[BE] Enseignement

En fin rhéto, j'avais plusieurs profs incapables d'écrire sans faire de fautes. Point commun ? Ils étaient tous dans la même tranche d'âge - jeunes.
L'écriture des plus âgés passait aussi pour de la calligraphie... Bon, là je dis rien parce que maintenant, j'ai aussi une écriture de me* mais bon sang, t'es prof, tu t'appliques un minimum.

THiBOo a dit:

Ok, et t'explique comment le fait qu'en sortant de primaire des enfants ne sachent pas lire ou écrire correctement ?
Après tu me diras que ça dépend des écoles probablement.

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Bah c'est pas nouveau, y a entre 5 et 10 pourcents d'adultes qui savent pas lire en Belgique.

Les enfants dans le spécialisé par exemple, qui de part leurs troubles cognitifs ou d'apprentissage sévère ont des capacités vachement réduite.

Fin, faudrait des indicateurs que ça s'aggrave par rapport à avant , perso si on regarde le CEB (dont on peut discuter le niveau mais pour le réussir faut au moins savoir lire correctement) bah les taux sont plutôt au plus haut.

Mr.Marcel a dit:

J'ai voulu reprendre des études d'instit primaire en 2017, finalement je suis retourné bosser après trois mois.
Je ne m'attendais pas à y trouver si peu d'élèves capables de parler français plus ou moins correctement. Le bagage de ces étudiantes de 18-20 ans ayant pourtant obtenu leur CESS est vraiment très faible.
Ayant pour ma part terminé mes secondaires en technique de qualification et ayant objectivement de nombreuses lacunes je passais pour un littéraire.

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Ça effectivement le déclassement relatif des instits faisant que seuls les mauvais étudiants font ces études-là , c'est inquiétant.

Une collègue de madame qui écrit : "Sais moi qui ..."
Toujours très crédible pour une instit.
Bon après, elle est réputée pour avoir des compétences en orthographe.

Mr.Marcel a dit:

J'ai voulu reprendre des études d'instit primaire en 2017, finalement je suis retourné bosser après trois mois.
Je ne m'attendais pas à y trouver si peu d'élèves capables de parler français plus ou moins correctement. Le bagage de ces étudiantes de 18-20 ans ayant pourtant obtenu leur CESS est vraiment très faible.
Ayant pour ma part terminé mes secondaires en technique de qualification et ayant objectivement de nombreuses lacunes je passais pour un littéraire.

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Elles étaient pas assez bonnes ?

EINST a dit:

Elles étaient pas assez bonnes ?

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Elles sont en infirmière celles-là

bonnes en français je voulais dire.

EINST a dit:

bonnes en français je voulais dire.

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A vérifier à l'oral

NeoGeek a dit:

Bah c'est pas nouveau, y a entre 5 et 10 pourcents d'adultes qui savent pas lire en Belgique.

Les enfants dans le spécialisé par exemple, qui de part leurs troubles cognitifs ou d'apprentissage sévère ont des capacités vachement réduite.

Fin, faudrait des indicateurs que ça s'aggrave par rapport à avant , perso si on regarde le CEB (dont on peut discuter le niveau mais pour le réussir faut au moins savoir lire correctement) bah les taux sont plutôt au plus haut.

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HAHAHAHA pardon. Ton indicateur c'est le CEB ? Srly serious ?
Alors que le débat de base c'est justement le nivellement par le bas, de par la baisse des exigences de ces "stoppeurs" (le CEB en est un) ?

Bah faudra plusieurs témoignages je suppose pour ça, mais celui de professeurs sur le terrain me semble pas mal, après ça reste de l'anecdote je te l'accorde.
Ma cousine prof depuis plus de 10 ans dans le supérieur constate cette baisse de niveau en français.

"à l'époque", je venais d'une "bonne école primaire" et j'ai été dans une athénée "communale à anderlecht", je peux te dire qu'en 1ere et même 2eme je n'ai quasi rien appris, toute la matière avait déjà été vue en 5/6 primaire. J'ai pu constater le "gouffre" qui existait entre moi sorti de cette athénée communale et d'autres sorti d'école plus "prestigieuses" à l'université...

Bref je tergiverse.

Non mais on reste dans le sujet justement... De par notre histoire, notre formation et les capacités de nos enfants, on espérait que l'école serait une source de motivation.

Depuis qu'ils sont à l'école on a reçu des invitations à les inscrire dans des clubs de sport, à des activités du mercredi, des stages de vacances. Par contre, dès qu'il s'agit de bosser un peu pendant l'année, là, y'a plus personne...

Ils ont le temps, faut pas les brusquer, les stresser, les évaluer, les classer... c'est stigmatisant pour les mauvais... Mais quoi ? en 3e secondaire, on refait régulièrement des interros pour ceux qui ont raté. Ma gamine elle, elle ne fait rien pendant ce temps-là parce qu'elle, elle avait étudié (vingt minutes, hein, rien de terrible) pendant le week-end, qu'elle a "ses points" et qu'elle n'a pas envie de risquer de faire moins au 2e coup (ah oui, si elle fait moins, au total elle aura moins, c'est motivant, hein ?).

Au moins, en 5e et 6e ça commence à voler un peu plus haut, et encore, ça dépend des profs.
Et on n'est pas à Anderlecht ou Liège centre, hein, on parle d'un collège bien "prout" d'une petite ville.

Une des métriques qu'on avait à l'époque dans mon école pour évaluer une promo par rapport aux précédentes, c'était la proportion d'ingés civils / médecins qui réussissaient leur première parmi les anciens rhétos.

C'est très imparfait comme indicateur, mais comme ingé civil a un examen d'entrée et que médecine est une discipline difficile (avec examen d'entrée en plus maintenant), ça restait quand même un signal.

J’ai vu un extrait d’une vidéo (de Piers Morgan je pense) où il expliquait justement cette habitude désormais de donner des médailles également à ceux qui participent, donc ne gagne rien, juste le fait d’avoir participé.
Pour lui, c’est déjà un nivellement par le bas étant donné que l’enfant n’est jamais confronté à l’échec et se retrouve « condamné » à réussir, peu importe ce qu’il propose comme résultat.
Alors que c’est justement par l’échec qu’on apprend le mieux, en se retrouvant face à ses responsabilités et le fait accompli.

Je suis assez d’accord sur le fond.

Le médaille de la loose

axel91 a dit:

Alors que c’est justement par l’échec qu’on apprend le mieux, en se retrouvant face à ses responsabilités et le fait accompli.

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Oui, mais combien de parents ne respectent pas cette base.
Je pense en avoir déjà parlé ici, mais nous n'avons jamais empêché à nos enfants de tombé. En leurs a dit de faire attention, et tant pis pour eux s'ils tombent.
Par contre on est là pour les aider à se relever et voir pourquoi ils sont tombés.

Je ne connais que trop de parents pensant être bien intentionné en plaçant toutes les barrières possible pour éviter la chute.

EINST a dit:

Elles étaient pas assez bonnes ?

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On lui fait l'amour.

9 de plus que l’an passé. J’ai plus cas croiser les doigts pour qu’on me dise c’est bon

edit: elle est prise ! Plus cas espérer que sa meilleure amie aussi

119 sur 680 établissements d'enseignement secondaire (513 ordinaire et 167 spécialisé)

pyngu a dit:

119 sur 680 établissements d'enseignement secondaire (513 ordinaire et 167 spécialisé)

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Ça fait beaucoup

pyngu a dit:

119 sur 680 établissements d'enseignement secondaire (513 ordinaire et 167 spécialisé)

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Oui il y a certains endroits avec moins de pression démographique ou avec plus de choix d’option et donc avec moins de prise d’assaut sur les écoles les proposant. Et encore heureux. Je souhaite à personne le stress qu on a eu et j’ose même pas imaginer le stress pour ceux à qui on a dit « complet » et où leur autre choix peut aussi leur être refusé.
Le pire c’est vraiment pour ceux qui doivent attendre que des élèves ratent leur ceb :/

Ca vient d'un parlementaire NVA.



De + en + de petits enfants tardent à être "propre".