Quelques auteurs de bouquins

neo

23 HOUR PARTY PEOPLE
tu m donnes envie,jvais aller faire un tour ds une libraire demain mwa :D
 
A

Anon0A

ex membre
Merci ;)
Je crois que je vais aller m'approvisoner en livre pour cet été.
 
Q

qndreq

ex membre
Superbe post Elian :) Etant passioné de bouquin aussi, je connaissais les deux derniers, mais L'auteur de Fight Club ( pauvre inculte, je n'étais fan que du film ) est une apparition :) J'irais faire demain un petit tour dans les libraires de liège afin de me procurer survivant qui me semble bien :)
 

Hamilton

The Doc'
Mythique ce post !

Vite, à la FNAC !!
 

Elohim

Elite
Geoges RR.Martin,sublime saga le trone de fer,vivement le 10 tôme.J'adore Tyrion :cool:

Citons aussi Robin Hobb,je suis en plein dans l'assassin royal(le tôme 9).Vraiment prennant :D

Arleston est pas mal,pour le monde qu'il a créé (Troy)mais c'est de la BD
 

kelete

I'm the f*cking game.
Si je peux me permetre je conseil les livres de Marc Levy super auteur :p
J'ai lu les 2 Et si c'etait vrai? (ui le 2 est sortis) et Ou es-tu? je les ai tous adoré :)
 

Corps-men

Touriste
Tout les livres d'Eric Emmanuel Schmitt!

Ils sont exellent je l'ai ai tous adoré !
 
D

djay1212

ex membre
Je vous ajoute un écrivain terriblissime :wink:

MAURICE DANTEC



Ecrivain français
Né à en 1959




LA BIOGRAPHIE DE MAURICE DANTEC

Maurice Dantec est apparu sur la scène littéraire en 1993 avec la parution dans la collection série noire de son premier roman, 'La sirène rouge' qui a été adapté au cinéma en 2002. Son livre suivant, chez le même éditeur, un imposant pavé de 600 pages qui mêle roman policier, manifeste intellectuel, et réflexions fantastiques, va faire de lui le chef de fil de ce qu'on appelle l'école du néo-polar. Viendront ensuite 'Babylon babies' qui fut très bien accueilli par la critique, puis deux autres livres plus contestés : 'Le théâtre des opérations', un journal intime halluciné et paranoïaque, et 'Villa Vortex', énorme roman brillant et multiforme, mais qui se perd dans la longueur. Très inspiré par K.Dick et J.G Ballard, Dantec est très admiré des amateurs de SF qui voient en lui le futur possible de la littérature française d'anticipation.

Un de ses livres, celui qui pour moi à sa place dans toutes bonnes bibliothèques: LES RACINES DU MAL
UN AVIS

Impressionnant, riche et dense, les racines du mal est un mariage réussi entre la science-fiction et le policier. Une histoire policière dans un contexte SF, un histoire portée par la double trame de l'évolution d'une machine intelligente issue des travaux les plus récents sur les sciences cognitives, d'une part, et par la découverte et la chasse d'un réseau de meurtriers organisés et terrifiants, d'autre part.

Les cent premières pages racontent, VU DE L'INTERIEUR, le monde auquel est confronté un tueur psychopathe et pitoyable. Etant l'un des derniers à leur avoir échappé, il SAIT que presque tous les humains ont été décervelés par les extra-terrestres qui le pourchassent. Il risque donc sa vie chaque fois qu'il met un pied dehors, malgré la protection de son bonnet imprégné des ondes bénéfiques de la télévision, et celle du sang animal qu'il ingurgite par litres. Et s'il doit tuer, souvent, et de manière imprévisible, c'est parce que toute personne qui s'approche de lui peut être un extra-terrestre désireux de le "recruter". Fascinant. Rares sont les auteurs capables de nous faire suivre un récit avec la double perception si dissociée de ce que raconte le narrateur et de ce qu'on perçoit des événements au travers de son récit. Ou alors, quand ils s'y hasardent, ils choisissent habituellement un personnage peu intelligent, ou un enfant, et créent la distanciation en racontant avec une voix naïve. Le héros de Dantec est très intelligent, quant au style de l'auteur, il est remarquable de clarté, précision, élégance. Le choc n'en est que plus brutal.

Puis le tueur est capturé, et l'on change de point de vue. Le héros est un cogniticien qui a travaillé sur un modèle d'ordinateur (la neuroprogrammatrice) capable, à partir d'un certain nombres de postulats originaux, de "donner du sens" à l'évolution biologique. Ce qui permet entre autres choses, à partir d'un maximum de données recueillies sur un individu (enregistrement de ses récits, témoignages etc.), de "reconstruire" une image de sa personnalité. Et de distinguer ainsi ce qui est plausible comme action de sa part de ce qui ne l'est pas. (Le malheureux psychopathe a partiellement perdu la mémoire de ses actes chaotiques). La neuroprogrammatrice détecte ainsi un certain nombre de meurtres qui "ne collent pas" avec le schéma general et sont probablement l'oeuvre d'autres tueurs. Ces autres tueurs sont infiniment plus redoutables, intelligents et organisés. La neuroprogrammatrice devra évoluer. Elle passe à un niveau chaotique supérieur en combinant sa propre personnalité de base (calquée sur celle du cogniticien) avec celle du premier tueur psychopathe.

Ceci ne constitue que les grandes lignes d'une partie de l'histoire, qu'il serait dommage de trop dévoiler, et qui dessinent en arriere plan l'image d'une societe inquiétante, dont l'absurdité transforme certains de ses membres les plus brillants en serial killers : joueurs maléfiques pour qui tous les autres sont des pions... Inquiétante, parce qu'elle ressemble un peu trop à la notre.

L'auteur sait visiblement de quoi il parle, quand il évoque les sciences cognitives et l'intelligence artificielle. Et il nous emmène loin et fort. D'autre part il a un sens du récit et de l'écriture remarquables. (Malgré quelques longueurs, mais il est bien rare qu'il n'y en ait pas dans un roman). On y trouve aussi une description un peu folle, cruelle et pleine de paillettes d'une vérité surprenante, de certains milieux scientifiques. Il y a là-dedans des idées sur l'équilibre d'un individu, sur la construction d'une personnalité, d'une vraie ampleur. Elles sont renforcées par la puissance d'une histoire, qui a su exploiter les qualités que peut avoir un bon polar : un vrai récit avec des événements et des personnages, un scénario et du suspense. Ce qui manque un peu, sur les mêmes thêmes, au roman de Minsky et Harrison, 'Le problème de Turing'.
 

saucipain

Elite
Moi j'aimerais vous parler de David Eddings ou plutot de sa saga La belgariade et la mallorée ou La grande guerre des dieux que je trouve SUBLIME...

Biographie de l'auteur

David Eddings est né dans l'état de Washington en 1931. Il rejoint la littérature en 1973, en écrivant des romans d'aventures contemporaines, mais le succès n'arrivera que quelques années plus tard, quand le romancier se lance dans la Fantasy, une ancienne passion. En 1982, est publié Le pion blanc des présages, le premier tome d'une saga exceptionnelle (La grande guerre des dieux). Suivra une seconde saga, avec les mêmes ingrédients et à l'arrivée, la même réussite. Les dernières publications de David Eddings sont, comme à ses débuts des romans d'aventures contemporaines.
David Eddings travaille beaucoup avec sa femme, Leigh, qui signe également quelques-uns de ses plus récents ouvrages.

La grande guerre des dieux

Tout commence en 1982, par Le pion blanc des présages : Une nouvelle saga, le succès d'Eddings et le ravissement du lecteur. La Belgariade ouvre les portent d'un nouveau monde, théâtre d'une aventure épique extraordinaire. D'une structure de fond très classique dans la Fantasy (un grand méchant, la quête d'un objet magique capable de sauver le monde, l'apprentissage d'un jeune appelé à le sauver), David Eddings se détache pourtant des autres auteurs par une quantité de détails crédibilisant fortement son ouvrage. Mais sa véritable force réside dans sa capacité à distiller ces informations tout en préservant une lecture fluide et agréable, une répartition si juste qu'elle tient le lecteur en haleine du début jusqu'à la fin, à l'appétit romanesque toujours croissant.

L'histoire débute avec un jeune homme, Garion, élevé dans une ferme par sa tante Pol. Ignorant tout du monde, ce garçon est l'élu, annoncé par une prophétie vieille de plusieurs millénaires. Ce garçon sera le champion de cette dernière, lors de la confrontation finale qui l'oppose à une seconde prophétie, une dualité qui n'aurait jamais du advenir et qui sera réparée dans les mois suivants.
Avec La Mallorée, nous avons la joie de retrouver les protagonistes auxquels nous nous étions tant attachés lors des cinq premiers tomes. La première épopée avait pris fin avec la défaite inévitable du Mal. Oui, mais… Et si le mal revenait ? Si Torak, le dieu cruel, venait à ressusciter ? C'est l'objet du deuxième volet de ce magnifique décalogue, le retour à une prophétie qui n'a pas fini de s'exprimer.

Mais le lecteur, toujours avide d'informations, sent bien que l'Histoire n'est pas décrite entièrement au terme de ces dix ouvrages. Comme dans Le Seigneur des Anneaux, on sait que ce passage n'est que la conclusion d'une histoire commencée il y a longtemps. Et tout comme Tolkien nous a offert son Silmarillon, Eddings nous dévoile les chroniques antérieures à La Belgariade, contée par deux sorciers millénaires, Belgarath et sa fille Polgara (Les Préquelles). Les détails de la lutte entre deux prophéties qui établissent les bases solides d'une histoire à travers les siècles.

Un ouvrage se tient en marge de cette saga, c'est le Codex de Riva. Dans ce livre, Eddings nous dévoile comment il l'a structurée, se posant en véritable professeur, conseiller aux aspirants écrivains. Son œuvre tient en dix points, les dix clefs de son succès : la théologie, la quête, l'objet magique, le héros, le magicien, l'héroïne, le méchant, les compagnons, les compagnes de ces compagnons et, enfin, les monarques.

Géographie et théologie

La géographie est ici le révélateur de la théologie. Le monde connu est composé de deux continents. Le premier, le ponant, est la scène principale de La Belgariade, le second, La Mallorée, celui de l'œuvre éponyme.
Le ponant est divisé en plusieurs pays. Chaque pays est peuplé par les adorateurs d'un dieu (souvent représenté par un animal), et la nature du dieu influe sur la nature de ses fidèles : le Dieu-Taureau a un peuple brutal, les adorateurs du Dieu-Serpent sont des empoisonneurs, etc. Si la théologie est au centre des œuvres de David Eddings, c'est parce qu'elle influe directement sur chaque personnage, mais aussi parce que les dieux jouent un rôle concret, à l'instar du grand méchant, Torak.

La quête et l'objet magique

Sans quête, pas d'histoire qui tienne la route. L'objet magique est souvent le but de la quête, et c'est le cas ici. Cet objet, c'est une pierre aux pouvoirs fantastiques, l'Orbe d'Aldur. Elle est dotée d'une forme de conscience, ce qui en fait un objet mortel, car pour l'utiliser, il faut son consentement, sinon elle vous détruit !

Le héros

Il s'agit ici d'un jeune homme, Garion, qui ressemble quelque peu à Perceval (le chevalier de la Table Ronde): un peu stupide et naïf au premier abord. Il est toutefois plus innocent qu'idiot : il a été élevé à la campagne et ne connaît pas grand chose du monde. La naïveté de Garion en fait un personnage attachant. De plus, son apprentissage tout au long du roman est aussi le nôtre, car nous découvrons le monde en même temps que lui; il se crée alors une identification assez forte pour le lecteur, un atout supplémentaire dans le jeu d'Eddings.



Le magicien, l'héroïne et les compagnons

A eux tous, ils forment l'entourage de notre héros. Le magicien, ou le sorcier en l'occurrence, c'est Belgarath, un vagabond, un ivrogne sale et puant qui parcours les routes; un personnage fondu dans le décor, mais capable des plus grands exploits en matière de magie. De l'autre côté de la balance se trouve Polgara, la fille de Belgarath et sorcière elle aussi. Son talent est proche de celui de son père, mais leurs attitudes divergent complètement : elle est très soignée et désapprouve complètement l'attitude de son père, ce qui donne lieu à de nombreuses scènes de critiques sur les attitudes de l'un et l'autre. Ces deux-là forment un couple pour le moins original.

L'héroïne est loin des différents clichés en matière de princesses et "soupirantes"… C'est une gamine capricieuse, complètement gâtée mais qui se transforme en véritable général de guerre pour la défense de ses amis ! Ces deux facettes en font un personnage captivant, que l'on apprécie et que l'on respecte.

Viennent ensuite l'ensemble des compagnons. Au fur et à mesure de l'épopée, cette équipe s'agrandit avec des personnages hétéroclites. En effet, la prophétie entoure notre héros de personnes provenant de chaque pays, donc de religions et de natures totalement différentes qui en font un groupe solide, complet… et drôle ! L'humour toujours présent dans les livres d'Eddings trouve ici son apogée, dans des joutes verbales aussi variées que la composition de notre équipe. Mais chaque personnage a surtout un rôle à jouer pour permettre à notre héros d'accomplir sa tâche.

Le méchant

Torak est un vrai méchant digne de ce nom : sa force n'est pas à démontrer, c'est un dieu ! C'est un personnage un peu en retrait que l'on ne rencontre qu'en de rares occasions, ce qui rajoute de la prestance à son mystère et à la terreur qu'il provoque. Mais s'il n'apparaît pas au premier plan, ses lieutenants, trois terribles sorciers, et une foule de prêtres, au pouvoir moindre, certes, mais réel, s'occupent d'exécuter ses ordres. C'est l'image de notre héros et de sa troupe : les personnages principaux sont en retrait, l'un pour son apprentissage, l'autre par fierté, et c'est leur entourage qui fait avancer les événements, jusqu'au moment ou ils prendront leurs véritables responsabilités.

Les dames de cœur et les monarques

C'est le détail de poids dans l'univers d'Eddings. Tous nos personnages ont des connaissances annexes, amours, amitiés, relations professionnelles, etc., qui montrent bien qu'au-delà de notre aventure, en trame de fond, il y a un monde qui existe concrètement et qui tourne… Les rois et reines y ont une grande place, bien évidemment parce que ce sont des gens influents qui sont en contact avec nos amis. La nature de chaque roi, de chaque reine entre complètement en accord avec son pays, sa religion, son peuple. En observant ces personnages, on comprend un peu mieux tous les autres, en les comparants avec leurs monarques respectifs.

La recette

Ca y est, tous les ingrédients sont réunis : un héros attachant, une garniture de compagnons, une pincée d'aventure épique, un soupçon de théologie, une bonne dose d'humour, un méchant digne de ce nom pour parfaire le fumet et voici une saga exquise mijotée par le chef Eddings. La Fantasy qu'il nous propose n'est pas faite de descriptions exhaustives mais les informations disséminées sont justes et encadrées par univers complet qui en font une lecture légère et délectable. Appréciez avec saveur !

LONG LONG thread mais franchement si ca vous donne l'envie de lire cette incroyable épopée alors je suis tres content ca vaut le coup PROMIS.

( source : lefantastique.net ) pas assez motivé pour en faire un moi meme alors que celui ci est tres bien :p .
 

mqchin@

Elite
saucipain a dit:
Moi j'aimerais vous parler de David Eddings ou plutot de sa saga La belgariade et la mallorée ou La grande guerre des dieux que je trouve SUBLIME...



( source : lefantastique.net ) pas assez motivé pour en faire un moi meme alors que celui ci est tres bien :p .
Je t'aime SAUCIPAIN :oops: c'est quand que l'on va a MOLIERE :D
 
1er
OP
Elian

Elian

Techno Mofo
Staff
A y est, j'ai fini les Douglas, Palahniuk et Smith. Terrible, mais à présent j'entame les annales du disque monde de Terry Pratchett, j'ai lu le premier durant le camp et j'ai bien accroché (j'avais déjà lu son grand livre des gnomes ainsi que le peuple du tapis, très chouette)
 

Niark

Touriste
Les annales du Disque monde, ça déchire :D (même si je n'ai lu que le premier tome )
 

zemicmic

Elite
djay1212 a dit:
Je vous ajoute un écrivain terriblissime :wink:

MAURICE DANTEC
Trop terrible lui !!! Le dernier (Villa Cortex) legerment hardcore par moment

Je me demandais si quelqu'un d'autre avait lu cet auteur! :)

Beau topic.. vais de ce pas a la bibliotheque chercher une Palanhiuk ...
 
N

nicofog

ex membre
pour les amateurs, je peux vous conseiller "Le lion de macédoine" de David Gemmel.

Jusqu'ici, la Fantasy ne s'était pas vraiment intéressée à la Grèce antique, mais c'est désormais chose faite, et avec brio.

Embarquez pour 4 tomes dans une saga mêlant la fantasy et la mythologie.

les 4 tomes sont parus chez folio SF
 

zemicmic

Elite
Merci Elianne....

Je viens de finir "Survivant". Terrible O_°

J'ai commencé a lire CHoke deja... mais quel univers psyco il a ce chuck !!!

/me fan ^^
 

TyphZ BuzZ

Young Deejay :)
Hunter S Thompson : - Las Vegas Parano
- Hell's Angels
 

spawny

Elite
joli post que j avais meme pas encore vu !
Tu m as tellement donné envie, que j ai tape www.amazon.fr et que j ai commande choke et survivant :D
biz ma poule
 
A

Anon0A

ex membre
Personne sur Liege pour prêter du Chuck Palahniuk a un pauvre ? :mrgreen:
 
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