Comme "contre-exemple" à celui que tu m'as donné Nain, je serais curieux de voir les français cette année en Coupe d'Europe. La situation est +- comparable à celle de la Belgique : un club 2x plus riche que les autres (Lyon) et qui truste la première place. Pourtant, cette année, les clubs français n'ont jamais été aussi affûtés que maintenant (cfr la ligne d'attaque de l'OM, les transferts du PSG qui sont quand même du lourds,etc) et la concurrence est de nouveau bien présente. Pourtant Lyon ne s'est pas vraiment cassé la gueule... Mais il a fallu beaucoup de temps pour que le championnat français se réveille et redevienne attractif.
Pour moi, il faut adopter un raisonnement inverse que celui que vous (Canard et toi) prônez pour avoir de la concurrence, et relever le niveau du championnat belge. Ce n'est pas au club le plus riche à se casser la gueule mais bien aux autres à faire des investissements intelligents (en profitant qu'Anderlecht soit mal géré, soi-dit en passant), à sortir des jeunes qui peuvent rapporter de l'argent, à transférer de manière adéquate, à développer une stratégie marketing plus efficace etc,...
Ce qui va mener inévitablement à une augmentation du budget et à une diminution du fossé par rapport à Anderlecht : par la vente de jeunes, par une éventuelle participation à la CL (Bruges a un statut de tête de série, le Standard aurait bien pu chopper une équipe "jouable"), etc etc.
Et c'est en gros ce qu'a fait le Standard depuis 3-4 ans... Et l'on voit le résultat; même si l'augmentation de budget n'est pas encore vraiment à l'ordre du jour, cela ne saurait tarder, rien qu'avec la vente de certains joueurs (Fellaini,...). Et je reste intimement persuadé que si le Standard continue d'être geré comme à l'heure actuelle, ils rattraperont le retard sur Anderlecht dans les 5 ans. Et si le Standard sait le faire, je pense que Genk ou Bruges savent également appliquer cette tactique.
Bien évidemment, il faut du temps pour arriver à un tel résultat et cela ne se passe pas du jour au lendemain... Mais pour, la descente aux enfers du club le plus riche du pays ne sera pas synonyme du renouveau du football belge, loin s'en faut.