Tarouk
Homo Sapions
Maintenant, tu supprimes ma deuxième hypothèse (valable pour pas mal de gens quand même) et tu gardes la première: si les zozos font partie de la catégorie concernée, bingo. Comme quoi, lire un post dans son entièreté et pas uniquement ce que l'on veut, ça aide...C'est vrai que ceux qu'on voit traîner dans les cités sont tous et toujours habillés comme des clochardsDes contrefaçons mon cul ouai
C'était tellement gros que ne pas capter que c'était de l'humour, même sans connaître le sketch, c'est tout bonnement prodigieux
Perso, j'ai toujours été avec des gens calmes, des gens droits: jamais eu envie de m'attirer des emmerdes. Ca ne m'a pas empêché de côtoyer une bonne pelletée de connards avec qui je n'avais aucune envie de parler.Ah ben ouai ça forcément si tu traînes avec eux, tu vas pas en dire dire du mal ... D'ailleurs quand on traîne avec eux comme ça et donc qu'on les connait, c'est clair qu'on aura jamais de souci
Maintenant, j'ai déjà été "abordé" trois fois à la sortie du bus par des gentils messieurs qui voulaient "taper la discussion": à 2-3 et 5. Vais pas faire le rambo (j'ai pas la carrure pour) mais ils n'ont jamais rien eu de moi.
Bon, maintenant, tu relis ce que j'ai écrit dans mon post et tu comprendras que le facteur socio-économique, c'est le contexte global et commun à une frange de population (fatalement).
Après, il y a des facteurs qui en découlent.
Le manque d'éducation: des parents pas foutus de savoir éduquer leurs gosses, il y en a une chiée. Après, des parents démissionnaires, c'est pareil: des gens qui ne savent pas gérer des conflits, des problèmes.
Le manque de bons modèles est ultra important également: si tu te rebelles dans un bon environnement, tu seras récupéré dans la majorité des cas. Que ce soit par l'école qui serrera plus la vis, des amis, la famille, etc. Si tu grandis dans un environnement où les modèles sont les caïds de la place, si tu fais ta rébellion, tu es plus facilement tenté de basculer du côté obscur et de leur ressembler.
Bref, "socio-économique", c'est pas qu'un mot composé utilisé n'importe comment pour justifier l'injustifiable, c'est pas un mot magique qui est supposé mettre tout le monde d'accord rien que par son expression: il implique énormément de facteurs qui prendraient des heures à être énumérés et qui consistent autant d'avantages et d'inconvénients qui aident à comprendre le pourquoi du comment. Mais en aucun cas, il ne sert à justifier des actes: si je n'ai pas mis le doigt là-dessus, je ne le trouve pas moins important pour autant...
Ca ne m'empêche pas de taxer certains de connards (pas toi, restons dans le sujet) mais je n'en ferais pas une généralisation: j'ai plus de compassion pour le meurtrier dont j'ai parlé avant que pour certains racketteurs que je connais.
L'éducation, ça ne rapporte rien directement: ça n'intéresse donc pas les politiques. Ce sont des salaires "improductifs" sur un mandat, chose sur laquelle les politicards sont jugés au moment de passer aux urnes...
Il suffit de voir que la seule chose qui préoccupe les politiciens depuis des années en terme d'éducation, c'est leur putain de décret inscription: à côté de ça, c'est le néant total.
Engager plus d'animateurs, plus d'éducateurs de quartier (et il y en a des exceptionnels), former les parents, dispenser un cours d'éducation civique: beaucoup de choses que je trouve importantes mais qui ne verront jamais le jour, malheureusement.
Il n'empêche que même dans des familles où les parents sont bons, droits, leur progéniture peut déraper: tu en fais quoi de ces gens-là? L'éducation et son aide amélioreront le problème, c'est un fait certain mais ne solutionneront pas tout comme une baguette magique. Tant que le fond du problème ne sera pas résolu, des problèmes pourront surgir à tout moment.
