Nassedo
Fanatique
Des unités disciplinaires pour ados
Armand De Decker veut rediscipliner les jeunes délinquants en les envoyant, notamment, dans des casernes
Ministre de la Coopération au développement, Armand De Decker n'est pas peu fier d'avoir réussi à mettre sur pied un service civil pour les jeunes au sein de son département. Mais ce que le ministre De Decker a créé, le futur candidat MR aux législatives Armand de Decker aimerait le développer, le décliner. Pour lui, « lorsque l'on a supprimé le service militaire, en 1992, après la guerre froide, on a improvisé. Finalement, on ne l'a remplacé par rien ». Avec de lourdes conséquences, selon le réformateur. Dont les morts de Bart à Ostende et de Joe à Bruxelles, seraient les plus dramatiques exemples.
« La violence gratuite augmente, estime le ministre. Les parents sont de plus en plus en décrochage d'avec leurs enfants. Avec le service militaire, les jeunes étaient confrontés à plein de choses. Ils apprenaient la discipline, l'hygiène, la solidarité interpersonnelle. On leur donnait une formation, un équilibre. Et lorsque l'un d'eux avait un retard scolaire, on pouvait lui offrir des rattrapages scolaires et espérer le remettre sur les rails. Ce n'est plus le cas. » Soutenu par son parti, le candidat De Decker sort donc trois propositions de son chapeau. Objectif affiché : rediscipliner les jeunes.
Armée. Pas trop convaincu par la prison ou les centres fermés pour adolescents, Armand De Decker voudrait pouvoir développer les peines dites alternatives. « Je pense que l'on pourrait envoyer les délinquants violents qui ont perdu les valeurs de base dans des unités disciplinaires à l'armée, lance-t-il. Je ne crois pas que l'on puisse récupérer les jeunes par la prison. Dans de telles unités, pris en charge par des instructeurs, ils vont apprendre qu'il existe plus fort qu'eux. Et, sous contrôle du judiciaire, bien sûr, on pourra les rediscipliner. »
Stage civique. Certaines régions de France, comme la Seine-Saint-Denis y ont déjà recours pour les mineurs délinquants de plus de 16 ans, Armand de Decker l'envisage, lui, pour tous les jeunes de 17-19 ans. « Les programmes scolaires ont mis de côté les cours d'éducation civique, constate-t-il. Je pense que l'on peut instaurer des stages de 15 jours à différentes périodes de l'année scolaire. On y expliquerait nos institutions, on y enseignerait des règles de discipline ou de respect des autorités. » Qui les donnerait ? « Le fédéral, les Communautés ou l'armée. »
Service civil. C'est un peu le dada d'Armand De Decker depuis une dizaine d'années. « Je veux relancer l'idée d'un service civil ou militaire volontaire. Pas obligatoire. Je l'ai instauré dans mon département. Cela coûte cher car j'envoie des jeunes à l'étranger afin de susciter chez eux la vocation de la coopération. Mais cela peut se faire chez nous : à la Protection civile, dans des CPAS ou à l'armée. Il suffit pour cela de réactiver la loi de 2003, qui a été votée mais jamais promulguée. »
A côté de ces trois propositions, le candidat De Decker souhaiterait aussi que soit lancée une grande campagne de sensibilisation sur la responsabilisation parentale. Tout comme il aimerait que l'on légifère pour interdire la violence gratuite à la télévision.
Source: Le Soir
La voilà la solution, enfin c'est déjà un peu plus intelligent que la prison ou les centres de réinsertion
Qu'en pensez-vous?
Armand De Decker veut rediscipliner les jeunes délinquants en les envoyant, notamment, dans des casernes
Ministre de la Coopération au développement, Armand De Decker n'est pas peu fier d'avoir réussi à mettre sur pied un service civil pour les jeunes au sein de son département. Mais ce que le ministre De Decker a créé, le futur candidat MR aux législatives Armand de Decker aimerait le développer, le décliner. Pour lui, « lorsque l'on a supprimé le service militaire, en 1992, après la guerre froide, on a improvisé. Finalement, on ne l'a remplacé par rien ». Avec de lourdes conséquences, selon le réformateur. Dont les morts de Bart à Ostende et de Joe à Bruxelles, seraient les plus dramatiques exemples.
« La violence gratuite augmente, estime le ministre. Les parents sont de plus en plus en décrochage d'avec leurs enfants. Avec le service militaire, les jeunes étaient confrontés à plein de choses. Ils apprenaient la discipline, l'hygiène, la solidarité interpersonnelle. On leur donnait une formation, un équilibre. Et lorsque l'un d'eux avait un retard scolaire, on pouvait lui offrir des rattrapages scolaires et espérer le remettre sur les rails. Ce n'est plus le cas. » Soutenu par son parti, le candidat De Decker sort donc trois propositions de son chapeau. Objectif affiché : rediscipliner les jeunes.
Armée. Pas trop convaincu par la prison ou les centres fermés pour adolescents, Armand De Decker voudrait pouvoir développer les peines dites alternatives. « Je pense que l'on pourrait envoyer les délinquants violents qui ont perdu les valeurs de base dans des unités disciplinaires à l'armée, lance-t-il. Je ne crois pas que l'on puisse récupérer les jeunes par la prison. Dans de telles unités, pris en charge par des instructeurs, ils vont apprendre qu'il existe plus fort qu'eux. Et, sous contrôle du judiciaire, bien sûr, on pourra les rediscipliner. »
Stage civique. Certaines régions de France, comme la Seine-Saint-Denis y ont déjà recours pour les mineurs délinquants de plus de 16 ans, Armand de Decker l'envisage, lui, pour tous les jeunes de 17-19 ans. « Les programmes scolaires ont mis de côté les cours d'éducation civique, constate-t-il. Je pense que l'on peut instaurer des stages de 15 jours à différentes périodes de l'année scolaire. On y expliquerait nos institutions, on y enseignerait des règles de discipline ou de respect des autorités. » Qui les donnerait ? « Le fédéral, les Communautés ou l'armée. »
Service civil. C'est un peu le dada d'Armand De Decker depuis une dizaine d'années. « Je veux relancer l'idée d'un service civil ou militaire volontaire. Pas obligatoire. Je l'ai instauré dans mon département. Cela coûte cher car j'envoie des jeunes à l'étranger afin de susciter chez eux la vocation de la coopération. Mais cela peut se faire chez nous : à la Protection civile, dans des CPAS ou à l'armée. Il suffit pour cela de réactiver la loi de 2003, qui a été votée mais jamais promulguée. »
A côté de ces trois propositions, le candidat De Decker souhaiterait aussi que soit lancée une grande campagne de sensibilisation sur la responsabilisation parentale. Tout comme il aimerait que l'on légifère pour interdire la violence gratuite à la télévision.
Source: Le Soir
La voilà la solution, enfin c'est déjà un peu plus intelligent que la prison ou les centres de réinsertion
Qu'en pensez-vous?