Voici un texte que j'ai trouvé sur le forum du RSCA :
Citation ;
Moi, perso, je suis d'accord avec tout.
D'accord de dire que le climat délétère entourant ce match a été ourdi par les deux camps (même si c'est clairement plus du 80-20 que du 50-50).
D'accord pour accepter que Witsel ne va pas au duel pour briser la carrière de Marcin.
D'accord pour reconnaître que cette faute prend des proportions énormes.
Je suis un mec coulant quoi...
Mais à partir du moment où tu analyses un tout petit peu plus en profondeur. A partir du moment où tu connais les tenants et aboutissants de toutes les déclarations, de tous les articles, de tous les brossages dans le sens du poil, tu ne peux juste plus être un mec coulant.
Quand PF s'est permis de juger la "simulation" de Gillet, on a haussé les sourcils. Quand il n'a pas moufté concernant le plongeon mémorale de Jova contre le GBA, on a pouffé. Le con quoi... Il est pris dans son propre piège. En bref, à ce moment-là, le Standard restait le Standard. Un club qui regarde vers le haut avec envie et qui pourrait gagner 13 titres d'affilées qu'on leur resterait, au niveau de la classe et de l'image, 100X supérieurs.
Quand on a perdu ces test-matches, avec tout ce qui les entoure (on était meilleure attaque, meilleure défense, on les pétait aux confrontations directes, le péno de Ruiz avec Onyewu 2 mètres devant le botteur, le retour à Sclessin), on l'a eu mauvaise. Mais, avec notre classe, mot désormais indissociable de l'image du club, on s'est tu. Même quand ils nous ont traité de caliméro. Même quand Boussoufa s'est retrouvé à l'hopital. On a à peine grogné...
Quand D'Onofrio a approché Van Damme, on a aboyé. Au-delà du fait que cette approche est aussi pitoyable qu'illégale, on voulait montrer à tous le monde que malgré l'insolente réussite liégeoise (sorry hin, je répèpète, mais sortir Witsel, Fellaini, Jova, M'bokani, MArcos, Sarr, Dante la même année, pour 12€ au total, c'est du cul nu. Suffit de voir ce que ça donne maintenant, avec le vent qui souffle un peu moins fort dans la voile !) au delà donc de cette réussite, qui a amené une Standard Mania disproportionnée (élections, marasmes économiques, the place to be...), Anderlecht a voulu montré de quels bois se chauffait ces gens.
C'est tellement simple d'être l'outsider ! Tout le monde vous aime et vous applaudit. On remarque que dès que le Standard a approché notre niveau, il découvre son vrai visage et ça, nous, on ne peut laisser passer.
Parce qu'il nous en a fallu du courage ! Entendre inlassablement les mêmes critiques qui se retrouvent être des masturbation quand on parle de l'autre équipe (Anderlecht, faiblard, s'en sort tout juste - Le Standard, en champion, gère son match et emporte les 3 points ! ), devoir supporter la suffisance de cette bande de sombres types, rester coi, plus par respect de notre éthique et de notre vision que par respect pour eux, voilà ce que j'appelle du courage !
Mais trop, c'est trop. L'affaire Van Damme a lancé l'engrenage...
Et, par ses silences, le Standard a confirmé... Le mauvais départ en championnat, en plus de cette révélation, a conduit une presse pitoyable à remonter sa culotte et à ouvrir ses yeux. Ils se sont enfin rendus compte, ces branques, qu'une fois qu'il n'y a plus matière à se toucher le chibre sur le jeu, l'entourage est abject, suffisant et hautain. Alors ils ont balancés... Et ca a énervé, du côté de Liège.
Ils jouaient leur image sur ce match. Sur ce classico de mes couilles. Ils jouaient leur survie d'un point de vue médiatique. Ils jouaient pour garder cette image de golden boy à qui tout réussit. Ils jouaient pour nous faire taire.
Ils ont enfin compris qu'on ne peut pas faire taire un club comme Anderlecht. Alors ils ont joué pour faire mal. Ils nous ont blessés, profondément, dans nos chairs. Ils ont crachés sur le football comme on l'aime du côté du Parc. Ils ont tourné le dos à nos valeurs. Ils sont les seuls fautifs. RIEN ne peut excuser un match aussi honteux. RIEN ne peut expliquer une haine pareille envers un club, alors qu'ils passent leur journée à se monter le tête en imaginant le contraire. RIEN ne nous préparait à cela non plus.
Et c'est dans ces moments-là qu'on se rend compte de beaucoup de choses. Les réactions côté liégeois donnent des hauts le coeur. Celles des mauves sont une ènième preuve de ce qu'on est. Des choses en lesquelles on croit. Je ne veux plus relater ce qu'on a tous vu, ce soir-là. Ils n'en valent vraiment pas la peine. Je retiendrai avec émotion Jacobs qui essaie de parler tactique avec un Boussoufa qui n'en croit pas ses yeux. Mazuch, qui se précipite pour prendre la main de Wasyl dans la sienne. Deschacht, en vrai capitaine, qui calme les ardeurs liégeoises (dingue, je sais).
La direction a encore une fois montré toute l'étendue de sa supériorité, en refusant de comprendre. En refusant de cautionner. Tout en refusant de jeter la pierre. Car nous savons, nous, que juger un autre club ne sert à rien. Que les faits dépassent l'entendement, et qu'un point de non-retour a été atteint. Qu'essayer d'apprendre à être grand à ces nains est peine perdue.
Et c'est dans ses moments-là, face à la furie inconsidérée d'un adversaire haineux, qu'on se rend compte qu'Anderlecht n'est pas un club de football. Anderlecht est une institution. Le Royal Sporting Club d'Anderlecht est un mythe, reposant sur des valeurs saines et constructives.
Le Standard aura beau nous surclasser sur le terrain pendant des décennies que la donne ne changera pas. Nous resterons les plus grands. Nous resterons les leaders, nous resterons l'exemple.
C'est dans ces moments-là aussi, où on doit se serrer les coudes face à l'innomable, qu'on remarque que ce qu'on martèle depuis des mois n'est que vérité. Que toutes les railleries infondées explosent dans le visage des imbéciles.
Le Standard a mis 25 ans à se relever de Waterschei. Ils en mettront 50 aujourd'hui. Le comportement d'avant-pendant-après match est critiqué et condamné par tous. Enfin.
C'est donc en ne disant rien, et en restant digne qu'on aura porté le coup fatal au Standard. Rien ne sert de crier, d'aboyer, de juger. Ils ont joué avec ce qu'ils ne maitrisent pas, ils vont en payer le prix. Enfin.
Je suis plus que fier d'être mauve .
A mediter.
Il résume MAGNIFIQUEMENT bien TOUT, n'en déplaise à certain..