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Source:Lapresse.tnPARIS (AP) — Face à la déferlante textile chinoise, l’Union européenne a ouvert une enquête. Procédure bien trop lente aux yeux des industriels et des politiques français qui réclament, à droite comme à gauche, l’application des «clauses de sauvegarde» afin de sauver les quelque 100.000 emplois concernés dans l’Hexagone.
Depuis la fin des quotas sur les importations le 1er janvier dernier, les vêtements chinois à bas prix inondent le marché européen. La hausse des importations se situe entre 51% et 534% selon les produits, d’après la Commission européenne.
Bruxelles a donc décidé dimanche l’ouverture d’une enquête de deux mois sur cette question. Treize pays membres, dont la France, le Portugal, l’Italie, la Pologne et la Lituanie, ont demandé des mesures d’urgence pour protéger leurs industries nationales, mais la Suède, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne s’y sont opposés. Réunis hier à Luxembourg, les ministres du Commerce des 25 n’ont donc pas réussi à se mettre d’accord sur les «clauses de sauvegarde». Leur nécessité fait pourtant l’unanimité en France.
«Ce n’est pas en attendant encore deux ou trois mois pour agir que l’Europe réagit correctement», estime le président de l’Union des industries textiles Guillaume Sarkozy dans un entretien publié hier dans le quotidien La Tribune.
Le ministre délégué à l’Industrie Patrick Devedjian a souhaité hier que la Commission européenne prenne «dans les quinze jours» des mesures de sauvegarde. «On n’est pas obligé de passer deux mois sur les négociations» informelles avec la Chine, a-t-il déclaré sur Europe-1.
«Si c’est pour faire des clauses de sauvegarde une fois que tous nos industriels sont morts, on ne sauvera personne», a prévenu le président de l’UMP Nicolas Sarkozy en réclamant dimanche soir sur RTL «l’application immédiate des clauses de sauvegarde».
Son frère Guillaume considère que l’enquête de 60 jours ouverte par Bruxelles est «un miroir aux alouettes» qui ne répond «absolument pas» aux préoccupations de l’industrie textile française.
«La situation est très grave», s’inquiétait M. Devedjian dans Le Journal du dimanche. «L’industrie textile française qui emploie environ 100.000 personnes, perdait déjà 10% d’emplois par an avant la fin des quotas. Selon une étude de l’Institut français de la mode, cela pourrait empirer d’au moins 7% — soit 7.000 emplois — cette année», selon le ministre délégué à l’Industrie.
Même inquiétude au Parti communiste. La secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet a fustigé dimanche sur Europe-1 les «gouvernements de l’Union européenne, qui ont soutenu la démarche de l’Organisation mondiale du commerce de tout mettre en concurrence, d’estimer qu’il n’y avait pas de règle, qu’il fallait lutter contre toute forme de protection des emplois et qu’il fallait que tout soit à vendre et à acheter».
Le président de la Fédération nationale de l’habillement Charles Melcer a également redouté des pertes d’emplois dans le secteur. Il s’est cependant montré optimiste quant à l’issue de ce dossier. «On va trouver un code de bonne conduite», a-t-il prédit hier sur France-2. «Les Chinois n’ont pas intérêt à ruiner leurs clients» en déstabilisant trop leur économie.
(j'éspère ne pas avoir pêté le Layout! )
Mais que vont devenir les gens qui travaillent dans le textile en europe?
Et de plus L'arfique du nord ainsi que d'autres pays risque de perdre TOUT leur marché d'ici à 4 ans si la Chine continu comme ça.