Again: dans un cas c'est un choix de la famille de tenter de sauver le bébé, pris dans un cas + avancée (16 semaines vs

et en concertation avec l'équipe médicale.
Dans l'autre c'est une obligation de l'état qui bypass toute consultation ou choix de la mère (à titre posthume) ou de sa famille. Je pige pas comment c'est si complexe d'y voir la différence
Y voir une différence n'empèche pas d'établir un parallèle. Situations différentes, mais comparables.
et comment on peut approuver que l'état prennent des décisions aussi drastique sur ton corps. Cela dit, ça reste + simple quand on ne vit pas sois même les contraintes je suppose?
Ce qui est marrant, c'est que tu continues a être persuadé que j'approuve cela alors que je te dis exactement le contraire dans presque chaque message.
Par contre, effectivement, je trouve que la loi doit te permettre de prendre un certain nombre de décisions.... Dans le cadre défini par la loi.
Les limites que la loi impose sont fondées sur pas grand chose de plus que "franchement, on pense que cette limite, la, elle est pas mal". Mais une fois que ces limites sont franchies, il me semble logique que le corps médical s'y tienne.
Etant donné qu'il n'y a, a ma connaissance, pas de législation sur le maintien en vie d'une femme enceinte en état mort cérébrale, il me parait compréhensible que le corps médical se réfère a la seule législation qui puisse se rapporter à ce cas. Qui lui interdit de la débrancher.
Tout comme toi, je préfererais que l'avis de la famille puisse être pris en considération. Tout comme toi (je suppose?), j'applaudirais le mec qui accepterait de la débrancher en accord avec la famille, mais est-ce vraiment anormal de refuser de risquer d'être poursuivi?
Si la famille estime que l'interprétation que l'hopital a de la loi est erroné, ils ont des moyens de se battre pour. Et il y a même peut etre une jurisprudence (si ce concept existe aux US?)
en.wikipedia.org
A nouveau, prendre un témoignage de médecin non-compétent/objectif ne va pas valider tout ton message derrière, ça s'appelle l'argument de l'anecdote hein.
Tu valides le blocage/interdiction d'une pratique médicale avérée et utilisée (qui a sauvé de nombreuses femme et enfants), tu la balances dans un contexte grossièrement généralisé à coup de "non mais les médecins ils font ça pour pouvoir se libérer et faire un golf plus tôt lol" et tu éludes complètement le fond de la problématique que t'essayes de soulever. Tu peux avoir une sensibilisation du corps médicale et être + stricte dans les réunions post-opératoire qui ont lieu en hôpital, en demandant aux médecins pratiquant + de césarienne de justifier leur choix.
Encore une fois, je ne valide absolument pas le blocage/interdiction d'une pratique médicale qui sauve une femme ou un enfant. Si un accouchement par voie basse est même faiblement risqué pour l'un ou pour l'autre, EVIDEMMENT qu'on doit pouvoir le faire.
Je te dis juste que tout ce qui se fait en maternité à toujours tourné autour de la convenance du personnel médical et non de la mère.
Ce n'est pas grossièrement généralisé. Parles un peu aux parents de tes potes: le nombre d'accouchement qui ont été déclenchés juste parce que le gynéco partait en vacance a la date du terme prévu est parlant.
De même, la position la plus couramment utilisée en salle d'accouchement n'est absolument pas optimale
Avec eux, de nouvelles pratiques apparurent. D’abord, la position d’accouchement changea. Pendant des siècles, la posture assise, voire debout ou accroupie, avait été préférée par les femmes. Au XVIe siècle, un nouveau meuble vint en aide aux femmes en couches : la chaise d’accouchement (on continue à les utiliser jusqu’au XIXe siècle dans certaines régions). En arc de cercle, elle permettait aux sages-femmes de réceptionner l’enfant tout en procurant une position devant faciliter la naissance de l’enfant. Mais cette chaise forçait la sage-femme à se mettre à genoux, à se pencher tout en ayant une visibilité réduite sur les organes génitaux de la femme. C’est pourquoi les accoucheurs préférèrent de plus en plus une position allongée. Elle facilitait le travail du médecin, et lui permettait de mieux voir comment se déroulait l’accouchement. Pour faciliter l’exercice de la médecine, le corps féminin fut donc placé dans une position en réalité peu favorable à la naissance puisqu’en empêchant l’action de la gravité, elle contraignait d’un côté la parturiente à davantage d’efforts, et de l’autre rendait plus difficile la gestion de la douleur.
Cette position gynécologique est petit à petit remise en cause, mais ca reste la pratique majoritaire, encore une fois, par convenance pour le personnel médical. Rares sont ceux qui vont te proposer autre chose, soit par méconnaissance, soit parce qu'ils ont pas envie de se faire chier.
Tu sembles penser que le personnel médical pourrait être sensibilisé à la question et t'aider à choisir de manière pertinente quel est le meilleur choix.
Moi, je suis persuadé qu'il orientera trop souvent vers le choix qui lui permet la meilleure organisation personnelle, voir le meilleur profit pour l'hopital, comme c'est déjà le cas aujourd'hui. Comme ca semble etre le cas en Turquie.
Faut être de mauvaise foi ou naïf pour y voir deux situation parfaitement similaire. Les césariennes sont décidées par le corps médicales, en concertation avec la patiente. Alors oui, sur papier, une césarienne de pure convenance n'est pas possible. En pratique, il reste une marge de manoeuvre et quelques éléments (position bébé, poids à la naissance, taille de la mère, etc...) peuvent suffir à valider la décision.
Ouais, donc c'est une bonne situation, right?
En Turquie, c'est un texte de loi qui demande des "fondements médicaux solides", donc autant te dire que si c'est autre chose que "c'est ça où il y a décès", ce ne sera jamais autorisé.
Et les césariennes se feront uniquement dans l'urgence, ce qui est un stress énorme.
La ou je te rejoint, c'est qu'un même texte peut être interpreté de manière différentes en fonction de la mentalité du pays. Un "fondement médical solide" en belgique, c'est ce qui est demandé aujourd'hui, et ca me parait tout à fait ok.
Effectivement, en Turquie, ils ont peut être pas la même notion de fondement médical.
Beau strawman, j'invalide cet argument dans le post que tu quotes. Où je pointe précisément la liberté du choix (comme l'avortement ou la césarienne). Jamais j'ai dit que la péridural était la seule voie.
Est-ce que j'ai mis ces propos dans ta bouche?
Je faisais référence à Thibooo. Je rappelle la suite de messages:
- c'est un peu comme si tu (homme à priori non concerné) me disait "non mais la péridurale je suis plutôt contre".
- Bah la péridurale, elle a quand même des désavantages

- Je vois, monsieur trouve que la femme doit souffrir
ouais, sorry, je trouve ca anormal de me faire passer pour un tortionnaire parce que je dis que la péridurale est pas forcément la panacée. Et qu'accoucher en se passant de celle ci est JUSTEMENT un choix de la femme.