Par exemple, 20 pour cent de l’aide de l’Union Européenne arrivent avec au moins une année de retard et 92 pour cent de l’aide italienne sont dépensés en services et marchandises italiens. Aux Etats-Unis, l’aide au développement représente seulement 0,14 pour cent du revenu national, soit environ un dixième des dépenses pour la guerre en Irak.
Les Etats-Unis n’atteindront pas l’objectif d’aide nécessaire pour réduire la pauvreté mondiale de moitié d’ici 2040. L’Allemagne n’atteindra pas cet objectif avant 2087 tandis que le Japon diminue ses engagements d’aide.
Jeremy Hobbs ajoute : "Ce scandale doit cesser. L’aide peut envoyer des millions d’enfants à l’école, éviter la mort à des millions de mères lors de leur accouchement. Elle peut encore en sortir davantage de la pauvreté mais les pays riches continuent à menacer le futur des pays pauvres.
Cette année la Zambie dépensera deux fois plus en remboursement de ses dettes qu’en éducation de ses enfants." Si les dirigeants de la planète n’agissent maintenant pour effectuer une percée décisive en matière de pauvreté, l’année prochaine n’aboutira qu’à un échec honteux."
oxfamsol.be
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