Le pic pétrolier

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1er
OP
M

ManJaGan

ex membre
torA a dit:
J'ai vu son passage chez ardisson,il a bien exposé le probleme.
Pour ceux qui veulent : http://rapidshare.de/files/5244400/cochet_ardisson.avi.html

torA a dit:
Les réserves diminueront,on est d'accord mais pas si vite que prévu...Je suis convaincu que certaines terres sont remplies de pétrole qui attend d'être découvert et que de ce fait,ces réserves seront renouvellées.
ou encore:
Moi,je me suis fait ma propre opinion en voyant les différentes crises qu'il y a eu dans la vie de la bourse et je continue à affirmer que d'ici 1 an,le pétrole diminuera.
Hum, je découvre petit à petit que la réalité est tout autre.

J'en parle bcp autour de moi, et personne ne semble prendre conscience du problème.
Pour ce qui est des nouvelles sources de pétroles a découvrir :

http://wolf.readinglitho.co.uk/chartimages/d/d1oildiscavproj.gif

Le plus difficile est en effet de faire prendre conscience aux gens de la gravité du probleme.Un bon exemple est de prendre un verre , tu y met une éponge dans le fond, et ensuite tu y verse de la bierre bien fraiche.Au debut tout va bien ,tu as de la bonne biere sans devoir pencher trop le verre.Au fur a mesure que tu bois ,tu dois pencher le verre de plus en plus (plus d'energie) , si tu veux avoir les dernieres gouttes il te faudra meme prendre une cuillere pour presser l'eponge.(schiste bitumeux etc)

torA a dit:
En résumé, la consomation de pétrole (usines, bateaux, avions, auto..) d'aujourd'hui, dépasse notre capacité de production. Avec les concéquences que cela entraînera (et déjà entrainé..)
Il faut voir qu'il y a plusieur sortes de pétrole, le meilleur ,le light sweet crude a déja atteint son pic de production en 2004.Bien sur l'OPEP a pu couvrir en mettant sur le marché du pétrole de moins bonne qualité dont les raffineries ont de plus en plus de mal a transformer en essence.

torA a dit:
J'aurais jamais voulu entendre parler de ce sujet, ca me mine le moral, juste qu'en voyant la réalité des choses, ce gars n'aurait finallement peut-être pas eu tord:
Sur le principe du pic ,c'est comme la theorie de la gravité ,c'est incontestable sur la date de ce pic et les solutions/consequence possible les avis divergent.

Une des solutions pourraient etre de fabriquer du pétrole a partir du charbon qui reste dispo en grande quantité.(Comme les allemands pendant la 2eme guerre mondiale)Cependant c'est tres polluant et aura de grave conséquence sur la planete.Il faut aussi pouvoir investir suffisement rapidement dans ces projets et esperer que l'on ne verra pas trop de guerre pour les ressources.

Pour ceux qui veulent plus d'info il y a de nombreux sites qui traitent du sujet :

En francais :
http://www.oleocene.org/
http://www.oleocene.org/phpBB2/index.php
http://www.wolfatthedoor.org.uk/

En anglais :

http://peakoil.com/gate.html?name=Forums

Plus inquietant certains groupe d'extreme droite utilise déja le pic afin de promouvoir leur idée.

http://www.bnp.org.uk/peakoil/politics.htm
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
torA a dit:
Moi,je me suis fait ma propre opinion en voyant les différentes crises qu'il y a eu dans la vie de la bourse et je continue à affirmer que d'ici 1 an,le pétrole diminuera.
moi aussi, j'ai opté comme hypothèse de cette hausse "bah, un groupe d'économistes mal réveillés, c'est sans doute gourré d'une décimale, puis voilà, rien de grave à long terme finalement..

Hum, je découvre petit à petit que la réalité est tout autre.

J'en parle bcp autour de moi, et personne ne semble prendre conscience du problème.
Ce que je n'ai pas précisé et je m'en excuse,c'est que si j'ai tort(et ça peut arriver),la crise sera énorme et on ne sera plus rien faire mais que faire maintenant?Vous voulez peut-être qu'on arrête de rouler?C'est un problème sans solution à part augmenter la production et donc diminuer les réserves.
 
1er
OP
M

ManJaGan

ex membre
La théorie du pic pétrolier est basée principalement sur la production et non le total des reserves.
Quoiqu'on fasse et peu importe le montant investi a un moment donné ,la production ne peut plus augmentée.

Tu peux atténuer le probleme en prenant des mesures adequate, amélioration TEC,changement des modes de vie plus en douceur etc.Si tu as attend que le probleme soit la, la chute est d'autant plus dure.

C'est un peu comme si tu etais sur autoroute avec ta voiture, il te reste 5L d'essence ,ta voiture consomme 10L/100 km et la prochaine pompe a essence est a 70 km (il te manque donc 2 litre).Si tu roule doucement en economisant l'essence tu pourras faire peut etre 50 ou 60 km , tu ne devra plus qu'en faire 10-20km a pied pour aller chercher ton bidon d'essence.Si tu te dis je vais accelerer a fond pour y arriver plus vite, tu tomberas en panne apres 20-30km et donc tu devras faire 40-50km a pied avec ton bidon pour aller chercher l'essence.
En gros la crise durera bien plus longtemps et sera d'autant plus forte,ce qui dimminue les chances de trouver des solutions.
 

AcidBird

Elite
Dieu Bisounours a dit:
Ce que je n'ai pas précisé et je m'en excuse,c'est que si j'ai tort(et ça peut arriver),la crise sera énorme et on ne sera plus rien faire mais que faire maintenant?Vous voulez peut-être qu'on arrête de rouler?C'est un problème sans solution à part augmenter la production et donc diminuer les réserves.
Pour ce qui de rouler, il existe déjà des solutions qui pourrait être viable a long terme comme le Colza mais ces solutions demandent :
1 De gros investisement financier
2 Une redistribution de la puissance économique
Hors je vois mal des groupes comme Shell et consort dire adieu à leur gagne pain comme ça ...

Dans nombre de pays "sous développé", notament en amérique latine, ces solutions sont déjà utilisée par une partie de la population avec succès.
 

II phl II

Touriste
MangaJan a dit:
La révolution verte a donc créé une agriculture qui détruit l'environnement, et a ainsi augmenté de façon non durable la capacité d'accueil de la planète. Il est donc probable qu'à terme la population mondiale suive elle aussi une courbe de Hubbert, avec un maximum, puis une diminution.
Comme quoi ... on est tjs rattrappé par nos conneries :roll:
 
T

torA

ex membre
Bartdude a dit:
T'inquiète que ces gens qui ont batti leur empire sur le pétrole attendent aps qu'il n'y en aie plus pour chercher des solutions., Les différents pétroliers investissent des sommes folles dans la recherche à ce sujet, et quand le moment sera venu, le monde s'arrêtera pas de tourner, il tournera avec une autre énergie...
C'est effectivement l'idée la plus optimiste qui m'a traversé l'esprit.
Que les majors nous sortent leur joker. Soit, en supposant cette éventualité (qui serait quand même la solution de l'économie mondial), c'est quand même dans leur intérêt de retarder cette échéance, ca me semble logique. Demain, ces géants pétroliers nous sortes, dans le meilleurs des cas, un paliatif au pétrol, c'est à dire, une "énergie X" entièrement compatible avec nos moteurs (pour rester dans le domaine du transport), sans y apporter la moindre modification. Boum, la demande mondiale en pétrole diminue, le prix du barile à la vente diminue également > perte de $ pour ces companies.
Chute du pétro-$, mais hausse du "energie X-$".
Les choses n'évoluront pas dans ce sens car ils sont arrivés à point, où jamais plus dans l'histoire d'une économie basé sur l'offre/demande qu'est la notre actuellement, ils ne gagneront plus (+).

Bartdude a dit:
Avec un peu de recul, l'augmentation du prix du pétrole est normale, et graduelle, même si des pics ont été atteint lors de crises pétrolières, la situation c'est rétablie par la suite.
Pourquoi? Parce que de nouvelles sources de pétroles ont été découvertes. Ces découvertes sont en chutte libre depuis les années 70.

Bartdude a dit:
Que le prix d'une denrée qui se raréfie augmente... quoi de plus normal ?
Si les différents états ne faussaient pas le jeu en augmentant les taxes lors de baisses de prix, ca permettrait déjà d'y voir un peu plus clair...
Il faudra sans doute voir apparaitre une hausse significatif dans un futur PROCHE. C'est une manière de pouvoir freiner/réguler la demande, et donc retarder un peu plus l'échéance.

Dieu Bisounours a dit:
C'est un problème sans solution à part augmenter la production et donc diminuer les réserves.
Encore une fois, le problème ne se situe pas point de vue de nos réserves. Du pétrole, y en a encore énormément... mais plus suffisement pour combler la demande de chacun.

AcidBird a dit:
Pour ce qui de rouler, il existe déjà des solutions qui pourrait être viable a long terme comme le Colza mais ces solutions demandent :
1 De gros investisement financier
2 Une redistribution de la puissance économique
Hors je vois mal des groupes comme Shell et consort dire adieu à leur gagne pain comme ça ...
On en a déjà parlé sur ce post, le colza ca se cultive avec un terrain, de l'engrai et des machines pour le récolter.. bref du pétrole. > bilain énergique: négatif

Les portes semblent se fermer d'elles-même, ce n'est pas de la fabulation.
 
T

torA

ex membre
Manjagan, j'ai pu voir aussi également la passage de Cochet à cette émission.
Content qu'il ai pu exposé le problème, il s'en ai d'ailleurs fort bien sorti. Dommage pour Baffie mais content aussi de la réaction de Lambert Wilson.

Il est évident que lors de mes recherches, je sois tombé sur olecene. Je continue d'ailleurs sur ce forum, que je ne peux que conseiller également.

II phl II a dit:
Comme quoi ... on est tjs rattrappé par nos conneries :roll:
Gandhi a dit:
-Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous
 
1er
OP
M

ManJaGan

ex membre
Time : The real oil shock

La traduction :

D'après le magazine Time d'octobre 2005 : Economie mondiale
Le vrai choc pétrolier
Un expert prétend que les Saoudiens ne pourront pas suivre la demande ; il faut se préparer dès maintenant.
Par Matthew SIMMONS

Publié dimanche 18 septembre 2005

Entre 1950 et 2005, la consommation mondiale de pétrole a été multipliée par plus de huit, pour atteindre 85 millions de barils aujourd'hui. Malgré cette hausse incroyable, l'appétit mondial pour le pétrole connaît actuellement un coup d'accélérateur, en même temps que des pays comme la Chine ou l'Inde progressent finalement vers un niveau de vie comparable à ceux de l'Europe et des Etats-Unis. La plupart des modèles prédictifs en matière de pétrole montrent une hausse de la demande jusqu'à atteindre 120 et même 130 millions de barils par jour vers 2025 et 2030. Le seul endroit au monde d'où peut venir un tel surplus de production est le Moyen-Orient, l'Arabie Saoudite fournissant le gros de la hausse.

Ne pariez pas là-dessus.

Pendant des dizaines d'années, presque tous les gestionnaires publics, assistés par la plupart des experts pétroliers, ont présumé que le Moyen-Orient possédait de larges quantités de réserves prouvées de pétrole, qui pouvaient être extraites à des coûts extrêmement bas, permettant ainsi à la demande de pétrole de grimper jusqu'à pratiquement n'importe quel niveau. Au coeur de cette croyance se situe l'espoir que la production de l'Arabie Saoudite puisse monter, en partant d'environ 9 millions de barils par jour en 2005, jusqu'à 25 ou même 30 millions de barils par jour quelque part entre 2025 et 2030.

Après avoir fait des recherches pendant plus de 2 ans pour mon livre Twilight in the Desert, je suis convaincu qu'il est hautement improbable que la production de pétrole du Moyen-Orient -- et en particulier d'Arabie Saoudite -- puisse atteindre ces niveaux bien plus hauts. A l'inverse, il y a un risque que la production saoudienne et le reste des réserves du Moyen-Orient commencent à décliner.

Le risque pesant sur la production saoudienne vient du fait que pratiquement 90% de ses ressources provienne de seulement 5 champs-clés vieillissants. Chacun de ces champs vieillissants est exposé à un risque de baisse de production. Les implications de ce risque sont énormes, puisque 35 ans d'exploration intense du royaume ont révélé seulement un champ pétrolifère significatif, Shaybah. Or sa production maximale est inférieure à 3% de la production totale de l'Arabie Saoudite.

La probabilité que l'Arabie Saoudite puisse augmenter sa production ne serait-ce que jusqu'à 15 million de barils par jour est négligeable. Le maintien même de son taux de production actuel pour une durée indéterminée est très incertain. Les champs de Ghawar, Abqaiq et Berri (qui produisent toujours 90% du brut léger de l'Arabie Saoudite) utilisent acutellement des puits à injection d'eau -- c'est-à-dire qu'on se trouve dans la partie facile de l'extraction. Une fois que ceci sera fini, la production de ces champs va décliner, et le déclin pourrait être brutal. Les deux autres champs géants, qui produisent un pétrole de moindre qualité, sont exposés au même risque. Déterminer avec précision le moment et l'amplitude du déclin à venir est impossible à partir des maigres données publiées par l'Arabie Saoudite. Mais le risque est réel, et la baisse pourrait se produire bientôt.

Conséquence directe de tout ceci : la production mondiale de pétrole a probablement atteint son maximum. Alors que le monde s'attend à consommer 120 million de barils par jour d'ici 20 ans, la production réelle pourrait être deux fois moindre. Cette conclusion met en évidence la taille potentielle du fossé énergétique dans lequel nous nous trouvons. Il est impossible de calculer la probabilité que ce déséquilibre entre l'offre et la demande se réalise, mais une gestion prudente voudrait que le monde prenne en compte le scénario le plus douloureux. Il faut donc développer et mettre en place de manière urgente un plan mondial d'utilisation plus rationnelle du pétrole.

A court terme, l'économie mondiale doit réduire sa consommation pétrolière de manière significative. Dans la mesure où 70% du pétrole mondial est utilisé comme carburant pour les transports, il faudrait commencer par là. Nous devons créer de nouvelles formes de carburants et réduire la quantité des biens et de personnes transportés par voiture et par camions. Si un pourcentage élevé des produits qui sont actuellement transportés par de gros camions était transféré au transport ferroviaire ou maritime, des économies encore plus grandes seraient réalisées. Ces changements prennent du temps, mais doivent réussir.

Nous devons aussi enlever tous les freins à la recherche de nouveaux gisements pétroliers. Des actions comme forer dans la controversée réserve naturelle d'Alaska ou explorer des nouveaux gismenents de pétrole ou de gaz dans les eaux territoriales de l'Amérique du Nord prennent soudain un caractère d'urgence. Elles ne peuvent pas résoudre le problème mais pourraient nous faire gagner du temps pour compenser la baisse des ressources.

Un deuxième changement serait de généraliser le télé-travail. La plupart des entreprises commerciales fonctionnent sur l'idée que tous les employées doivent travailler dans le même bâtiment pour pouvoir communiquer. Cela était vrai il y a 20 ou 40 ans, mais il y a maintenant le fax, l'e-mail, le téléphone et la visio-conférence qui permettent aux gens de travailler de chez eux, éliminant par là plusieurs heures de transport. Nous devons également fabriquer plus de produits et cultiver plus de nourriture près des marchés où ils seront consommés.

Aucun de ces changements n'est difficile techniquement. Pris tous ensemble il pourraient réduire considérablement la consommation pétrolière des pays développés, tout en servant de modèle pour les économies émergentes qui ne peuvent pas se permettre d'utiliser le pétrole de manière aussi peu efficace que nous avons fait.

Si un plan directeur est adopté rapidement à l'échelle mondiale, le monde peut gérer en toute sécurité un pic de production pétrolière et créer en même temps une économie plus durable et agréable. Si nous ne prenons pas ces mesures et que le pic pétrolier arrive effectivement, les conséquences imprévues pourraient créer un monde bien plus sombre.

AcidBird a dit:
des solutions qui pourrait être viable a long terme comme le Colza
Pas vraiment une solution rentable d'un point de vue energetique et surement pas une solution a long terme, les champs de colza ont besoin de pétrole sous formes d'engrais et insecticides sans cela les rendements s'effondrent mais le principale probleme est la surface cultivable, couvrir toute la surface cultivable belge de colza ne couvrirait qu'une petite parties de nos besoins en essence (+ - 30%) hors on aurait plus rien a manger dans ce cas.

Ceci dit il y a mieux que le colza au niveaux rendement,les algues mais meme la, on n'arrivera pas a couvrir tous nos besoins en pétrole.

Il n'y pas de conspiration de la part des compagnies pétroliere pour empecher tel ou tel procédé miracle (car ils n'existent pas).La plupart de ces compagnies investissent d'ailleurs dans les sources d'energies alternatives.
 

Dieu Bisounours

Créateur de Dieu
AcidBird a dit:
Dieu Bisounours a dit:
Ce que je n'ai pas précisé et je m'en excuse,c'est que si j'ai tort(et ça peut arriver),la crise sera énorme et on ne sera plus rien faire mais que faire maintenant?Vous voulez peut-être qu'on arrête de rouler?C'est un problème sans solution à part augmenter la production et donc diminuer les réserves.
Pour ce qui de rouler, il existe déjà des solutions qui pourrait être viable a long terme comme le Colza mais ces solutions demandent :
1 De gros investisement financier
2 Une redistribution de la puissance économique
Le Colza reste une solution impossible qu'on a déjà débattu.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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