Carambar
Elite
Je voudrais entamer ce sujet car le suicide est l'une des plus grandes causes de mortalité chez les ados ... C'est pour ca que c'est important d'en parler.
D'abords, je vais vous faire part de mon expérience personelle. J'ai eu mes premières dépréssions en école secondaire suite suite à des difficultés d'adaptation (passage d'un enseignement en angleterre à un environnement catholique stricte ici en Belgique) et d'intégration à ma classe. Ma situation familiale étais loin d'avoir des éffets négligeables mais je ne préfère pas en parler pour l'instant.
Ce passage a eu un impacte énorme sur mon parcours et je n'aurais peut être plus le même potentiel lorsqu'il s'agit d'étudier quelque chose, même banal. Mon esprit a juste envie de se promener ailleurs. Au début, on me traitais de touriste et je faisais semblant de dormir en classe ou à tirer la gueule de sorte que le professeur me foute la paix. Par la suite c'est devenu plus grave et on m'as poussé à consulter un psychiatre. C'est là que j'ai fais connaissance avec des médicaments comme le [antidépresseur]. Si vous voulez mon avis personnel sur ces médicaments, c'est de la merde et ca n'aide pas beaucoup. En fait, la consultation s'est soldé par un échec car je n'accéptais tout simplement pas la situation que je vivais.
Je n'ai pas fais de tentative de suicides sérieuses mais, maintenant que j'y pense, cela remonte à mon enfance. Une fois (ce n'étais pas vraiment du sérieux), je voulais me jeter de la fenêtre du troisième étage parcequ'un prof de sport m'avais traiter de "pattes de grenouilles" dans une école anglaise parceque je parlais le francais. En fait, quand on est petit, ce qui fais le plus mal ce d'être mis à l'écart du groupe.
Au cours de mon adolescence, je me lacerais parfois la peau. J'avais comme une sensation de vide terrible au niveau du ventre et une tension énorme au niveau des épaules. Parfois je me lacérais (pas profondément) en me disant que cela ferais partir un peu de cette tension. A part ca, j'avais souvent des bagarres avec mon Père à chaque fois qu'un méssage passait de travers. En fait, je crois qu'il étais profondément déçu que je ne m'en sorte pas à l'école et les choses n'allaient pas bien pour lui côté boulot. Dans un moment de lucidité (c'est pas pour rien qu'on dis fou de colère), il m'as dis "c'est comme si ton âme étais abîmée". Ca c'est venant de quelqu'un qui a connu l'enfer de l'acoolisme.
Il n'y a qu'une seule fois où j'ai vraiment déconner. Je ne sais pas pourquoi, j'ai décidé d'avaler quasi tout un flacon d'aspirines. C'est pas le genre de chose qui tue un homme mais je me suis senti mal pendant deux jours avec ma tête qui résonnais à chaque battement de coeur et la vision toute blanchie. Je devais boire des masses de lait pour contrer les effets de l'acidité. Pour vous donner un idée à quel point les choses se sont dégradés dans la famille, mes parents s'en foutaient complètement et continuait avec leurs méchantes remarques (je n'avais pas un moment de répit avec mes résultats désastreux à l'école). Finalement, ils m'ont sérrés dans leurs bras quand j'ai commencé à pleurer. Sur le coup ca a fais énormément de bien. Je crois que les idées morbides viennent lorsqu'on se sens rejetés par sa familles et ses semblables aussi.
Qu'est-ce qui s'est passé plus tard ? Et bien, j'ai décidé que j'en avais marre d'être déprimé et que cela me rendait manipulable et me brouillais la vision des choses. D'un jour à l'autre je me suis dis qu'il n'étais pas question de me retrouver dans cet état. Et depuis, je ne me suis plus jamais senti déprimé. Ma situation ne s'est pas arrangé des masses (j'ai un drole de parcours aussi) mais il y a autre chose à la place quand ca ne va pas et c'est plus facile à gérer. Pour moi, le plus important c'est d'avoir une prise sur la réalité.
Voila, tout ca pour dire que j'ai connu, j'y ai été. J'approche tout doucement de la trentaine aujourd'hui, j'ai pas vraiment de situation mais c'est pas ca qui va me gâcher la journée. L'éssentiel c'est que je mange comme il faut, je dors bien comme ca je serais d'attaque pour trouver ce premier boulot CDI en CDD de longue durée qui me permettras de contempler des projets à long termes.
Mon conseil : si vous vivez des moments difficiles, le mieux c'est d'en parler avec une personne de confiance. Quand on arrive mieux à comprendre les choses, on a parfois la possibilité d'agir.
D'abords, je vais vous faire part de mon expérience personelle. J'ai eu mes premières dépréssions en école secondaire suite suite à des difficultés d'adaptation (passage d'un enseignement en angleterre à un environnement catholique stricte ici en Belgique) et d'intégration à ma classe. Ma situation familiale étais loin d'avoir des éffets négligeables mais je ne préfère pas en parler pour l'instant.
Ce passage a eu un impacte énorme sur mon parcours et je n'aurais peut être plus le même potentiel lorsqu'il s'agit d'étudier quelque chose, même banal. Mon esprit a juste envie de se promener ailleurs. Au début, on me traitais de touriste et je faisais semblant de dormir en classe ou à tirer la gueule de sorte que le professeur me foute la paix. Par la suite c'est devenu plus grave et on m'as poussé à consulter un psychiatre. C'est là que j'ai fais connaissance avec des médicaments comme le [antidépresseur]. Si vous voulez mon avis personnel sur ces médicaments, c'est de la merde et ca n'aide pas beaucoup. En fait, la consultation s'est soldé par un échec car je n'accéptais tout simplement pas la situation que je vivais.
Je n'ai pas fais de tentative de suicides sérieuses mais, maintenant que j'y pense, cela remonte à mon enfance. Une fois (ce n'étais pas vraiment du sérieux), je voulais me jeter de la fenêtre du troisième étage parcequ'un prof de sport m'avais traiter de "pattes de grenouilles" dans une école anglaise parceque je parlais le francais. En fait, quand on est petit, ce qui fais le plus mal ce d'être mis à l'écart du groupe.
Au cours de mon adolescence, je me lacerais parfois la peau. J'avais comme une sensation de vide terrible au niveau du ventre et une tension énorme au niveau des épaules. Parfois je me lacérais (pas profondément) en me disant que cela ferais partir un peu de cette tension. A part ca, j'avais souvent des bagarres avec mon Père à chaque fois qu'un méssage passait de travers. En fait, je crois qu'il étais profondément déçu que je ne m'en sorte pas à l'école et les choses n'allaient pas bien pour lui côté boulot. Dans un moment de lucidité (c'est pas pour rien qu'on dis fou de colère), il m'as dis "c'est comme si ton âme étais abîmée". Ca c'est venant de quelqu'un qui a connu l'enfer de l'acoolisme.
Il n'y a qu'une seule fois où j'ai vraiment déconner. Je ne sais pas pourquoi, j'ai décidé d'avaler quasi tout un flacon d'aspirines. C'est pas le genre de chose qui tue un homme mais je me suis senti mal pendant deux jours avec ma tête qui résonnais à chaque battement de coeur et la vision toute blanchie. Je devais boire des masses de lait pour contrer les effets de l'acidité. Pour vous donner un idée à quel point les choses se sont dégradés dans la famille, mes parents s'en foutaient complètement et continuait avec leurs méchantes remarques (je n'avais pas un moment de répit avec mes résultats désastreux à l'école). Finalement, ils m'ont sérrés dans leurs bras quand j'ai commencé à pleurer. Sur le coup ca a fais énormément de bien. Je crois que les idées morbides viennent lorsqu'on se sens rejetés par sa familles et ses semblables aussi.
Qu'est-ce qui s'est passé plus tard ? Et bien, j'ai décidé que j'en avais marre d'être déprimé et que cela me rendait manipulable et me brouillais la vision des choses. D'un jour à l'autre je me suis dis qu'il n'étais pas question de me retrouver dans cet état. Et depuis, je ne me suis plus jamais senti déprimé. Ma situation ne s'est pas arrangé des masses (j'ai un drole de parcours aussi) mais il y a autre chose à la place quand ca ne va pas et c'est plus facile à gérer. Pour moi, le plus important c'est d'avoir une prise sur la réalité.
Voila, tout ca pour dire que j'ai connu, j'y ai été. J'approche tout doucement de la trentaine aujourd'hui, j'ai pas vraiment de situation mais c'est pas ca qui va me gâcher la journée. L'éssentiel c'est que je mange comme il faut, je dors bien comme ca je serais d'attaque pour trouver ce premier boulot CDI en CDD de longue durée qui me permettras de contempler des projets à long termes.
Mon conseil : si vous vivez des moments difficiles, le mieux c'est d'en parler avec une personne de confiance. Quand on arrive mieux à comprendre les choses, on a parfois la possibilité d'agir.