Pepe_
Touriste
Un petit copier-coller d'une actualité qui me tient particulièrement à coeur et qui me réjouit
Les Luxembourgeois ont approuvé par référendum la Constitution européenne, avec près de 57% des voix le oui ne pouvant être plus rattrapé par le non, selon des résultats définitifs.
Les Luxembourgeois ont approuvé la Constitution européenne par 56,52% des voix contre 43,48% pour le "non", selon les résultats définitifs. Les 553 bureaux de vote ont fermé leurs portes à 14h00. M. Juncker devrait donner une conférence de presse aux alentours de 17h00. Les derniers sondages réalisés début juin accordaient une légère avance au oui mais faisaient apparaître une poussée du non, autour de 45%, contre 32% en mai et 23% en avril, selon l'institut Ilres.
Il s'agit d'une victoire pour le Premier ministre, Jean-Claude Juncker, qui avait annoncé qu'il démissionnerait en cas de victoire du non. Le départ de M. Juncker, au pouvoir depuis dix ans et doyen en exercice des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, aurait entraîné une crise majeure au plan national et un chamboulement de la scène européenne.
La victoire du oui devrait aussi mettre du baume au coeur à ceux qui, en Europe, espèrent que le traité entrera un jour en vigueur, bien que les dirigeants des 25 aient décidé le 16 juin dernier de le mettre en hibernation. Si renégociation il devait y avoir, ce que j'exclus pour le moment, les pays qui auront dit oui partiront avec dans leurs bagages des arguments renforcés par le suffrage universel, avait déclaré M. Juncker en allant voter en famille près de son domicile.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, a immédiatement fait part de sa grande satisfaction de voir le oui l'emporter au Luxembourg.
Le non s'impose dans le sud
Les sept communes de l'ancien bassin minier et industriel, situées le long de la frontière française, ainsi que deux petites communes accueillant des centres pour réfugiés, ont voté non. Esch-sur-Alzette, la deuxième ville du pays et bastion de la gauche, a ainsi rejeté à 53,24% la Constitution. C'est un oui clair, mais pas écrasant. Cela me rappelle le scrutin en France, parce que le non a été le plus fort dans les cités ouvrières du sud, a déclaré le député européen socialiste Robert Goebbels.
La quasi totalité de la classe politique luxembourgeoise était favorable au oui, les derniers sondages autorisés, publiés début juin, avaient montré une poussée du non, autour de 45%. Traditionnellement attachés à l'intégration européenne, les Luxembourgeois avaient exprimé la crainte qu'elle ne remette en cause leurs services publics et des acquis sociaux. Les Luxembourgeois, comme les autres, ont leurs interrogations. La peur du 'plombier polonais' existe ici aussi, analysait à la veille du scrutin le député chrétien social Patrick Santer, fils de l'ancien président de la Commission européenne Jacques Santer et partisan du oui.
Petit poucet de l'Union européenne avec ses 400.000 habitants, le très europhile Luxembourg est le premier pays membre à organiser un référendum sur la Constitution depuis le rejet du traité par la France et les Pays-Bas. Le succès du oui fait de ce petit pays le 13e membre de l'UE à ratifier le texte constitutionnel, processus pour lequel les Vingt-Cinq ont décrété une pause de réflexion lors de leur dernier sommet, le mois dernier à Bruxelles.
source : Le soir.be
Les Luxembourgeois ont approuvé par référendum la Constitution européenne, avec près de 57% des voix le oui ne pouvant être plus rattrapé par le non, selon des résultats définitifs.
Les Luxembourgeois ont approuvé la Constitution européenne par 56,52% des voix contre 43,48% pour le "non", selon les résultats définitifs. Les 553 bureaux de vote ont fermé leurs portes à 14h00. M. Juncker devrait donner une conférence de presse aux alentours de 17h00. Les derniers sondages réalisés début juin accordaient une légère avance au oui mais faisaient apparaître une poussée du non, autour de 45%, contre 32% en mai et 23% en avril, selon l'institut Ilres.
Il s'agit d'une victoire pour le Premier ministre, Jean-Claude Juncker, qui avait annoncé qu'il démissionnerait en cas de victoire du non. Le départ de M. Juncker, au pouvoir depuis dix ans et doyen en exercice des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, aurait entraîné une crise majeure au plan national et un chamboulement de la scène européenne.
La victoire du oui devrait aussi mettre du baume au coeur à ceux qui, en Europe, espèrent que le traité entrera un jour en vigueur, bien que les dirigeants des 25 aient décidé le 16 juin dernier de le mettre en hibernation. Si renégociation il devait y avoir, ce que j'exclus pour le moment, les pays qui auront dit oui partiront avec dans leurs bagages des arguments renforcés par le suffrage universel, avait déclaré M. Juncker en allant voter en famille près de son domicile.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, a immédiatement fait part de sa grande satisfaction de voir le oui l'emporter au Luxembourg.
Le non s'impose dans le sud
Les sept communes de l'ancien bassin minier et industriel, situées le long de la frontière française, ainsi que deux petites communes accueillant des centres pour réfugiés, ont voté non. Esch-sur-Alzette, la deuxième ville du pays et bastion de la gauche, a ainsi rejeté à 53,24% la Constitution. C'est un oui clair, mais pas écrasant. Cela me rappelle le scrutin en France, parce que le non a été le plus fort dans les cités ouvrières du sud, a déclaré le député européen socialiste Robert Goebbels.
La quasi totalité de la classe politique luxembourgeoise était favorable au oui, les derniers sondages autorisés, publiés début juin, avaient montré une poussée du non, autour de 45%. Traditionnellement attachés à l'intégration européenne, les Luxembourgeois avaient exprimé la crainte qu'elle ne remette en cause leurs services publics et des acquis sociaux. Les Luxembourgeois, comme les autres, ont leurs interrogations. La peur du 'plombier polonais' existe ici aussi, analysait à la veille du scrutin le député chrétien social Patrick Santer, fils de l'ancien président de la Commission européenne Jacques Santer et partisan du oui.
Petit poucet de l'Union européenne avec ses 400.000 habitants, le très europhile Luxembourg est le premier pays membre à organiser un référendum sur la Constitution depuis le rejet du traité par la France et les Pays-Bas. Le succès du oui fait de ce petit pays le 13e membre de l'UE à ratifier le texte constitutionnel, processus pour lequel les Vingt-Cinq ont décrété une pause de réflexion lors de leur dernier sommet, le mois dernier à Bruxelles.
source : Le soir.be