Rapports de force au travail

Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles
J'ai pas forcément de meilleur titre pour l'instant

Ok. Donc à chaque bénef, on augmente les salaires, qu'on peut plus diminuer. La société est mise à mal? Bha ça licenciera pour embaucher du moins cher qui n'aura pas bénéficier de ses fameuses actions.

Si c'est ça ta solution miracle...

Avec des actions fournies aux employés, tu gardes un salaire (qui peut être augmenté sur base de l'ancienneté, des performances individuelles, etc) tout en incorporant les perf/fail de l'entreprise. Ca me parait 10000 x plus logique en fait.
Tu es au courant que c'est déjà comme ca à l'heure actuelle ? et meme pour des entreprises en benef lol
On en revient au bonus de performance collectif qui existe déjà dans bcp de sociétés et qui est "connu" dès l'engagment de l'employé. Pas pr autant que tu vas filer 100k l'année où tu fais 100m de benef.
Bah, ça dépend.
En actionnariat privé type Big4, sur les bénéfices (donc post investissements etc) de l'année
  • 50% allaient aux associés
  • 50% étaient répartis entre les employés par seniorité
J'ai toujours trouvé ça assez équilibré comme principe
En vrai, non, car la relation n'est pas la même.


Mais je comprends, également en voyant les réactions qui suivent, que ça vous semble étrange comme façon de voir les choses car ça fait 40 ans qu'on est dans une idéologie politique du "tout au capital (financier)". Ça a probablement fait partie de votre éducation (en vrai, les 60+ on n'en a pas des masses ici), et comme toutes les générations de ces 40 dernières années on trouve ça normal car on nous a dit que la réalité c'est ça. C'est la vérité de la vie et de notre société.

Mais ce n'est pas figé, ce n'est pas "naturel". C'est un choix politique et philosophique. On a choisi de privilégier les détenteurs de capital financier, notamment au détriment du travailleur. On pense que c'est logique d'attribuer la part du lion à l'actionnaire, puisqu'il a pris "les risques" (en vrai, il n'y a quasi plus aucun risques dans ce genre d'entreprises, sinon ils ne se lanceraient pas ; le risque est encore vrai pour le petit indépendant qui se lance, mais après c'est du rendement, ce n'est plus de la prise de risque). D'ailleurs, on le voit bien dans le vocabulaire utilisé et la façon de parler. Le travailleur est une charge sur le rendement des bénéfices des actionnaires, et il est considéré comme tel.


Bref, tout ça pour dire que c'est un rapport de force, une décision politique, et que ce n'est pas l'état naturel des choses. C'est un choix de société.
Donc il n'est pas illogique d'imaginer une autre répartition de la richesse produite où le travailleur reçoit une part plus grande de sa productivité et une meilleure compensation des risques qu'il prend également. Et sans forcément nier le rendement du capital financier qui est aussi nécessaire à une activité économique.

J'ai pris grosso modo les dernières interventions de @Charkzul, @Squall89, @THiBOo, @Sig le Troll faites vous plaisir si vous voulez reposter vos anciens messages
 
1er
OP
Suntheran

Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles
Ok. Donc à chaque bénef, on augmente les salaires, qu'on peut plus diminuer. La société est mise à mal? Bha ça licenciera pour embaucher du moins cher qui n'aura pas bénéficier de ses fameuses actions.

Si c'est ça ta solution miracle...

Avec des actions fournies aux employés, tu gardes un salaire (qui peut être augmenté sur base de l'ancienneté, des performances individuelles, etc) tout en incorporant les perf/fail de l'entreprise. Ca me parait 10000 x plus logique en fait.
J'ai dû rater un truc, mais c'était quoi le problème avec le bonus de performance liée aux bénéfices de la boîte? Comparé à des actions, ça a l'intérêt d'être décorrélé de l'entreprise, tu peux utiliser le blé ailleurs.
 

Squall89

B(o)uglanger de Gamerz
J'ai dû rater un truc, mais c'était quoi le problème avec le bonus de performance liée aux bénéfices de la boîte? Comparé à des actions, ça a l'intérêt d'être décorrélé de l'entreprise, tu peux utiliser le blé ailleurs.
C'est une manière aussi, c'est une possibilité (laissée à la discrétion de l'entreprise).

Charzkul lui veut que chaque fois qu'une compagnie sur-performe, elle augmente les salaires de ses employés. Et donc, la performance d'une année se répercute sur plusieurs années. Je trouve pas ça logique perso.
 

axel91

Branlomane végétatif
C'est une manière aussi, c'est une possibilité (laissée à la discrétion de l'entreprise).

Charzkul lui veut que chaque fois qu'une compagnie sur-performe, elle augmente les salaires de ses employés. Et donc, la performance d'une année se répercute sur plusieurs années. Je trouve pas ça logique perso.
Tiens, ça ressemble au système des crédits résiduels :D

Bon, plus sérieusement, je trouve aussi plus logique d’avoir une part fixe - reste à trouver un équilibre - et une part variable. Si, par contre, d’une part la société dans l’ensemble obtient de bons résultats sur la durée et, d’autre part, l’employé montre qu’il a fait partie intégrante de cette réussite (via des évaluations par exemple), il serait logique de revaloriser son contrat - en restant ouvert aux négociations des deux côtés. Certains employés veulent un meilleur salaire d’autres préfèreront de la flexibilité, etc etc.
 

THiBOo

Elite
Bon tout partait de l'histoire de Total:



J'sais pas hin mais à les écouter, la CGT c'est même niveau que la FGTB chez nous "oui on se bat pour tout le monde, pas que pour nous blablabla". non faut arrêter à un moment.
 

bobmaurane

Antiélite
Ce n'est peut-être pas le but du sujet qui semble vouloir traiter en priorité du rapport salarié/entreprise, mais j'ai lu ce que Sig avait posté.

Le rapport de force c'est entre 4 voire 5 parties, ou bien entre "blocs" plutôt à présent opposés qu'unis...
Nous pouvons identifier le bloc travailleurs/syndicats et le bloc actionnaires/dirigeants, ainsi qu'une autre partie à ne pas oublier : les clients.

Historiquement, les 30 glorieuses étaient tournées vers la production de masse de biens et services toujours moins chers.
Plein emploi, notion de bien commun et engagement sur le long terme : c'était un peu l'alliance sacrée à cette époque.

Après : marchés globaux, financiarisation, concentration de gros capitaux.
Les actionnaires ont pu imposer aux reste des acteurs une vision court terme et un retour sur investissement plus important.
Les dirigeants sont à présent des fidèles alliés pour les actionnaires au détriment de la part des travailleurs qui a diminué dans la richesse produite, de la perte d'influence des syndicats et de clients qui paient de plus en plus pour des produits de moins en moins qualitatifs.
 
Dernière édition:

THiBOo

Elite
Ce n'est peut-être pas le but du sujet qui semble vouloir traiter en priorité du rapport salarié/entreprise, mais j'ai lu ce que Sig avait posté.

Le rapport de force c'est entre 4 voire 5 parties, ou bien entre "blocs" plutôt à présent opposés qu'unis...
Nous pouvons identifier le bloc travailleurs/syndicats et le bloc actionnaires/dirigeants, ainsi qu'une autre partie à ne pas oublier : les clients.

Historiquement, les 30 glorieuses étaient tournées vers la production de masse de biens et services toujours moins chers.
Plein emploi, notion de bien commun et engagement sur le long terme : c'était un peu l'alliance sacrée à cette époque.

Après : marchés globaux, financiarisation, concentration de gros capitaux.
Les actionnaires ont pu imposer aux reste des acteurs une vision court terme et un retour sur investissement plus important.
Les dirigeants sont à présent des fidèles alliés pour les actionnaires au détriment de la part des travailleurs qui a diminué dans la richesse produite, de la perte d'influence des syndicats et de clients qui paient de plus en plus pour des produits de moins en moins qualitatifs.
Rolalala.
Alors les syndicats ne représentent clairement pas "tous les travailleurs".

Y a dirigeant de société du CAC4 et dirigeant d'entreprise de nettoyage/menuiserie/... toi tu les dissocies dans ta tête mais dans les faits ce sont des dirigeants et surtout, dans un cas c'est son "métier" d'être dirigeant (CAC40) là où le dirigeant d'une société de nettoyage sera souvent aussi l'actionnaire majoritaire.

Encore 1x, pas la même réalité mais les mêmes mots donc.
 

bobmaurane

Antiélite
Bon tout partait de l'histoire de Total:



J'sais pas hin mais à les écouter, la CGT c'est même niveau que la FGTB chez nous "oui on se bat pour tout le monde, pas que pour nous blablabla". non faut arrêter à un moment.
On leur reproche de profiter d'une position stratégique pour favoriser leurs revendications, mais les actionnaires, on peut leur reprocher aussi de profiter de leur position ?

Les travailleurs exposent le manque d'investissement et le mauvais état des installation, ainsi que l'embauche problématique (faits compatibles avec la vision à court terme en vigueur actuellement), pas que d'une hausse des salaires.
Ils n'ont pas d'indexation automatique comme en Belgique, en quoi donc demander une hausse est elle anormale ?
 

bobmaurane

Antiélite
Rolalala.
Alors les syndicats ne représentent clairement pas "tous les travailleurs".

Y a dirigeant de société du CAC4 et dirigeant d'entreprise de nettoyage/menuiserie/... toi tu les dissocies dans ta tête mais dans les faits ce sont des dirigeants et surtout, dans un cas c'est son "métier" d'être dirigeant (CAC40) là où le dirigeant d'une société de nettoyage sera souvent aussi l'actionnaire majoritaire.

Encore 1x, pas la même réalité mais les mêmes mots donc.
Là clairement je ne parlais pas des TPE en évoquant de la production de masse hein ;)
 

Zloup

Badger
Pour un combat de classes, ils font énormément de dégâts aux indépendants et personnes qui dépendent du carburant pour bosser.

Alors je comprend et trouve que leurs arguments sont clairement bons, mais la méthode là, mets plus à mal la population que la société.
 

axel91

Branlomane végétatif
Pour un combat de classes, ils font énormément de dégâts aux indépendants et personnes qui dépendent du carburant pour bosser.

Alors je comprend et trouve que leurs arguments sont clairement bons, mais la méthode là, mets plus à mal la population que la société.
J'ai l'impression que, bien souvent, les grèves sont mal "orientées" et font généralement plus de tort à la population générale que les sociétés elles-mêmes. cfr les transports en commun.
 

[Clad]

Manipulateur de bits
les mecs ils cassent les couilles et prennent tout le monde en otage.

plus d'essence, pleins de profession dans la merde, prix qui augmentent pour tous

ont leur propose 6% et un mois de salaire de bonus (à 3-4k net o_O)

les mecs refusent o_O


Putain, si je fais grève moi tout le monde s'en cogne. Ah non, si j'ai cours un jours certain étudiants seront content de pas commencer à 8h lol

Le monde du pétrole se grave à tout niveau (employé, actionnaires, etc...)
 
Dernière édition:

Liandoran

Redeemer and Destroyer
Le droit de grève est indispensable mais putain y en a quand même qui abuse :eek:.
 

batto

☢️☢️☢️☢️☢️☢️
@Suntheran

si tu cherches un nom plus généraliste, pourquoi pas "les rapports de force au travail ? c'est évocateur et cela concerne aussi bien le rapport à son supérieur direct/subalterne que l'ensemble des travailleurs face aux patrons/CA
 
1er
OP
Suntheran

Suntheran

Fléau des Hordes Mongoles
@Suntheran

si tu cherches un nom plus généraliste, pourquoi pas "les rapports de force au travail ? c'est évocateur et cela concerne aussi bien le rapport à son supérieur direct/subalterne que l'ensemble des travailleurs face aux patrons/CA
Merci, j'ai édité

Valorisation des compétences comportementales, développement du télétravail… Plusieurs évolutions complexifient le quotidien professionnel des anxieux sociaux. Et les entreprises sont relativement désarmées. « Mes collègues n’ont pas conscience que, pour moi, arriver au travail, c’est comme entrer dans une pièce pleine d’araignées. » En une comparaison saisissante, cette patiente avait évoqué voici quelques années avec son thérapeute, le psychiatre Patrick Légeron, les troubles dont elle était victime. Atteinte d’anxiété sociale, elle abordait avec douleur la confrontation quotidienne avec les autres salariés, la peur permanente du regard et du jugement d’autrui. Un phénomène marginal ? Les professionnels de santé assurent le contraire. La phobie sociale, forme grave de l’anxiété sociale, est bien sûr minoritaire, mais toucherait tout de même 2 % à 7 % de la population adulte en France, selon les différentes études. Quant aux manifestations plus légères, entre trac et timidité, elles sont fréquentes et perturbent le quotidien de nombreux salariés, voire influent sur leurs choix de carrière : « Cinquante-huit pour cent des employés disent appréhender d’occuper un poste de direction par peur de devoir s’exprimer en public », notent ainsi les coauteurs, parmi lesquels M. Légeron, de La Nouvelle Peur des autres (Odile Jacob, 416 pages, 23,90 euros). Au fil de ses années de consultations, le psychiatre a constaté la diversité des difficultés rencontrées par ces salariés en souffrance dans le collectif de travail. Il garde en mémoire les angoisses de ce cadre, qui perdait le sommeil plusieurs jours avant une présentation en public. Ou celles de cette dirigeante, qui fuyait systématiquement les moments de convivialité organisés par son entreprise. Elle préférait « expliquer qu’elle n’était pas intéressée et passer pour une personne hautaine plutôt qu’apparaître mal à l’aise en société ». « Faux self », un masque social Si elles sont multiples, les difficultés rencontrées ont aussi eu tendance à s’intensifier ces dernières années. En cause, principalement, l’évolution des attendus dans l’entreprise. La valorisation des compétences comportementales ou « soft skills » (capacité d’adaptation, esprit d’équipe, etc.) a complexifié le quotidien de certains collaborateurs. Tel ce salarié rencontré par M. Légeron qui avait choisi un secteur, l’informatique, où il espérait limiter les interactions. Las, son entreprise a progressivement souhaité que ses collaborateurs s’impliquent davantage et participent activement à des réunions. « Il a vécu cela dans une panique absolue », note le psychiatre. « Mettre en avant ses soft skills relève de l’impossible pour certains salariés, confirme Philippe Zawieja, psychosociologue, chercheur associé à l’université Paris-Cité. Certains tenteront tout de même de se glisser dans le moule demandé, en adoptant un “faux self”, un faux soi. » Un masque social bien lourd à porter, « inconfortable psychologiquement et très coûteux énergétiquement ». Cette attention portée à la sociabilité s’est aussi imposée dans le recrutement. « Les soft skills concernent désormais tout type de poste, confirme Antoine Lecoq, directeur général du cabinet PageGroup France. Même lorsqu’elles recherchent des profils plus techniques (ingénieurs, etc.), les entreprises veulent s’assurer que leurs futurs collaborateurs sauront travailler en collectif. » De quoi limiter les occasions pour les anxieux sociaux. Angle mort de la santé au travail Autre défi de poids pour ces derniers : le développement du télétravail. Il représente pour certains une échappatoire, mais limite leur acclimatation à des situations problématiques qu’ils maîtriseront donc moins. Chaque retour au bureau peut être vécu comme une épreuve d’autant plus angoissante qu’elle est rare. La multiplication des réunions en visioconférence suscite, elle aussi, de l’anxiété. Certains salariés se montraient jusqu’alors discrets lors de réunions en présentiel. Ils se retrouvent désormais face caméra, exposés en permanence au regard des autres participants, sans savoir qui les observe. Même l’actualité a pu jouer un rôle dans l’accentuation des difficultés rencontrées par ces salariés. « La conjoncture actuelle – grèves, guerre en Ukraine… – peut apparaître anxiogène et réduire leur disponibilité psychique », observe Olivier Coldefy, psychologue expert. Une telle conjonction de phénomènes n’a pu que renforcer l’expression d’une anxiété sociale au travail. Les consultations de M. Légeron l’ont confirmé : « Les patients évoquaient auparavant surtout leur détresse dans la vie de tous les jours. Ils nous parlent de plus en plus de leur difficulté face au quotidien professionnel. A présent, pour eux, l’enfer, c’est les autres au travail. » Face à cette problématique, que peuvent faire les organisations ? Elles se montrent aujourd’hui relativement désarmées face à cet angle mort de la santé au travail. Le phénomène est peu appréhendé en interne, notamment parce que les personnes touchées passent souvent sous silence leur problématique. Le sujet n’apparaît par ailleurs pas prioritaire. « Cela ne semble pas sérieux, la timidité », résume M. Légeron. Détecter les « signaux faibles » Autre difficulté : « L’anxiété sociale renvoie aux caractéristiques intrinsèques des salariés concernés, l’entreprise n’en est pas responsable », note M. Zawieja. Elle ne peut d’ailleurs prétendre régler des troubles qui impliquent, pour s’en libérer, une prise en charge et des protocoles précis (travail sur soi, médicaments ou psychothérapies). Pour autant, elle peut et doit « jouer un rôle », estime M. Légeron. En premier lieu en sensibilisant en interne et en « intégrant l’anxiété sociale aux campagnes d’éducation à la santé ». Ensuite en repérant les personnes touchées pour mieux prendre en compte leurs douleurs et limiter leur exposition à certaines situations. Quelques entreprises s’y essaient, comme le cabinet de conseil Mazars, en se saisissant plus largement de la question des risques psychosociaux. « Nous formons en interne à la détection des signaux faibles, afin d’identifier d’éventuelles souffrances, explique la DRH France du cabinet, Mathilde Le Coz. Nous cherchons aussi à libérer la parole. Lorsqu’une nouvelle mission est proposée, il s’agit de comprendre si elle représente un challenge positif pour le collaborateur ou si elle ne lui correspond pas. » Des process qui servent l’entreprise, en s’assurant de l’adéquation entre une personnalité et un poste. Et qui doivent réduire une anxiété sociale parfois lourde de conséquences pour les salariés concernés. M. Légeron le rappelle : « Les personnes exposées multiplient par deux à trois les risques d’être touchées par une dépression ou un burn-out. » Les chiffres 58 % C’est la part des employés d’entreprises de 50 salariés et plus qui déclarent appréhender d’occuper un poste de direction par peur de devoir s’exprimer en public, selon un sondage OpinionWay réalisé en septembre 2021. 44 % C’est la part des salariés qui s’estiment en situation de détresse psychologique, dont 14 % de détresse psychologique élevée, selon un baromètre OpinionWay pour Empreinte humaine, publié en mars 2023. 1 salarié sur 10 trouve qu’il est « très facile » de parler de son bien-être mental avec sa hiérarchie ou ses représentants RH, selon une étude Alan - Toluna-Harris Interactive publiée en avril 2023.
 
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