Le CE1D : capable de le faire ?

II doki- II

Prof de maths !
on est quand même loin du trivial.

Cela dépend de ce que tu appelles "loin du trivial".

Cet examen comporte un certain nombre de questions de type "Résolution de problèmes", qui peuvent poser des difficultés à un certain nombre d'élèves (et souvent la difficulté est la compréhension "française" de l'énoncé).

D'un point de vue techniques de calculs, c'est pauvre, très pauvre je trouve : produits remarquables, équations, simplifications ... il n'y a rien de bien compliqué pour un élève entraîné.

C'est aussi l'un des facteurs qui font que les élèves ont des difficultés dès la troisième : leur "technicité" en matière de calcul est faible.
La géométrie (importante bien entendu) est fort représentée mais on ne l'emploie qu'assez peu dans le secondaire supérieur où il est par contre "intéressant" pour l'élève d'être à l'aise dans les calculs algébriques.

J'ai peur du jour où les élèves arriveront en ... quatrième sans avoir jamais été évalué. Ce jour-là, je me prends 3/4 d'échecs à ce train-là ...
 

Azinou

Ancienne LV
J'ai passé en revue vite fait les questions, je sais encore répondre à +/- 80% du questionnaire de manière juste :cool: Ouf, je suis rassuré, je suis au moins au niveau des maths 2ème secondaire :proud:
 

Charkzul

Kazem
Je sais répondre à tout (peut-etre pas 5/5 partout par exemple mais en majorité oui), c'est quand même vachement hyper simple. Je me rappelle pas avoir eu des questions si simples quand j'étais encore en secondaire ! Le niveau a pas mal baissé :-(
 
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Les réactions: Azinou

Ben_york

Elite
Je me souviens avoir dû passer mon CE1D en deuxième secondaire, que des souvenirs :proud:
J'avais réussi l'épreuve de math avec un peu moins de 70 % sans avoir revu mon cours.
J'ai pas l'impression que le niveau a baissé, au contraire !
A l'époque, ( il y a 5 ans), le système était encore à ses débuts. Le test était beaucoup plus court et plus facile, j'ai l'impression... Le CE1D est devenu plus difficile alors que le programme est resté inchangé, c'est ça le problème, je pense...

Il n'y a que la résolution des équations, le calcul d'aire et la lecture des graphiques qui est vraiment utile pour la suite, le reste, c'est poubelle...
Perso, je suis incapable de répondre à certaines questions de géométrie et le calcul du PGCD, j'en ai plus aucune idée...
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
Je sais répondre à tout (peut-etre pas 5/5 partout par exemple mais en majorité oui), c'est quand même vachement hyper simple. Je me rappelle pas avoir eu des questions si simples quand j'étais encore en secondaire ! Le niveau a pas mal baissé :-(
Faut arrêter avec cette facilité de dire : "Quand moi j'y étais, c'était dur. Maintenant, c'est easy". Si ça permet de rassurer les "adultes" tant mieux mais la réalité est différente. Il faut que les programmes évoluent avec les besoins de la société.

Par ailleurs, toi, tu es encore dans le domaine scientifique donc, un peu de math, non ? Normal que tu y arrives facilement puisque tu en fais constamment.
 
1er
OP
Sebulba

Sebulba

Dieu
Staff
Cela dépend de ce que tu appelles "loin du trivial".

Cet examen comporte un certain nombre de questions de type "Résolution de problèmes", qui peuvent poser des difficultés à un certain nombre d'élèves (et souvent la difficulté est la compréhension "française" de l'énoncé).

D'un point de vue techniques de calculs, c'est pauvre, .

C'est exactement ce que je voulais exprimer, mais cette fois avec les bons mots :)

Cette combinaison de calculs "simples" et d'une théorie assez aride, qu'on possède ou pas, m'a un peu étonné. Je ne ressens pas un niveau "constant", un genre de "but a atteindre" (les fameux acquis).
 

Kaly

neuken in de keuken
Bordel je savais à peine mes priorités des opérations, venez pas m'emmerder avec Pythagore et son crew
 
mon fils l'a réussi ya 2 ans ,mnt il va en 4 ieme tech electro méca
 

freedumz

Chasseur de castors
Ce qui fait peur c'est quand on voit la moyenne de 50% pour la base des math
Ca fait assez flippé pour la suite , j'ai entendu ce matin parler d'un fossé entre le primaire et le secondaire, si tel est le cas, ça va donner quoi quand ces jeunes arriveront en supérieur?
 
1er
OP
Sebulba

Sebulba

Dieu
Staff
C'est tout le problème...

Le monde "professionnel" (et en particulier le recrutement) est fait d'épreuves éliminatoires où les candidats sont classés en "ordre utile" (le meilleur l'emporte)

Le monde universitaire devient le pivot entre un monde scolaire où l'on essaie de gentiment aider tout le monde à passer, et un monde où c'est chacun pour soi et que le meilleur l'emporte. Pas simple comme transition !
Certains font des examens d'entrée, ce qui est une façon de dégoutter une partie des gens qui pourraient être capables de s'accrocher.

Ce qui me semble hypocrite fondamentalement, c'est de dire qu'une épreuve éliminatoire, voir un redoublement, est stigmatisant (je l'admets) mais que ce monde merveilleux du non stigmatisant disparaît du jour au lendemain au passage en supérieur, du coup tu te prends le supérieur en plein dans la gueule bien plus violemment - me semble t'il.

Qu'en pense II doki- II ?
 

II doki- II

Prof de maths !
Je ne peux pas généraliser à toutes les écoles, donc les propos que je vais tenir reflètent ma propre expérience.

Dans mon école, j'ai vu une évolution très nette sur ces cinq dernières années quant au passage d'une classe à la classe supérieure ou à la sortie de terminale.
Lorsqu'il y avait un (ou deux) échec(s) il y a quelques années, il y avait éventuellement discussion pour trouver des éléments positifs afin d'éviter à l'élève une seconde session (surtout en terminale). Aujourd'hui, même situation, et il la discussion porte sur le "Pourquoi lui mettre une seconde session?". Soit l'élève n'a pas assez travaillé et "Tant pis pour lui", soit il n'a pas les capacités et donc "il a donné son maximum et ne pourra de toute manière pas faire mieux".

De manière générale, à partir de la quatrième, le redoublement devient de plus en plus rare. Il y a par contre un vrai "écrémage" en troisième : cette année quatre classes de troisième et on bouclera difficilement trois classes en quatrième à la rentrée dans un mois.

Les raisons sont multiples.
Premièrement, je crois que le monde a énormément changé. Les deux parents travaillent presque systématiquement. Les grands-parents sont parfois encore au travail quand les enfants sont en primaire. L'encadrement à domicile est de plus en plus laxiste. Les parents, après une journée de travail parfois harassante, n'ont plus l'énergie pour s'occuper sérieusement des enfants. Ceux-ci sont de surcroît de plus en plus submergés par une tonne de loisirs bien plus amusants que le travail scolaire. Ils sont hyper-connectés, et ce en permanence. Enfin, les héros qu'on leur montre à la télé-poubelle ne sont que rarement des lumières. Ils n'ont plus les mêmes modèles.

Deuxièmement, l'enseignement de base en maternelle et primaire a également changé. On leur parle de plein de choses, très intéressantes en soi, mais ils sont de nouveau submergés par plein de matières qu'ils survolent sans en maîtriser le dixième. Les élèves peuvent donc se montrer curieux mais où en sont les bases? Ecrire, comprendre, calculer...
Au final, on obtient un CEB "bidon" et lors du premier degré du secondaire, on retrouve des classes extrêmement hétérogènes avec des élèves suivis à domicile et qui ont de bons résultats sans se fouler et sans étudier d'une part et d'autre part des élèves qui ont réussi leur CEB avec 50% et dont on connaît déjà le futur parcours scolaire (à quelques exceptions près).
Avant, il existait une "2ème professionnelle". Les élèves qui étaient trop justes pouvaient bifurquer vers des études plus "pratiques" après une seule année dans le secondaire. Aujourd'hui, ces élèves doivent faire trois ans dans le premier degré avant de pouvoir être orientés vers du qualifiant.
Le résultat est un souvent des compositions de classe qui ne sont plus tirées vers le haut mais vers le bas. Les bons élèves s'en sortent sans étudier et n'ont toujours pas appris à le faire d'ailleurs.

Enfin, l'enseignement a profondément changé depuis notre "époque". Je me souviens de mes cours de français, d'histoire, de religion, de géographie où l'étude avait une part prépondérante.
L'évaluation était exclusivement théorique dans les petites années (1-2), puis petit à petit jusqu'à la terminale les questions devenaient de plus en plus ouvertes mais les réponses attendues étaient toujours évidemment étayées par des savoirs correctement étudiés. L'élève devait (souvent seul certes) trouver sa propre méthode d'étude qui fonctionnait dans chaque cours.
Aujourd'hui dans ces cours, les élèves sont essentiellement évalués sur base de compétences : argumenter, débattre, critiquer, émettre des hypothèses, comparer ...
Ainsi, avec un peu de réflexion et de bagou, une bonne partie des élèves s'en sortent avec un minimum d'étude.
Cela se voit moins dans des cours comme les mathématiques, les sciences et les langues et les examens de passage sont pour une immense majorité dans ces branches.
Depuis quelques années également, je vois arriver en quatrième des élèves qui ne sont certainement pas plus bêtes que nous l'étions. Ils sont peut-être même beaucoup plus curieux du monde qui les entoure, mais ... ils ne sont pas capables d'étudier. En quatrième, je dois faire de la méthode de travail avec la plupart, et avec la lourdeur du programme c'est très compliqué.
Là où certaines études sont intéressantes, c'est que cet apprentissage par "compétences" où le drill et la répétition sont "bannis" en faveur d'une soi-disant compréhension de l'élève est de plus en plus critiqué. Le cerveau est composé de différentes zones, notamment la zone des acquis et la zone qui s'adapte aux nouvelles situations ... si ce qui devrait normalement être acquis doit être analysé par la zone du cerveau "adaptative", celle-ci perd de son efficacité puisque occupée par des tâches qui ne devraient pas lui être assignées.

Attention, ces compétences sont intéressantes ... et finalement peut-être adaptées à une partie du monde actuel où la recherche de l'information remplace le savoir. Mais ce n'est pas ce qu'attendent les universités. Ce n'est pas ce qu'attendent une bonne partie des entreprises. Les universités attendent davantage des étudiants maîtrisant les bases, les outils essentiels. Des étudiants fiables.
Et oui dans de nombreux domaines étudiants ou professionnels, c'est une course à la productivité, pour être le meilleur. Les perdants sont souvent laissés de côté. Est-ce que l'école actuelle les y prépare? Certainement pas.
L'école d'il y a 20 ans le faisait-elle mieux? Je ne sais pas mais elle les confrontait peut-être plus aux difficultés et les préparait peut-être mieux à l'université.

Un autre problème, plus large, est l'inadéquation entre les filières choisies par nombre d'élèves et le monde professionnel. Aujourd'hui, on va "tenter" sa chance à l'université, parfois dans des branches totalement bouchées ... et tant pis si on foire. On fera autre chose après. C'est la liberté totale et c'est très bien .. mais avec un peu de réflexion et de réalisme par rapport à ses propres capacités et au monde professionnel, ce serait mieux.
On en ressort avec des échecs en secondaire, à l'université .. parce que l'élève/étudiant est mal orienté. J'ai des élèves qui sortent de terminale péniblement (et avec les standards de réussite actuelle ...) et qui ont détesté leurs études. Mais pas question de réfléchir à une orientation plus épanouissante parce que trop fade pour le faire, ou parce qu'il n'est pas question de réfléchir au technique. Un exemple concret : nombre d'élèves veulent "faire des sciences" ... mais combien, face aux difficultés, n'envisagent par exemple pas d'aller en technique (laborantin ou autre).

Pfff le pavé Sebulba:p
 

II doki- II

Prof de maths !
Encore une petite chose :p

J'ai enseigné dans une dizaine d'écoles. Evidemment, certains ont plus de capacités pour des études "classiques" que d'autres mais ce qui est vraiment prépondérant, c'est l'entourage et le suivi à domicile (que j'ai abordé dans la réponse précédente).
J'ai notamment enseigné à St-Michel à Etterbeek, école bobo par excellence.
Il n'y a pas de raison pour que les "bourgeois" soient plus intelligents que les autres mais le suivi à domicile est souvent radicalement différent, et par des parents ayant eux-mêmes un parcours souvent universitaire et qui savent donc ce qui attend leur progéniture.
Résultat? Une immense majorité sortant de là fait l'université avec succès.
Pourtant, ce n'était pas du tout l'école la plus ... "dure" au point de vue passage d'une classe à l'autre (en secondaire supérieur en tout cas). Que du contraire ... ils responsabilisent les élèves et acceptent souvent une faiblesse dans une branche (maths par exemple).
 

freedumz

Chasseur de castors
Encore une petite chose :p

J'ai enseigné dans une dizaine d'écoles. Evidemment, certains ont plus de capacités pour des études "classiques" que d'autres mais ce qui est vraiment prépondérant, c'est l'entourage et le suivi à domicile (que j'ai abordé dans la réponse précédente).
J'ai notamment enseigné à St-Michel à Etterbeek, école bobo par excellence.
Il n'y a pas de raison pour que les "bourgeois" soient plus intelligents que les autres mais le suivi à domicile est souvent radicalement différent, et par des parents ayant eux-mêmes un parcours souvent universitaire et qui savent donc ce qui attend leur progéniture.
Résultat? Une immense majorité sortant de là fait l'université avec succès.
Pourtant, ce n'était pas du tout l'école la plus ... "dure" au point de vue passage d'une classe à l'autre (en secondaire supérieur en tout cas). Que du contraire ... ils responsabilisent les élèves et acceptent souvent une faiblesse dans une branche (maths par exemple).
Pour les bobos, je dirais plutôt que les patents ont également les moyens de payer un prof particulier pour l'ensemble de l'année, la ou les milieux plus modestes pourront uniquement leur prendre quelques heures en cas d'échecs, ceux des milieux aises auront un énorme avantage pour développer une méthode de travail
 
1er
OP
Sebulba

Sebulba

Dieu
Staff
Ça me semble être un lieu commun cette légende du prof particulier pour les milieux aisés... Ils sont peut être aisés mais il n'y a que huit heures dans une journée...
Je crois plutôt au suivi...
 

II doki- II

Prof de maths !
Pour les bobos, je dirais plutôt que les patents ont également les moyens de payer un prof particulier pour l'ensemble de l'année, la ou les milieux plus modestes pourront uniquement leur prendre quelques heures en cas d'échecs, ceux des milieux aises auront un énorme avantage pour développer une méthode de travail

Il y a de cela évidemment aussi c'est évident mais ce n'est pas le seul élément :p
 

II doki- II

Prof de maths !
Ça me semble être un lieu commun cette légende du prof particulier pour les milieux aisés... Ils sont peut être aisés mais il n'y a que huit heures dans une journée...
Je crois plutôt au suivi...

Oh pas tant une légende que cela non ... dans certaines classes, l'immense majorité a des cours particuliers, voire des coachs personnels (oui oui ..)
 
1er
OP
Sebulba

Sebulba

Dieu
Staff
C'est pour cela que c'est intéressant de lire quelqu'un qui sait de quoi il parle :) merci encore pour le «pavé.»
 
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gregsting

Chat!
Ça me semble être un lieu commun cette légende du prof particulier pour les milieux aisés... Ils sont peut être aisés mais il n'y a que huit heures dans une journée...
Je crois plutôt au suivi...
Je viens d'un milieu aisé et effectivement jamais eu de cours particuliers et je pense pas que mes camarades y aient eu recours. Il ne me semble pas que mes parents m'aie tellement aidé dans mes études non plus (en dehors d'un soutien psychologique, ce qui est déjà très positif, c'est clair)

Mais je pense que l'exemple des parents joue beaucoup. On a devant soit un exemple qui nous montre que, en y mettant un peu de bonne volonté, on peu arriver à quelque chose.

Dans des milieux moins favorables, on peut avoir un mauvais exemple ou bien même un exemple de parents qui se sont donnés à fond mais qui ne sont pas arrivé à faire la différence à cause de facteurs externes, ce qui peut clairement être décourageant.

A côté de ça il y a aussi clairement de la glande dans les milieux (très) favorisés qui se disent que de toute façon maman/papa seront derrière si il y a un soucis...

Dans l'ensemble, je vois bien une fois arrivé à la trentaine bien passée que, peu importe la réussite en secondaire et même en supérieur, la réussite professionnelle dépends très peu des résultats pendant les études.
Je connais pas mal de "nuls" à l'école qui se sont très bien épanouis par la suite et inversement.

Clairement l'enseignement ne prépare pas correctement au monde du travail, mais changer cela me parait très difficile.
 

Charkzul

Kazem
Faut arrêter avec cette facilité de dire : "Quand moi j'y étais, c'était dur. Maintenant, c'est easy". Si ça permet de rassurer les "adultes" tant mieux mais la réalité est différente. Il faut que les programmes évoluent avec les besoins de la société.

Par ailleurs, toi, tu es encore dans le domaine scientifique donc, un peu de math, non ? Normal que tu y arrives facilement puisque tu en fais constamment.
Je fais des études scientifiques ou y a bcp de math ouep, mais même, c'est quand même des trucs ultra élémentaires :beuh: En 2ème je tappais des 18/20 partout (même eu 20/20 à l'examen de math de Noel..). Et j'avais les options les + fortes à cette époque et j'ai continué avec math 8 sciences 8 et 2 langues toujours avec autant de facilité :p Ne faire que 50% à cet examen, c'est quand même grave car il n'est vraiment mais vraiment pas compliqué.
J'ai gardé des contacts avec des profs, que je vois encore régulièrement, et ils ne cessent de me dire que le niveau ne fait que baisser. J'ai également une connaissance qui est prof de math dans le Hainaut (ok c'est le Hainaut #trolleasy), elle m'envoie des snaps de copies qu'elle corrige c'est juste ultra aberrant.

Doki, mes parents ne m'ont JAMAIS aidé que ca soit en primaire et même en secondaire: mon papa n'a pas fini ses primaires et ma maman a fait puériculture. En primaire j'ai dit à ma maman "laisse moi faire et si j'ai besoin d'aide je t'appelle". Quand je ramenais des pts de merde (jamais en fait mais mon frère et ma soeur bien: ils étaient punis de tout ce qui leur permettait de se distraire et de s'amuser). Le noeud du probleme c'est pas l'aide que tu donnes à ton gosse, c'est les sanctions si les résultats ne sont pas au rdv, et ce, même si tes parents travaillent beaucoup c'est très simple à mettre en place (encore plus de nos jours: tu changes le mdp du wifi et voilà..).
 
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