I
Insomniak
ex membre
Voila,en regardant sur plusieur site...
Suite à l'accident, Michelin a déconseillé à ses clients de prendre le départ
INDIANAPOLIS Combien de monoplaces seront au départ, aujourd'hui, de ce Grand Prix des Etats-Unis de Formule 1? Hier soir, à l'issue des essais qualificatifs, on était en droit de se poser la question. Suite à l'accident de Ralf Schumacher et aux crevaisons de Zonta, l'analyse du manufacturier français mena à une conclusion simple: sur plusieurs tours, les gommes Michelin ne résistent pas à la déformation que leur impose le banking du temple de l'automobile américain. Sur base de cette conclusion, Pierre Dupasquier, patron de la marque au Bibendum n'y est pas allé par quatre chemins. «Pour des raisons de sécurité, nous déconseillons fortement aux écuries que nous équipons de prendre le départ du Grand Prix des Etat-Unis avec les spécifications de gommes actuelles...»
Dans l'urgence, le manufacturier français qui, rappelons-le, équipe sept des dix écuries du paddock, s'est fait expédier un stock de pneus spécification Barcelone, censé tenir le coup durant plus de 70 tours sur la partie d'ovale made in USA. En revanche, tout le monde se demandait encore samedi, quelle serait la position du pouvoir sportif. Le règlement 2005 interdit en effet tout changement de type de pneu après les essais libres du vendredi, ce qui placerait les clients de Michelin dans l'illégalité. Autant dire que les écuries équipées de Bridgestone, à savoir principalement Ferrari, a d'ores et déjà laissé entendre qu'elle porterait réclamation en cas de changement de gommes de ses adversaires...
En revanche, et même si le règlement doit être suivi à la lettre, il est des cas de force majeure où le pouvoir sportif doit pouvoir interpréter les textes dans le bon sens. Par bon sens et, surtout, par souci de sécurité, on voit en effet mal Max Mosley, le président de la FIA faire prendre de tels risques à 7 écuries (dont toutes les écuries de pointe, sauf Ferrari), 14 monoplaces, mais aussi et avant tout, 14 pilotes! De plus, les accords de la Concorde stipulent également qu'en dessous de 12 voitures sur la grille de départ, un Grand Prix ne peut avoir lieu... Une dérogation devrait donc intervenir d'ici au départ, demain soir à 20 heures (heure belge), d'autant plus que, sachant que tout ceci se déroule aux Etats-Unis, aucune société impliquée n'a envie de se faire prendre en tenaille par la justice américaine, comme ce fut notamment le cas pour Bridgestone (avec les défauts de fabrication des Firestone de série pour camions) voici quelques années.
En attendant, l'affaire fait grand bruit et la contre-publicité frappe de plein fouet Michelin qui connaît pourtant très bien le tracé d'Indianapolis. Une fois n'est pas coutume, le manufacturier français risque de jouer un bien mauvais tour à ses clients. Car en effet, on voit mal quel directeur d'écurie obligerait l'un de ses pilotes à prendre le départ d'un Grand Prix en sachant que sa sécurité n'est pas du tout assurée...
Jtrouve sa degueulasse...pffff
Suite à l'accident, Michelin a déconseillé à ses clients de prendre le départ
INDIANAPOLIS Combien de monoplaces seront au départ, aujourd'hui, de ce Grand Prix des Etats-Unis de Formule 1? Hier soir, à l'issue des essais qualificatifs, on était en droit de se poser la question. Suite à l'accident de Ralf Schumacher et aux crevaisons de Zonta, l'analyse du manufacturier français mena à une conclusion simple: sur plusieurs tours, les gommes Michelin ne résistent pas à la déformation que leur impose le banking du temple de l'automobile américain. Sur base de cette conclusion, Pierre Dupasquier, patron de la marque au Bibendum n'y est pas allé par quatre chemins. «Pour des raisons de sécurité, nous déconseillons fortement aux écuries que nous équipons de prendre le départ du Grand Prix des Etat-Unis avec les spécifications de gommes actuelles...»
Dans l'urgence, le manufacturier français qui, rappelons-le, équipe sept des dix écuries du paddock, s'est fait expédier un stock de pneus spécification Barcelone, censé tenir le coup durant plus de 70 tours sur la partie d'ovale made in USA. En revanche, tout le monde se demandait encore samedi, quelle serait la position du pouvoir sportif. Le règlement 2005 interdit en effet tout changement de type de pneu après les essais libres du vendredi, ce qui placerait les clients de Michelin dans l'illégalité. Autant dire que les écuries équipées de Bridgestone, à savoir principalement Ferrari, a d'ores et déjà laissé entendre qu'elle porterait réclamation en cas de changement de gommes de ses adversaires...
En revanche, et même si le règlement doit être suivi à la lettre, il est des cas de force majeure où le pouvoir sportif doit pouvoir interpréter les textes dans le bon sens. Par bon sens et, surtout, par souci de sécurité, on voit en effet mal Max Mosley, le président de la FIA faire prendre de tels risques à 7 écuries (dont toutes les écuries de pointe, sauf Ferrari), 14 monoplaces, mais aussi et avant tout, 14 pilotes! De plus, les accords de la Concorde stipulent également qu'en dessous de 12 voitures sur la grille de départ, un Grand Prix ne peut avoir lieu... Une dérogation devrait donc intervenir d'ici au départ, demain soir à 20 heures (heure belge), d'autant plus que, sachant que tout ceci se déroule aux Etats-Unis, aucune société impliquée n'a envie de se faire prendre en tenaille par la justice américaine, comme ce fut notamment le cas pour Bridgestone (avec les défauts de fabrication des Firestone de série pour camions) voici quelques années.
En attendant, l'affaire fait grand bruit et la contre-publicité frappe de plein fouet Michelin qui connaît pourtant très bien le tracé d'Indianapolis. Une fois n'est pas coutume, le manufacturier français risque de jouer un bien mauvais tour à ses clients. Car en effet, on voit mal quel directeur d'écurie obligerait l'un de ses pilotes à prendre le départ d'un Grand Prix en sachant que sa sécurité n'est pas du tout assurée...
Jtrouve sa degueulasse...pffff