Beaucoup trop casanier

Arca88

Elite
J'ai l'impression que "sortir" maintenant équivaut à dire "discothéque/bar/café et se déchirer la gueule"...

Il y a plein de truc à faire hors de chez soi et sans pour autant devoir boire ect.

Il faut te trouver des "sorties" qui te plaisent. Un bowling/billard entres potes, manger un truc dans un restau avec tes amis, se taper un petit film au cinéma, allez boire un verre (pas 15 bieres) entre amis ect...

Si tu sais déjà que ça va pas te plaire, d'office tu te bloques. A toi de leur proposer aussi ;)
 

Aliruto

Let Freedom Reign
Et ben....
 
moi a 16 ans c'etais le début des soirées dans les villages (buvette de football transformé en boite lol) , au intercours ont allaient boire un mazout ^^ ,trainer dans la ville ,emmerder les filles ,pas mal de branlettes aussi mdrrrrr:cool::proud:
 

Azinou

Ancienne LV
J'ai l'impression que "sortir" maintenant équivaut à dire "discothéque/bar/café et se déchirer la gueule"...

Il y a plein de truc à faire hors de chez soi et sans pour autant devoir boire ect.

Il faut te trouver des "sorties" qui te plaisent. Un bowling/billard entres potes, manger un truc dans un restau avec tes amis, se taper un petit film au cinéma, allez boire un verre (pas 15 bieres) entre amis ect...

Si tu sais déjà que ça va pas te plaire, d'office tu te bloques. A toi de leur proposer aussi ;)
Tout à fait d'accord !

Ca peut aussi être une nocturne d'une convention, ou une activité d'un club de hobby lié à ce que t'aimes.

Donc, malgré tout, accepter les propositions de sortie de tes potes pour te rendre de ce que c'est réellement, et si après 2-3fois, tu te fais chier, ben, les prochaines fois, tu refuseras, c'est tout :cool: En plus, si ça se trouve, tu pourrais rencontrer quelqu'un qui partage le même état d'esprit et qui partage tes hobbies. Bref voilà quoi :p
 
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Les réactions: horny

Noex

La peur est le chemin vers le côté obscur.
Aujourd'hui j'ai 20 ans, une fille, une fiancée et il faut que je travaille, il faut que je m'efforce d'être social et agréable, que j'aie des horaires et de la motivation.. Autant te dire que c'est pas gagné d'avance. [..] J'ai beaucoup changé en deux ans (J'ai quitté la maison de ma mère à 18 ans), et je suis assez fier de mes changements mais au final j'ai parfois l'impression de me forcer et de me mentir à moi-même [..]

Quitter ses parents si on en a la possibilité est un bon commencement, je trouve aussi. Mais ..

BadaBing : Question anodine, qui fait la vaisselle systématiquement, toi ou ta maman? est ce que tu fais à manger dès fois? est ce que tu t'occupes du linge de temps en temps?

Je vois ici plusieurs dénominateurs communs avec la situation que j'ai vécue autour de moi avec mon grand frère, et plus personnellement dans mon rapport avec l'argent : isolement social, ne pas avoir d'ami, sentiment que les autres sont stupides, satisfaction de cette "liberté" et habitude à ce mode de vie, euphorie passagère, paranoïa, ne pas prendre le risque de faire confiance, méfiance,..

Laisser moi donc m'égarer plus loin sur ce sujet..

Selon moi, il faut apprendre à se reproduire matériellement, apprendre à crouter par soi même (se loger, se nourrir, se vetir, se chauffer..) se mettre face aux conditions abruptes de l'existence. L'idée étant de tenter le tout pour le tout : soit on se réveille et on teste notre capacité à surtout vouloir devenir un être indépendant, soit on est vraiment dégouté de cet effort, et donc on revient en arrière ou alors on peut commencer à penser au suicide. Soit on est plus ou moins sauvé et on continue notre effort.
Mon grand frère qui s'était laissé aller à ce même type de molesse a tenté de se suicider il y a 4 ans. Il n'a pas retenté sa chance, et au final il est encore aujourd'hui dans ce même type de vie.


Je crois donc que cet effort de prise d'indépendance n'est qu'une étape pour répondre à toutes les interrogations existentielles d'un être isolé socialement, car je pense qu'il en a d'office au fond de lui, qu'il choisit d'en parler un peu ou pas du tout.
L'étape suivante pour moi est de s'interroger sur notre société, être critique envers les libertés et les contraintes que notre modèle de société nous offre.

De prendre conscience de la servitude hiérarchique du rapport salarial, de la violence du monde du travail. Et enfin de se doter d'un esprit critique voir révolutionnaire pour combattre d'abord intérieurement ses désirs induits, et puis si l'inspiration et le courage nous vient, 'performer' sur la scène public.



Du Réalisme Anthropologique : "Prendre les hommes tels qu'ils sont et n'ont tels qu'on voudrait qu'ils fussent" - Spinoza. Le but : ne pas se raconter d'histoire.

Le saisissement moelleux des corps produit par le capitalisme : il faudrait tenter de rompre avec ce relachement pour se réapproprier sa vie.

minute 20




Du désir et de la violence (vers minute 01:50)

 
J'ai l'impression que "sortir" maintenant équivaut à dire "discothéque/bar/café et se déchirer la gueule"...

Il y a plein de truc à faire hors de chez soi et sans pour autant devoir boire ect.

Il faut te trouver des "sorties" qui te plaisent. Un bowling/billard entres potes, manger un truc dans un restau avec tes amis, se taper un petit film au cinéma, allez boire un verre (pas 15 bieres) entre amis ect...

Si tu sais déjà que ça va pas te plaire, d'office tu te bloques. A toi de leur proposer aussi ;)

tout simplement aussi se promener entre potes puis aller manger un bout pi voila ;)
 

RTCVulcain

Odi panem quid meliora.
EmO_TiiOn : Je savais pas que ça pouvait aller aussi loin. Tu n'as que 20 ans donc ne désespère pas.

Moi j'ai profité de ce caractère casanier et asocial pour m'investir dans le milieu scolaire. Tout dépend comment tu te sers de ce temps que tu gagnes en restant chez toi. Faut tout simplement pas rester à rien faire mais refixer son attention sur un domaine particulier qui peut te servir dans la vie.
 

Skarbone

Le méchant Ω
Mouais enfin les capacités sociales sont tout aussi importantes que toutes les études que tu pourras faire :/.
 

RTCVulcain

Odi panem quid meliora.
Mouais enfin les capacités sociales sont tout aussi importantes que toutes les études que tu pourras faire :/.

C'est pas le problème, j'arrive parfaitement à parler avec des gens quand il le faut. Je ne suis pas asocial, je suis simplement un peu misanthrope.
 

Skarbone

Le méchant Ω
C'est pas le problème, j'arrive parfaitement à parler avec des gens quand il le faut. Je ne suis pas asocial, je suis simplement un peu misanthrope.
Ce que je veux dire, c'est que dire "si tu n'aimes pas sortir, reste chez toi et étudie sans jamais voir personne" n'est a mon sens pas un bon conseil...
 

Akabane

The Chemical Stig
Ca viendra qd ça viendra. Rien ne t'empêche (à part ta flemme) d'aller boire un verre avec tes potes, qd j'avais ton âge j'allais de temps en temps le faire, bah je prenais un coca (ou un schweppes dans les bars qui n'ont que du pepsi :colere:) :)

Pour ce qui est de tisser des liens sociaux... c'est vachement utile, même d'un point de vue académique. J'ai déjà cartonné des examens en ayant jamais été à certains cours parce que j'avais le cours de potes :p
En étant à l'unif j'étais au début bcp dans mon coin, je suis jamais sorti ou presque pendant 2 ans, et bah qd j'ai commencé à sortir je me suis vachement éclaté !
 
Sinon moi à 16 ans quand je sortais c'était plus pour jouer à des jeux de rôle / plateau que dans des boites de nuit :)
Maintenant je n'ai plus l'occasion de jouer à ce genre de jeux, du coup je sors plus :p
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
Sinon moi à 16 ans quand je sortais c'était plus pour jouer à des jeux de rôle / plateau que dans des boites de nuit :)
Maintenant je n'ai plus l'occasion de jouer à ce genre de jeux, du coup je sors plus :p
Vu la neige, t'as pas envie yep XD
 

horny

Elite
J'ai vécu comme ça pendant +-22 ans ... je restais seul dans mon coin, dans ma tête, en enviant les autres qui pouvaient s'éclater en groupe
En secondaire j'avais la chance d'être dans une petite classe où j'ai eu le temps de connaître les autres élèves et donc je n'étais jamais seul pendant les pauses
Arrivé à l'unif, j'étais complètement seul car je ne connaissais personne et je ne savais pas comment aller vers les autres
Puis un jour je me suis fait abordé par un gars assez "populaire" qui sortait beaucoup, qui avait plein de connaissance dans l'amphi et qui m'a fait rejoindre son groupe
Je suis sorti plusieurs fois avec eux, c'était sympa, mais malgré tout je ne me sentais quand même pas à ma place, je n'étais pas du tout à l'aise
J'ai fini par m'en éloigner petit à petit pour de nouveau me retrouver seul
Les seuls moments où je sortais c'était pour les cours de musique et le sport
Malgré que j'étais bien entouré, je me sentais toujours complètement isolé, comme si j'étais le seul de mon espèce

Puis il y a maintenant un peu plus d'un an j'ai décidé de me mettre à un nouvel instrument à mon académie et c'est là que j'ai enfin fait la rencontre d'une personne (ma prof) qui est comme moi
On a beaucoup discuté de ça et elle m'a beaucoup raconté son passé
ça m'a permis de m'accepter tel que je suis et de me rendre compte qu'il y en a d'autres comme moi
Elle m'a conseillé de lire ce livre : "Quiet: The Power of Introverts in a World That Can't Stop Talking" qui m'a aussi beaucoup rassuré et grâce auquel j'ai commencé à analyser quelles interactions sociales je recherche dans ma vie
J'ai toujours pensé que j'étais un asocial autiste (on ne se gênait même pas dans ma famille pour me le dire ...), alors que l'explication était simplement que je préfère discuter en tête à tête avec des personnes qui ont des choses intéressantes à raconter, qui ont les mêmes centres d'intérêt (soit personne dans ma famille), ce qui fait que je vis réellement 2 "personnes" différentes : une dans laquelle je suis déprimé, constamment énervé (quand j’interagis avec ma famille), et l'autre dans laquelle je suis très épanouis et ouvert aux autres

http://www.ted.com/talks/susan_cain_the_power_of_introverts?language=en
 
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