[BE] Enseignement

Jean Mourad a dit:

Si c’est le même PO, tu as la raison

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Ce sont les écoles communales donc je suppose que oui?

Oui mais il suffit qu'il y ait une école dans un village + riche

Suntheran a dit:

Les détails sont là

Enseignement.be - Indice socioéconomique des implantations, établissements et secteurs statistiques

www.enseignement.be

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Comment ils sachent mes revenus

Digitql a dit:

Comment ils sachent mes revenus

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Ils savent que tu es sur GamerZ. Donc minimum 1k/jour

Flemme de réécrire hahaha


Tout n’est pas foutu mais on en est pas loin… Et c’est multifactuel, plus d’école maternelle c’est essentiellement pour les enfants n’ayant pas la langue française comme langue parlée à la maison. Revoir la méthode globale…
Essayer de reimpliquer plus les parents, lire l’histoire du soir plutôt que de mettre la petite figurine sur le baffle.
Faire qu’un rendez vous de bilan chez un logopéde ne prenne pas un an.
Faire des comparaisons sur l’alimentation entre les différents pays, a t on plus de produit transformé chez nous? Plus de pollution ? Est ce que cela joue sur les capacités mentales/physique?
Pourquoi on décide de faire des changements de rythme en prenant ceux qui font moins bien que nous au pisa plutôt que de prendre ceux qui sont meilleurs?

Bref là on a un constat depuis 2006… il est temps de remettre beaucoup de chose en question.

EINST a dit:

Le constat d'aujourd'hui, c'est le résultat des décisions du passé et des changements dans nos sociétés.
On verra bien ce qu'il se passera dans quelques années par rapport aux réformes actuelles.

Tout n'est pas lié à l'enseignement.
Il y a probablement un problème "écran" : smartphone, vod, RS, ...


Ma nièce (11 ans) sait "lire" (décoder les mots/phrases) mais c'est pas pour autant fluide.

Les enfants lisent moins que les enfants d'il y a 30 ans.

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A noter que les classes sociales supérieures limitent fortement le temps d'exposition aux écrans, et privilégient la lecture.

Comme souvent, la perte de qualité du système éducatif fait le plus mal aux gens qui ne possèdent pas de capital culturel important.

Lithanessa a dit:

Revoir la méthode globale…

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C'est toujours assez fou que ce truc soit utilisé alors que des études ont prouvé que c'était loin d'être la meilleure

Suntheran a dit:

A noter que les classes sociales supérieures limitent fortement le temps d'exposition aux écrans, et privilégient la lecture.

Comme souvent, la perte de qualité du système éducatif fait le plus mal aux gens qui ne possèdent pas de capital culturel important.

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j’ai toujours du mal avec cette notion de classe sociale supérieure pour tout justifier. Au bout d’un moment faut aussi impliquer sa propre responsabilité. Il y a des bibliothèques dans presque toutes les communes, le premier dimanche du mois il y a beaucoup de musée gratuit.
Dans la classe de ma fille, y a elle et sa meilleure amie qui vont au musée.

Ce n’est pas parce que l’on est pauvre ( je précise en Belgique) qu’on ne peut pas avoir de culture ou aimer lire.Surtout que la 36% de lecture précaire, cela touche donc également d’autres classe sociale que la pauvreté.

Suntheran a dit:

A noter que les classes sociales supérieures limitent fortement le temps d'exposition aux écrans, et privilégient la lecture.

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N'en revient-on pas au "mimétisme" des enfants ? S'ils voient leurs parents lire un livre plutôt que d'être rivé sur un écran, ils voudront "faire comme maman/papa".

Entre payer une sortie musée ou ciné, le choix des parents est vite fait...

Lithanessa a dit:

j’ai toujours du mal avec cette notion de classe sociale supérieure pour tout justifier. Au bout d’un moment faut aussi impliquer sa propre responsabilité. Il y a des bibliothèques dans presque toutes les communes, le premier dimanche du mois il y a beaucoup de musée gratuit.
Dans la classe de ma fille, y a elle et sa meilleure amie qui vont au musée.

Ce n’est pas parce que l’on est pauvre ( je précise en Belgique) qu’on ne peut pas avoir de culture ou aimer lire.Surtout que la 36% de lecture précaire, cela touche donc également d’autres classe sociale que la pauvreté.

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Après, il faut le savoir que les musées sont gratuits à certaines conditions etc. Encore une fois, à la radio par exemple, tu entendras toujours plus parler de la sortie du dernier blockbuster Marvel que la dernière expo au musée.

Lithanessa a dit:

j’ai toujours du mal avec cette notion de classe sociale supérieure pour tout justifier. Au bout d’un moment faut aussi impliquer sa propre responsabilité. Il y a des bibliothèques dans presque toutes les communes, le premier dimanche du mois il y a beaucoup de musée gratuit.
Dans la classe de ma fille, y a elle et sa meilleure amie qui vont au musée.

Ce n’est pas parce que l’on est pauvre ( je précise en Belgique) qu’on ne peut pas avoir de culture ou aimer lire.Surtout que la 36% de lecture précaire, cela touche donc également d’autres classe sociale que la pauvreté.

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C'est une question de capital culturel.
Comme dit axel, combien de parents vont préférer aller au musée plutôt qu'au cinéma ?

Mais tu as raison, ce n'est pas uniquement une question financière, c'est aussi une question de volonté des parents à dépenser leur temps dans ce genre d'activités.

Du coup je parlais bien des "classes sociales à capital culturel supérieur à la moyenne".

Lithanessa a dit:

j’ai toujours du mal avec cette notion de classe sociale supérieure pour tout justifier. Au bout d’un moment faut aussi impliquer sa propre responsabilité. Il y a des bibliothèques dans presque toutes les communes, le premier dimanche du mois il y a beaucoup de musée gratuit.
Dans la classe de ma fille, y a elle et sa meilleure amie qui vont au musée.

Ce n’est pas parce que l’on est pauvre ( je précise en Belgique) qu’on ne peut pas avoir de culture ou aimer lire.Surtout que la 36% de lecture précaire, cela touche donc également d’autres classe sociale que la pauvreté.

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Les classes défavorisées sont à risque, mais effectivement elles ne sont pas les seules. J'ai plusieurs connaissances, tous middle class, la manière dont ils appréhendent l'éducation (au sens apprentissage de choses diverses) est assez symptomatique je trouve : l'enfant découvre la télé dès ses 6 mois, est foutu devant une tablette pour les voyages en voiture dès 1an 1/2, n'est pas corrigé pour ses erreurs / défauts de langage ("ho oui ma chérie, c'est un beau wouf wouf là ! Ho, il a fait peur au petit miaou"...), ...

Mais le problème, c'est qu'il faut du temps pour s'occuper correctement de ses enfants et que les gens veulent garder leur temps libre comme si ils n'avaient pas d'enfants.

Et dernière chose : ces quelques familles sont encore dans un schéma très "maman s'occupe de la maison et des enfants, et papa vaque à ses occupations"

Pour des experts de la lecture, leur site est imbitable.

J'ai trouvé le tableau intéressant du coup.


On est vraiment à la rue, derrière la Russie et la Serbie...

C'est dommage qu'il n'y ait pas la Suisse romande, par contre le Québec nous met une branlée, comme quoi ce n'est pas inhérent au français

YogiBear a dit:

Les classes défavorisées sont à risque, mais effectivement elles ne sont pas les seules. J'ai plusieurs connaissances, tous middle class, la manière dont ils appréhendent l'éducation (au sens apprentissage de choses diverses) est assez symptomatique je trouve : l'enfant découvre la télé dès ses 6 mois, est foutu devant une tablette pour les voyages en voiture dès 1an 1/2, n'est pas corrigé pour ses erreurs / défauts de langage ("ho oui ma chérie, c'est un beau wouf wouf là ! Ho, il a fait peur au petit miaou"...), ...

Mais le problème, c'est qu'il faut du temps pour s'occuper correctement de ses enfants et que les gens veulent garder leur temps libre comme si ils n'avaient pas d'enfants.

Et dernière chose : ces quelques familles sont encore dans un schéma très "maman s'occupe de la maison et des enfants, et papa vaque à ses occupations"

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Bah du coup c'est bien ce que je dis, ils ont un capital culturel faible.

Le capital culturel fort ça passe par du temps de transmission culturel aux enfants.

S'ils comptent sur l'école pour apporter la culture à leurs enfants ils ne sont pas rendus...

Ce serait intéressant de voir ce que font les pays occidentaux du top (Angleterre, pays scandinaves, Allemagne, Italie ).

Liandoran a dit:

Mais toutefois ce n'est que mon expérience personnelle, je ne connais aucun enfant ayant des difficultés, donc c'est aussi une question de classe sociale.

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Ils n'ont pas de difficulté, ou ils lisent de manière fluide et en comprenant tout ? En discutant ici j'ai parfois l'impression que le niveau est devenu tellement bas que "ne pas avoir de difficulté" n'est plus forcément une garantie

EINST a dit:

Ce serait intéressant de voir ce que font les pays occidentaux du top (Angleterre, pays scandinaves, Allemagne, Italie ).

Voir la pièce jointe 99725

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Ça a l'air plus diversifié que la méthode globale en FWB (citée un peu plus haut)

52Au Danemark, les correspondances graphophonétiques sont présentées, sans ambiguïté, comme un des fondements de l’enseignement de la lecture. Cependant, elles sont présentées d’emblée comme une stratégie parmi d’autres, également utiles pour atteindre un objectif de lecture. Ces stratégies sont l’identification d’une partie de mot, la reconnaissance visuelle de mots entiers et l’utilisation du contexte de phrase.


53En Angleterre, le programme d’études envisage l’interaction entre les différentes composantes de la lecture (déchiffrage, reconnaissance de mots entiers, utilisation des structures grammaticales et du contexte), en ajoutant quelques conseils pour encourager l’élève à contrôler la précision de sa lecture.


54On aura peut-être l’impression, à la lecture des programmes d’études de ces deux pays, qu’après un détour vers les stratégies d’anticipation et de recherche de sens, on en revient à l’instruction des correspondances graphophonétiques, en insistant plus ou moins sur les autres composantes. Pourtant, il ne s’agit nullement d’un détour : la perspective développée dans ces documents se distingue autant de la conception classique que de celle qui consiste à juxtaposer les différentes composantes.


55Deux notions apparaissent : celle de « stratégie », surtout développée dans le document danois, et celle de « contrôle de la lecture », présentée par le programme anglais. On n’enseigne plus à déchiffrer pour comprendre, ni à anticiper le sens du texte. On enseigne à assurer le processus de lecture en recourant à des stratégies variées : utilisation des correspondances graphophonétiques, de la reconnaissance visuelle de mots, des informations données par le contexte23. Cette explicitation des notions de stratégies et de contrôle rompt avec l’image classique de l’enseignant qui, face à l’enfant en difficulté de lecture, lui indique de recommencer la procédure de déchiffrage.

Suntheran a dit:

Ils n'ont pas de difficulté, ou ils lisent de manière fluide et en comprenant tout ? En discutant ici j'ai parfois l'impression que le niveau est devenu tellement bas que "ne pas avoir de difficulté" n'est plus forcément une garantie

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Aux alentours de la 3eme primaire, ca se fluidifie fortement je trouve. J'ai pas d'impression de retard. Là où je trouve que c'est plus faible qu'avant, c'est en secondaire mais on ne parle pas d'illetrisme, on parle de niveau plus faible.
Mais est-ce que ne pas connaitre les 1000 mots pour réussir, c'est de l'illetrisme ?