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La coopérative politique Vega, qui déposera une liste aux élections communales à Liège, propose la mise en place de “ Cannabis Social Clubs ”, des plantations collectives destinées à la consommation personnelle des planteurs, sous le contrôle des autorités.
Rédaction en ligne
Publié le Vendredi 4 Mai 2012 à 17h48
La proposition vise à répondre à la fermeture, depuis le 1er mai, des coffee-shops néerlandais aux consommateurs étrangers. Fermeture qui, selon Vega, “ va inévitablement inciter les Liégeois à se tourner vers des filières illégales ”.
Vega estime qu’une politique “ pragmatique, associant prévention et information ” permettrait “ d’assécher les filières mafieuses, d’éviter le dévoiement de considérables moyens policiers et de limiter le risque sanitaire pour les fumeurs. ”
L’initiative prônée par Vega s’inspire de celle menée, depuis 2006 à Anvers par l’ASBL “ Trekt Uw Plant ”. Celle-ci compte aujourd’hui 150 membres, dont les plants, un par personne, sont cultivés collectivement dans six jardins différents. “ Notre idée était de pouvoir disposer d’un produit de qualité et d’une alternative au marché illégal ”, explique Joep Oomen de Trekt Uw Plant. “ Une directive ministérielle de 2005 autorisant les adultes à posséder un plant, nous avons décidé de lancer notre ASBL ”, ajoute-t-il.
“ Trekt Uw Plant ” a été poursuivie et condamnée deux fois avant d’être acquittée dans les deux cas par la cour d’appel d’Anvers.
Le commissaire Beaupère, chef de la zone de police de Liège, estime qu’il est “ trop tôt pour savoir quels effets pervers aura à Liège la fermeture des coffee-shops néerlandais ”. Comme les autres polices locales frontalières des Pays-Bas et la police fédérale, la police de Liège a été récemment invitée par la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet à intensifier sa lutte contre le trafic, rappelle M. Beaupère.
Mon avis personnelle: Je trouve que bien souvent ce sont ceux qui ne consomment pas et/ou qui non jamais consommé qui pensent que les autres ne doivent pas avoir le droit de fumer et que de disposer librement de soi est un droit fondamentale.