Certains députés européens avaient annoncé vouloir profiter du débat en séance plénière sur les décharges budgétaires pour évoquer les déplacements du président du Conseil. Il n’en fut rien.
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Mais de Charles Michel, il ne fut guère question. A une (petite) exception près… Logique, eu égard à l’exercice imposé de ce mercredi : contrôler l’exécution du budget, pour chaque institution. Mais illogique politiquement : il ne se trouve aucun format où Charles Michel peut être questionné quant à la pertinence (politique, institutionnelle, écologique) de ses déplacements. Ironie du sort : depuis 2009, le Conseil snobe cette procédure de contrôle, refusant de répondre aux demandes d’informations du Parlement. Lequel lui refuse donc, chaque année, sa décharge budgétaire (en clair, ne valide pas sa gestion des deniers).