Carambar
Elite
Ceux qui ont lu mes posts par le passé savent que j'ai eu une vie difficile et je vais donc vous expliquer ce que je n'ai pas osé dire il y a vingt ou dix ans.
Mon paternel a été accusé d'appartenir à un réseau pédophile sur internet vers la fin des années nonante.
Pas de bol pour moi, c'était vers la fin des humanités et la police s'est amenée pile durant une révision pour les examens après minuit pour m'ensuite escorte vers l'Athénée de Morlanwelz où je n'ai pas pu m'empêcher de fondre en larmes.
La suite n'était pas drôle non plus car on visitait mon père dans une prison et c'était très perturbant de voir des hématomes au visage ainsi que les lunettes cassées alors qu'il était en simple préventive.
J'imagine qu'il avait des choses à se reprocher mais il est apparu que de fausses preuves ont été ajoutées pour aggraver son cas.
C'était devenu une telle farce que moi et ma mère n'ont pas pu s'empêcher d'avoir un rire nerveux lorsqu'un juge s'est livré à un grand discours moralisant qui semblait à côté de la plaque.
Après les choses ont commencé à franchement déconné avec la presse qui est allé si loin dans l'indiscrétion que des curieux sont venus embêter ma mère sur son lieu de travail avant que sa supérieure les mette dehors.
J'étais très deçu de l'attitude des autorités judiciaires de Charleroi qui m'ont dit au téléphone que l'hostilité n'était pas grave vu que ma famille était surement brisée et cela a fait voler en éclat la supposition que tout représentant de la loi avait un devoir de réserve et de neutralité.
Avant que la presse dise que mon père était reparti à sa perfide albion natale (je sais pas où le journaliste a été cherché cette formule...), il m'a dit que mon âme semblait cassée.
Comme le fils de Monsieur Hissel, j'avais envie de mourrir car instinctivement je savais que moi et mes proches étaient réduits à des morceaux viande à la merci d'une foule en colère.
Durant deux années, j'ai tenté de mener mes études supérieures à bien mais j'ai fini par abandonner car je vivais dans la peur constante de la foule et d'être agressé par des inconnus.
Une blessure au dos du à un accident de travail n'a pas aidé les choses et à l'époque on ne l'a pas déclaré en me disant que je n'avais qu'a retourner chez moi car " faible".
Donc non seulement je me suis retrouvé avec de forts troubles anxieux mais j'ai du aussi resté allongé des semaines entières pour que je puisse remarcher correctement avec une douleur qui a duré une décennie.
Vous imaginez bien que j'étais déjà parti pour devenir chômeur longue durée dans ces conditions et c'est le cas à part un employeur par ci ou là qui m'a donné une chance.
J'ai assez mal pris les rejets quasi systématiques durant les entretiens d'embauche et il m'est devenu de plus en plus difficile de me sentir chez moi.
J'ai perdu l'usage de mes émotions vers 2005 et j'étais dans un état second à plonger et à ressortir du trauma jusqu'en 2008-2010 quand mon esprit est devenu plus claire et que j'avais enfin la possibilité d'obtenir un diplôme en cours du soir.
Vers 2015, j'ai sombré dans une forte dépression quand ma grand-mère est décédée sans que je puisse la voir et ensuite je me suis retrouvé dans une clinique psychiatrique pendant plusieurs mois.
Je me demandais à quoi ca servait de lutter pour avoir une situation alors que ma vie fout le camp à voir des proches disparaître.
Ce n'est qu'en 2020 que je commence vraimen à m'en remettre mais je suis considéré comme handicapé car j'ai notamment des grands soucis d'énergie ce qui rends la réalisation des tâches quotidiennes difficiles.
J'espérais que ma sœur s'en sorte et fonde une famille mais elle a eu ses propres déboires et est dans une pire situation malgré qu'elle a eu sa carrière.
Je ne sait pas quoi dire face à cela mais avoir subi les préjugés et le mépris toutes ces années sans pouvoir m'expliquer c'est quand même dégueulasse.
Ce qui est aussi vexant c'est de faire face à des réflexions imbéciles sur les soi-disant mauvais choix de la vie et des discours culpabilisants de gens qui ne demandent même pas l'avis du concerné.
Un incident d'il y a deux ans avec la police qui a refusé de reconnaître une erreur de signalement de carte d'identité n'a fait que raviver une certaine insécurité et ce sentiment d'être un citoyen de second rang.
La grande question c'est comment me mettre enfin sur les rails pour avoir un peu de dignité alors que j'ai beaucoup de mal avec les entretiens d'embauche et que les préjugés sont sans doute contre moi.
Peut être devrais-je laisser tomber toute idée de me faire engager comme employé et travailler à mon nom comme je le fais occasionellement en temps partiel.
Mon paternel a été accusé d'appartenir à un réseau pédophile sur internet vers la fin des années nonante.
Pas de bol pour moi, c'était vers la fin des humanités et la police s'est amenée pile durant une révision pour les examens après minuit pour m'ensuite escorte vers l'Athénée de Morlanwelz où je n'ai pas pu m'empêcher de fondre en larmes.
La suite n'était pas drôle non plus car on visitait mon père dans une prison et c'était très perturbant de voir des hématomes au visage ainsi que les lunettes cassées alors qu'il était en simple préventive.
J'imagine qu'il avait des choses à se reprocher mais il est apparu que de fausses preuves ont été ajoutées pour aggraver son cas.
C'était devenu une telle farce que moi et ma mère n'ont pas pu s'empêcher d'avoir un rire nerveux lorsqu'un juge s'est livré à un grand discours moralisant qui semblait à côté de la plaque.
Après les choses ont commencé à franchement déconné avec la presse qui est allé si loin dans l'indiscrétion que des curieux sont venus embêter ma mère sur son lieu de travail avant que sa supérieure les mette dehors.
J'étais très deçu de l'attitude des autorités judiciaires de Charleroi qui m'ont dit au téléphone que l'hostilité n'était pas grave vu que ma famille était surement brisée et cela a fait voler en éclat la supposition que tout représentant de la loi avait un devoir de réserve et de neutralité.
Avant que la presse dise que mon père était reparti à sa perfide albion natale (je sais pas où le journaliste a été cherché cette formule...), il m'a dit que mon âme semblait cassée.
Comme le fils de Monsieur Hissel, j'avais envie de mourrir car instinctivement je savais que moi et mes proches étaient réduits à des morceaux viande à la merci d'une foule en colère.
Durant deux années, j'ai tenté de mener mes études supérieures à bien mais j'ai fini par abandonner car je vivais dans la peur constante de la foule et d'être agressé par des inconnus.
Une blessure au dos du à un accident de travail n'a pas aidé les choses et à l'époque on ne l'a pas déclaré en me disant que je n'avais qu'a retourner chez moi car " faible".
Donc non seulement je me suis retrouvé avec de forts troubles anxieux mais j'ai du aussi resté allongé des semaines entières pour que je puisse remarcher correctement avec une douleur qui a duré une décennie.
Vous imaginez bien que j'étais déjà parti pour devenir chômeur longue durée dans ces conditions et c'est le cas à part un employeur par ci ou là qui m'a donné une chance.
J'ai assez mal pris les rejets quasi systématiques durant les entretiens d'embauche et il m'est devenu de plus en plus difficile de me sentir chez moi.
J'ai perdu l'usage de mes émotions vers 2005 et j'étais dans un état second à plonger et à ressortir du trauma jusqu'en 2008-2010 quand mon esprit est devenu plus claire et que j'avais enfin la possibilité d'obtenir un diplôme en cours du soir.
Vers 2015, j'ai sombré dans une forte dépression quand ma grand-mère est décédée sans que je puisse la voir et ensuite je me suis retrouvé dans une clinique psychiatrique pendant plusieurs mois.
Je me demandais à quoi ca servait de lutter pour avoir une situation alors que ma vie fout le camp à voir des proches disparaître.
Ce n'est qu'en 2020 que je commence vraimen à m'en remettre mais je suis considéré comme handicapé car j'ai notamment des grands soucis d'énergie ce qui rends la réalisation des tâches quotidiennes difficiles.
J'espérais que ma sœur s'en sorte et fonde une famille mais elle a eu ses propres déboires et est dans une pire situation malgré qu'elle a eu sa carrière.
Je ne sait pas quoi dire face à cela mais avoir subi les préjugés et le mépris toutes ces années sans pouvoir m'expliquer c'est quand même dégueulasse.
Ce qui est aussi vexant c'est de faire face à des réflexions imbéciles sur les soi-disant mauvais choix de la vie et des discours culpabilisants de gens qui ne demandent même pas l'avis du concerné.
Un incident d'il y a deux ans avec la police qui a refusé de reconnaître une erreur de signalement de carte d'identité n'a fait que raviver une certaine insécurité et ce sentiment d'être un citoyen de second rang.
La grande question c'est comment me mettre enfin sur les rails pour avoir un peu de dignité alors que j'ai beaucoup de mal avec les entretiens d'embauche et que les préjugés sont sans doute contre moi.
Peut être devrais-je laisser tomber toute idée de me faire engager comme employé et travailler à mon nom comme je le fais occasionellement en temps partiel.