zoheir
cvm.mangaleet()
Quelques mois après son lancement, le service de musique en ligne va mal : il n'atteint pas le nombre de clients espéré, perd de l'argent, et voit ses dirigeants quitter un à un le navire. Son PDG, lui, ne perd pas espoir.
En octobre, après une campagne provocatrice qui multipliait les références au premier du nom, Napster 2 était lancé en grande pompe. Fort de l'image populaire véhiculée par Napster, premier logiciel populaire d'échange de mp3, il comptait être le plus sérieux concurrent de l'iTunes Music Store, service de musique en ligne payant d'Apple.
Un contrat retiré
Seulement, moins de six mois après son lancement, Napster 2 va très mal. L'entreprise n'est que le quatrième service de musique en ligne payant, reste loin derrière la solution d'Apple, perd de l'argent, a été abandonnée par plusieurs de ses dirigeants et commence à licencier.
Napster 2 n'a pas été aidé : avant même sa naissance, son plus prometteur cadeau de bienvenue lui était retiré. L'entreprise avait passé un accord avec Hewlett-Packard, d'un montant de 250000$, qui prévoyait que le logiciel d'achat de musique soit pré-installé sur toutes les machines du constructeur. Seulement, quelques jours avant son lancement, le chèque de Napster lui était retourné, et l'accord rompu. Ses dirigeants n'apprirent que quelques mois plus tard que HP les avaient abandonné pour le leader du secteur, Apple et son iTunes Music Store.
Pas de lecteur pour soutenir
C'était un coup dur pour Napster 2 qui, des mois plus tard, n'arrive pas à sortir la tête de l'eau : les deux premiers mois, l'entreprise a perdu 15 millions de dollars. Et début 2004, elle n'avait que 12% du marché de la musique en ligne, contre 56% pour Apple. Napster, malgré sa popularité, n'est ainsi que le quatrième sur ce secteur.
Son dirigeant, Chris Gorog, continue pourtant de croire à son modèle, qui s'appuie sur un abonnement, contrairement à iTunes qui facture au morceau. Certes, il est plus rentable que la vente au détail, et Napster en a besoin car, contrairement à Apple, il ne vend aucun lecteur mp3 pour assurer ses arrières. Mais les utilisateurs sont encore frileux face à un tel système. Ils auraient été 90.000 à s'abonner dans les deux premiers mois : moins que sur les services d'AOL, Real Networks et MusicMatch.
Gorog mise une maturité à venir du marché, qui privilégierait l'abonnement. En attendant, l'équipage quitte le navire.
tf1.fr
En octobre, après une campagne provocatrice qui multipliait les références au premier du nom, Napster 2 était lancé en grande pompe. Fort de l'image populaire véhiculée par Napster, premier logiciel populaire d'échange de mp3, il comptait être le plus sérieux concurrent de l'iTunes Music Store, service de musique en ligne payant d'Apple.
Un contrat retiré
Seulement, moins de six mois après son lancement, Napster 2 va très mal. L'entreprise n'est que le quatrième service de musique en ligne payant, reste loin derrière la solution d'Apple, perd de l'argent, a été abandonnée par plusieurs de ses dirigeants et commence à licencier.
Napster 2 n'a pas été aidé : avant même sa naissance, son plus prometteur cadeau de bienvenue lui était retiré. L'entreprise avait passé un accord avec Hewlett-Packard, d'un montant de 250000$, qui prévoyait que le logiciel d'achat de musique soit pré-installé sur toutes les machines du constructeur. Seulement, quelques jours avant son lancement, le chèque de Napster lui était retourné, et l'accord rompu. Ses dirigeants n'apprirent que quelques mois plus tard que HP les avaient abandonné pour le leader du secteur, Apple et son iTunes Music Store.
Pas de lecteur pour soutenir
C'était un coup dur pour Napster 2 qui, des mois plus tard, n'arrive pas à sortir la tête de l'eau : les deux premiers mois, l'entreprise a perdu 15 millions de dollars. Et début 2004, elle n'avait que 12% du marché de la musique en ligne, contre 56% pour Apple. Napster, malgré sa popularité, n'est ainsi que le quatrième sur ce secteur.
Son dirigeant, Chris Gorog, continue pourtant de croire à son modèle, qui s'appuie sur un abonnement, contrairement à iTunes qui facture au morceau. Certes, il est plus rentable que la vente au détail, et Napster en a besoin car, contrairement à Apple, il ne vend aucun lecteur mp3 pour assurer ses arrières. Mais les utilisateurs sont encore frileux face à un tel système. Ils auraient été 90.000 à s'abonner dans les deux premiers mois : moins que sur les services d'AOL, Real Networks et MusicMatch.
Gorog mise une maturité à venir du marché, qui privilégierait l'abonnement. En attendant, l'équipage quitte le navire.
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